Paris, France | AFP | jeudi 28/11/2019 - Le futur campus français de cybersécurité réunissant entreprises, universités et organismes publics pourrait commencer à fonctionner dès "la fin 2020 ou le début 2021", a estimé jeudi Michel VanDenBerghe, le patron d'Orange CyberDéfense chargé par le Premier ministre de faire des propositions sur le sujet.
M. VanDenBerghe remettra mi-décembre au Premier ministre son rapport sur les contours de ce futur site "de 8 à 10.000 mètres carrés", capable d'accueillir dans un premier temps "7 ou 800 personnes", a-t-il expliqué jeudi devant un parterre de patrons et spécialistes français du secteur.
Le président de la République Emmanuel Macron et le gouvernement veulent faire émerger en France un cybercampus comparable au Cyberspark israélien, un lieu de travail et de rencontre capable de faire émerger des startups et produits de niveau mondial en mêlant chercheurs, étudiants, cellules de cybersécurité de grandes entreprises, startups ou fonds d'investissement
M. VanDenberghe recommandera que le futur campus - à implanter plutôt dans des bâtiments déjà existants - soit situé à Paris ou en première couronne, lieu de concentration sans égal de spécialistes de cybersécurité, a-t-il expliqué.
"Quand un écosystème est créé, il faut éviter de le déplacer", a-t-il expliqué. "Les entreprises m'ont dit + nos experts sont positionnés sur Paris et en très proche région parisienne et ce sera très très difficile pour nous de les expatrier un peu trop loin de Paris+", a-t-il ajouté.
Mais le futur cybercampus pourra avoir des "satellites" répartis dans l'Hexagone, a-t-il expliqué.
Rennes qui héberge les cybermilitaires français pourrait accueillir un site orienté défense, tandis que les Pays-de-la-Loire et Lyon/Grenoble pourraient constituer des établissements ciblés vers les objets connectés pour le premier, et la sécurité des systèmes industriels pour le second.
"Ce cybercampus, ce sera un peu le village d'Astérix 4.0", a estimé Guillaume Poupard, le directeur général de l'Anssi, le gardien de la sécurité informatique française. "On aura" dans un même lieu "tous ces acteurs qui (...) sont petits mais résistent encore et toujours à l'envahisseur", les géants du numérique américains et chinois, a-t-il dit.
La France "a un boulevard devant elle" pour faire émerger une industrie de la cybersécurité leader en Europe, a-t-il estimé.
Le cybercampus sera essentiellement financé par les entreprises et organismes qui y seront présents, a précisé Michel VanDenBerghe. "Chacun payera ses mètres carrés".
Parmi les organisations qui ont donné leur accord pour implanter des équipes sur le campus, figurent de grandes entreprises comme Thales, Capgemini, Sopra Steria, BNP-Paribas, des startups comme Alsid ou des écoles comme l'Epita.
M. VanDenBerghe remettra mi-décembre au Premier ministre son rapport sur les contours de ce futur site "de 8 à 10.000 mètres carrés", capable d'accueillir dans un premier temps "7 ou 800 personnes", a-t-il expliqué jeudi devant un parterre de patrons et spécialistes français du secteur.
Le président de la République Emmanuel Macron et le gouvernement veulent faire émerger en France un cybercampus comparable au Cyberspark israélien, un lieu de travail et de rencontre capable de faire émerger des startups et produits de niveau mondial en mêlant chercheurs, étudiants, cellules de cybersécurité de grandes entreprises, startups ou fonds d'investissement
M. VanDenberghe recommandera que le futur campus - à implanter plutôt dans des bâtiments déjà existants - soit situé à Paris ou en première couronne, lieu de concentration sans égal de spécialistes de cybersécurité, a-t-il expliqué.
"Quand un écosystème est créé, il faut éviter de le déplacer", a-t-il expliqué. "Les entreprises m'ont dit + nos experts sont positionnés sur Paris et en très proche région parisienne et ce sera très très difficile pour nous de les expatrier un peu trop loin de Paris+", a-t-il ajouté.
Mais le futur cybercampus pourra avoir des "satellites" répartis dans l'Hexagone, a-t-il expliqué.
Rennes qui héberge les cybermilitaires français pourrait accueillir un site orienté défense, tandis que les Pays-de-la-Loire et Lyon/Grenoble pourraient constituer des établissements ciblés vers les objets connectés pour le premier, et la sécurité des systèmes industriels pour le second.
"Ce cybercampus, ce sera un peu le village d'Astérix 4.0", a estimé Guillaume Poupard, le directeur général de l'Anssi, le gardien de la sécurité informatique française. "On aura" dans un même lieu "tous ces acteurs qui (...) sont petits mais résistent encore et toujours à l'envahisseur", les géants du numérique américains et chinois, a-t-il dit.
La France "a un boulevard devant elle" pour faire émerger une industrie de la cybersécurité leader en Europe, a-t-il estimé.
Le cybercampus sera essentiellement financé par les entreprises et organismes qui y seront présents, a précisé Michel VanDenBerghe. "Chacun payera ses mètres carrés".
Parmi les organisations qui ont donné leur accord pour implanter des équipes sur le campus, figurent de grandes entreprises comme Thales, Capgemini, Sopra Steria, BNP-Paribas, des startups comme Alsid ou des écoles comme l'Epita.