Teva Rohfritsch, ministre de l'Économie numérique, offre à Kiehiva, padawan de la légion des Guardians, l'une des tablettes graphiques et l'un des disques durs de 1 To qu'il a apporté dans sa hotte pour les 22 élèves de Poly3D.
PAPEETE, le 21 mars 2016 - Presque six mois après l'ouverture de l'école Poly3D, Teva Rohfritsch, ministre de l'Économie numérique, est venu constater la progression des élèves. C'était aussi l'occasion de leur remettre à tous des tablettes graphiques et des disques durs de sauvegarde, qui leurs seront utiles pour le reste de leur cursus.
C'était un peu comme un Noël, mais un Noël très stressant, qu'ont vécu les élèves de Poly3D ce lundi 21 mars. Ils ont eu droit à de nombreux cadeaux, offerts par le gouvernement du Pays pour les aider à lancer leurs carrières d'artistes du numérique. Mais ils ont aussi eu à faire visiter leur studio aux officiels, et à leur présenter leurs travaux. Disons que le studio et sa forge n'avaient plus été aussi rangés depuis l'inauguration…
Mais ça en valait la peine. Le gouvernement a ainsi débloqué deux millions de francs de subventions pour équiper les étudiants de tablettes graphiques (des outils de dessin numérique professionnels, pas des iPad) et de capacités de stockage. Un budget important qui permettra à ces jeunes de partir sur le bon pied avec tout le matériel de base d'un artiste du numérique. Car ces outils sont désormais les leurs, ils n'appartiennent pas à l'école. Ils pourront s'en servir pour commencer à construire leurs books, pour leurs projets personnels et simplement pour s'amuser à donner vie à toutes leurs idées…
C'est donc Teva Rohfritsch, le ministre de l'Économie numérique en personne, qui est venu leur remettre ces beaux cadeaux. Il en a profité pour voir les travaux déjà effectués, en un trimestre et demi, par les élèves de Poly3D. De leurs premiers dessins un peu gauches jusqu'à leurs tous derniers jeux, déjà en 3D et adaptés aux mobiles, la progression de ces "padawans" a impressionné l'homme politique. Il s'est même essayé à un jeu représentant les porteurs d'orange de Punaauia, et a battu le président de la CCISM, Stéphane Chin Loy. La fin de la visite, où des animations 3D étaient projetées sur un appareil holographique artisanal créé par les élèves lors de leur première semaine dans le studio, l'a époustouflé. Il a été convaincu au point de s'engager à continuer de soutenir le studio et de l'aider à trouver de nouveaux locaux qui pourront accueillir les prochaines générations d'élèves… Et il a donné rendez-vous aux 22 padawans pour la fin de l'année scolaire avec le Président Édouard Fritch, afin de voir ce qu'ils seront capables de faire après une année complète dans le studio…
C'était un peu comme un Noël, mais un Noël très stressant, qu'ont vécu les élèves de Poly3D ce lundi 21 mars. Ils ont eu droit à de nombreux cadeaux, offerts par le gouvernement du Pays pour les aider à lancer leurs carrières d'artistes du numérique. Mais ils ont aussi eu à faire visiter leur studio aux officiels, et à leur présenter leurs travaux. Disons que le studio et sa forge n'avaient plus été aussi rangés depuis l'inauguration…
Mais ça en valait la peine. Le gouvernement a ainsi débloqué deux millions de francs de subventions pour équiper les étudiants de tablettes graphiques (des outils de dessin numérique professionnels, pas des iPad) et de capacités de stockage. Un budget important qui permettra à ces jeunes de partir sur le bon pied avec tout le matériel de base d'un artiste du numérique. Car ces outils sont désormais les leurs, ils n'appartiennent pas à l'école. Ils pourront s'en servir pour commencer à construire leurs books, pour leurs projets personnels et simplement pour s'amuser à donner vie à toutes leurs idées…
C'est donc Teva Rohfritsch, le ministre de l'Économie numérique en personne, qui est venu leur remettre ces beaux cadeaux. Il en a profité pour voir les travaux déjà effectués, en un trimestre et demi, par les élèves de Poly3D. De leurs premiers dessins un peu gauches jusqu'à leurs tous derniers jeux, déjà en 3D et adaptés aux mobiles, la progression de ces "padawans" a impressionné l'homme politique. Il s'est même essayé à un jeu représentant les porteurs d'orange de Punaauia, et a battu le président de la CCISM, Stéphane Chin Loy. La fin de la visite, où des animations 3D étaient projetées sur un appareil holographique artisanal créé par les élèves lors de leur première semaine dans le studio, l'a époustouflé. Il a été convaincu au point de s'engager à continuer de soutenir le studio et de l'aider à trouver de nouveaux locaux qui pourront accueillir les prochaines générations d'élèves… Et il a donné rendez-vous aux 22 padawans pour la fin de l'année scolaire avec le Président Édouard Fritch, afin de voir ce qu'ils seront capables de faire après une année complète dans le studio…
Teva Rohfritsch, ministre de l'Économie numérique
"Avec le gouvernement et le président Édouard Fritch nous avons tenu à soutenir cette formation, et je tiens à remercier la chambre de commerce, parce que ça nous permet d'avoir les premières générations de jeunes formés. Parce que l'on sait que les Polynésiens ont rapport fort avec les nouvelles technologies, mais maintenant ce qui est important c'est d'en faire des professionnels.
Nous sommes en pleine réflexion sur le second câble que nous souhaitons tirer entre ici Rarotonga, puisque la Nouvelle-Zélande a un projet sur les îles Cook pour leur connexion, et il y a un autre projet qui vise à connecter la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie. Mais pendant ce temps de réflexion et de préparation de ces investissement très lourds, à plus de 10 milliards de francs cfp, il est important que l'on prépare de futurs professionnels à utiliser ces connexions pour faire en sorte qu'une véritable économie du numérique puisse se créer. Dans le monde du jeu vidéo, dans la création artistique, les films d'animation… Je sais que la Nouvelle-Zélande a déjà pris les devants puisque des studios hollywoodiens sous-traitent en Nouvelle-Zélande la création artistique de leurs films d'animation.
Il y a un vrai savoir-faire dans la créativité de nos jeunes, et cette créativité polynésienne, nous pouvons la porter. Donc Poly3D est un premier pas, et nous espérons pouvoir travailler sur d'autres formations avec la Chambre de commerce, de manière à développer davantage cet usage du numérique. Pas seulement pour télécharger des films, mais aussi pour créer du contenu professionnel de qualité. Et quand on voit ici ce qu'il se fait, c'est encourageant."
"Avec le gouvernement et le président Édouard Fritch nous avons tenu à soutenir cette formation, et je tiens à remercier la chambre de commerce, parce que ça nous permet d'avoir les premières générations de jeunes formés. Parce que l'on sait que les Polynésiens ont rapport fort avec les nouvelles technologies, mais maintenant ce qui est important c'est d'en faire des professionnels.
Nous sommes en pleine réflexion sur le second câble que nous souhaitons tirer entre ici Rarotonga, puisque la Nouvelle-Zélande a un projet sur les îles Cook pour leur connexion, et il y a un autre projet qui vise à connecter la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie. Mais pendant ce temps de réflexion et de préparation de ces investissement très lourds, à plus de 10 milliards de francs cfp, il est important que l'on prépare de futurs professionnels à utiliser ces connexions pour faire en sorte qu'une véritable économie du numérique puisse se créer. Dans le monde du jeu vidéo, dans la création artistique, les films d'animation… Je sais que la Nouvelle-Zélande a déjà pris les devants puisque des studios hollywoodiens sous-traitent en Nouvelle-Zélande la création artistique de leurs films d'animation.
Il y a un vrai savoir-faire dans la créativité de nos jeunes, et cette créativité polynésienne, nous pouvons la porter. Donc Poly3D est un premier pas, et nous espérons pouvoir travailler sur d'autres formations avec la Chambre de commerce, de manière à développer davantage cet usage du numérique. Pas seulement pour télécharger des films, mais aussi pour créer du contenu professionnel de qualité. Et quand on voit ici ce qu'il se fait, c'est encourageant."
Stéphane Chin Loy, président de la CCISM
"Oui, nous aimerions développer plus de filières numériques. Nous travaillons déjà avec le ministère sur un grand Festival du Numérique qui se déroulera, normalement, en septembre. Il permettra d'identifier toutes les filières possibles, de faire venir des intervenants de tous types venant des plus grandes entreprises, Google, Facebook… Il y a aussi l'implantation, comme le disait le ministre, d'une mini Silicon Valley à Tahiti, ils sont à la recherche d'un site. Nous avons des atouts, nous pouvons faire du travail à distance en différé… Il s'agit de développer ces nouvelles filières pour que nos jeunes puissent se lancer. Donc nous allons recenser les besoins et nous efforcer d'y répondre par un choix approprié pour le pays, parce que les deuxièmes et troisièmes câbles vont ouvrir pour la Polynésie des possibilités énormes."
"Oui, nous aimerions développer plus de filières numériques. Nous travaillons déjà avec le ministère sur un grand Festival du Numérique qui se déroulera, normalement, en septembre. Il permettra d'identifier toutes les filières possibles, de faire venir des intervenants de tous types venant des plus grandes entreprises, Google, Facebook… Il y a aussi l'implantation, comme le disait le ministre, d'une mini Silicon Valley à Tahiti, ils sont à la recherche d'un site. Nous avons des atouts, nous pouvons faire du travail à distance en différé… Il s'agit de développer ces nouvelles filières pour que nos jeunes puissent se lancer. Donc nous allons recenser les besoins et nous efforcer d'y répondre par un choix approprié pour le pays, parce que les deuxièmes et troisièmes câbles vont ouvrir pour la Polynésie des possibilités énormes."