SAINT-DENIS-DE-LA-REUNION (France), 13 déc 2012 (AFP) - Le maire communiste de Saint-Louis, une commune de la Réunion, a poussé la chansonnette jeudi après sa condamnation en appel à 8 mois de prison avec sursis, cinq ans d'inéligibilité et 15.000 euros d'amende pour des embauches à visées électorales.
"J'ai trop bon coeur, ça me perdra. Que voulez-vous ? C'est normal car je suis un sentimental", a chanté Claude Hoarau devant la presse, en guise de réaction à l'arrêt que venait de rendre la cour d'appel de Saint-Denis.
Redevenant plus sérieux, il a ensuite accusé la justice d'avoir eu "pour objectif de priver un élu communiste de son mandat".
Dans une première affaire datant de 2008, il était reproché au maire de Saint-Louis, ville de plus de 50.000 habitants du sud de l'île, une promesse d'embauche faite à une ex-militante communiste passée à droite, si elle cessait de soutenir le candidat de droite.
Elle avait enregistré la conversation téléphonique et déposée plainte pour tentative de corruption. Selon M. Hoarau, "il s'agissait d'aider une femme en difficulté".
Dans un second dossier, le maire de Saint-Louis était poursuivi pour avoir signé un accord électoral prévoyant l'embauche de plusieurs proches d'un adversaire politique en contrepartie du soutien de ce dernier, au second tour des municipales de 2008. Cet accord avait entraîné l'annulation de l'élection et M. Hoarau avait été réélu en 2009.
Lors de l'audience, le 8 novembre dernier, l'avocat général Bruno Charve avait requis quatre mois de prison ferme et 5 ans d'inéligibilité. En première instance, M. Hoarau avait été condamné, en octobre 2011, à 18 mois de prison avec sursis, 3 ans d'inéligibilité et 20.000 euros d'amende.
Entouré d'une centaine de ses partisans et des responsables du PC réunionnais, M. Hoarau a annoncé sa décision de se pourvoir en cassation.
"J'ai trop bon coeur, ça me perdra. Que voulez-vous ? C'est normal car je suis un sentimental", a chanté Claude Hoarau devant la presse, en guise de réaction à l'arrêt que venait de rendre la cour d'appel de Saint-Denis.
Redevenant plus sérieux, il a ensuite accusé la justice d'avoir eu "pour objectif de priver un élu communiste de son mandat".
Dans une première affaire datant de 2008, il était reproché au maire de Saint-Louis, ville de plus de 50.000 habitants du sud de l'île, une promesse d'embauche faite à une ex-militante communiste passée à droite, si elle cessait de soutenir le candidat de droite.
Elle avait enregistré la conversation téléphonique et déposée plainte pour tentative de corruption. Selon M. Hoarau, "il s'agissait d'aider une femme en difficulté".
Dans un second dossier, le maire de Saint-Louis était poursuivi pour avoir signé un accord électoral prévoyant l'embauche de plusieurs proches d'un adversaire politique en contrepartie du soutien de ce dernier, au second tour des municipales de 2008. Cet accord avait entraîné l'annulation de l'élection et M. Hoarau avait été réélu en 2009.
Lors de l'audience, le 8 novembre dernier, l'avocat général Bruno Charve avait requis quatre mois de prison ferme et 5 ans d'inéligibilité. En première instance, M. Hoarau avait été condamné, en octobre 2011, à 18 mois de prison avec sursis, 3 ans d'inéligibilité et 20.000 euros d'amende.
Entouré d'une centaine de ses partisans et des responsables du PC réunionnais, M. Hoarau a annoncé sa décision de se pourvoir en cassation.