PAU, 14 janvier 2011 (AFP) - Un gendarme, qui un soir de beuverie s'était retrouvé par mégarde dans le lit d'un couple qu'il ne connaissait pas, a été jugé jeudi à Pau pour violation de domicile et attouchement sexuel, a-t-on appris vendredi auprès de son avocat.
Le procureur de la République de Pau, Jean-Christophe Muller, a demandé contre le pandore égaré "une peine d'avertissement", sans plus de précision.
Le 17 avril 2008, le jeune homme aujourd'hui âgé de 24 ans et qui depuis les faits a été renvoyé de la gendarmerie, avait passablement bu lors d'une soirée en boîte de nuit dans le centre de Pau avec ses camarades de son club de rugby.
Il avait ensuite suivi une jeune fille dont il venait de faire la connaissance. Après avoir accepté quelques baisers sur un canapé abandonné dans une cour d'immeuble, elle avait cependant laissé sur place le gendarme en lui affirmant "qu'elle revenait vite", a indiqué à l'AFP son avocat Me Jean-François Blanco.
Ne la voyant pas réapparaître, le jeune homme était entré dans l'immeuble, et avait pénétré dans un appartement dont il avait trouvé la porte ouverte, croyant être chez sa conquête. Dans le noir, il s'était installé dans un lit et avait commencé à caresser la femme qui s'y trouvait, mais qui n'était pas celle qu'il espérait et qui dormait là avec son compagnon.
Ce dernier, réveillé par les cris de frayeur de la femme, avait vivement chassé l'intrus, n'hésitant pas à le poursuivre dans la rue en tenue légère mais armé du pistolet à billes de son fils. Croyant avoir à faire à une véritable arme, l'ex-gendarme avait dû trouver protection auprès de la police.
L'avocat de la défense, Me Blanco, a plaidé la méprise et a demandé la relaxe. Délibéré le 27 janvier.
cor-hj/od/pyj
Le procureur de la République de Pau, Jean-Christophe Muller, a demandé contre le pandore égaré "une peine d'avertissement", sans plus de précision.
Le 17 avril 2008, le jeune homme aujourd'hui âgé de 24 ans et qui depuis les faits a été renvoyé de la gendarmerie, avait passablement bu lors d'une soirée en boîte de nuit dans le centre de Pau avec ses camarades de son club de rugby.
Il avait ensuite suivi une jeune fille dont il venait de faire la connaissance. Après avoir accepté quelques baisers sur un canapé abandonné dans une cour d'immeuble, elle avait cependant laissé sur place le gendarme en lui affirmant "qu'elle revenait vite", a indiqué à l'AFP son avocat Me Jean-François Blanco.
Ne la voyant pas réapparaître, le jeune homme était entré dans l'immeuble, et avait pénétré dans un appartement dont il avait trouvé la porte ouverte, croyant être chez sa conquête. Dans le noir, il s'était installé dans un lit et avait commencé à caresser la femme qui s'y trouvait, mais qui n'était pas celle qu'il espérait et qui dormait là avec son compagnon.
Ce dernier, réveillé par les cris de frayeur de la femme, avait vivement chassé l'intrus, n'hésitant pas à le poursuivre dans la rue en tenue légère mais armé du pistolet à billes de son fils. Croyant avoir à faire à une véritable arme, l'ex-gendarme avait dû trouver protection auprès de la police.
L'avocat de la défense, Me Blanco, a plaidé la méprise et a demandé la relaxe. Délibéré le 27 janvier.
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