Véritable tour de contrôle, cette salle permet de surveiller et de gérer la production et la consommation d'électricité pour toute l'île de Tahiti.
Papeete, le 31 janvier 2018 - La centrale électrique Emile Martin d'EDT Engie, située dans la vallée de la Punaruu vient de se doter d'une toute nouvelle salle de dispatching high-tech. Véritable tour de contrôle, cette salle permet de surveiller et de gérer la production et la consommation d'électricité pour toute l'île de Tahiti.
Un mur d'images interactif, des écrans alignés en diagonal de façon ergonomique qui surveillent en temps réel l'offre et la demande d'électricité, bienvenue dans la toute nouvelle salle de dispatching de la centrale d'EDT Engie.
Une équipe de cinq dispatchers et leur chef se relayent 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 dans cette nouvelle salle entièrement numérique, les yeux rivés sur des graphiques en tout genre et le mur de contrôle. Leur seule et unique difficile mission : faire en sorte que chaque habitant de l'île ait au quotidien de l'électricité.
"Cette salle est ce qu'il y a de mieux actuellement en matière de dispatching. Le réaménagement ultra moderne de cette salle permet au dispatcher de ne pas stresser et de comprendre rapidement la situation facilitant ainsi une bonne prise de décision dans les plus brefs délais. Il est un peu comme un pilote dans un avion, si la décision est mauvaise, c'est le crash", explique Patrick Desfour, chef du service exploitation du réseau de Tahiti, responsable du dispachting.
Un mur d'images interactif, des écrans alignés en diagonal de façon ergonomique qui surveillent en temps réel l'offre et la demande d'électricité, bienvenue dans la toute nouvelle salle de dispatching de la centrale d'EDT Engie.
Une équipe de cinq dispatchers et leur chef se relayent 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 dans cette nouvelle salle entièrement numérique, les yeux rivés sur des graphiques en tout genre et le mur de contrôle. Leur seule et unique difficile mission : faire en sorte que chaque habitant de l'île ait au quotidien de l'électricité.
"Cette salle est ce qu'il y a de mieux actuellement en matière de dispatching. Le réaménagement ultra moderne de cette salle permet au dispatcher de ne pas stresser et de comprendre rapidement la situation facilitant ainsi une bonne prise de décision dans les plus brefs délais. Il est un peu comme un pilote dans un avion, si la décision est mauvaise, c'est le crash", explique Patrick Desfour, chef du service exploitation du réseau de Tahiti, responsable du dispachting.
PLACER EN PRIORITE LES ENERGIES RENOUVELABLES
La salle de dispatching est connectée en permanence avec les équipements de supervision des moyens de production thermiques, hydroélectriques et les plus gros producteurs photovoltaïques, ainsi qu’avec l’ensemble des équipements des réseaux de transport et de distribution.
Car affectivement, prendre la bonne décision n'est pas chose aisée et nécessite d'avoir une vision globale de l'ensemble de la production et de la consommation en temps réel.
Côté consommation, "les pics se retrouvent principalement aux alentours de 9 à 11 heures le matin en semaine", précise Thom Tuheiava, chef de l'équipe des dispatchers.
Côté, production, en 2016, l'électricité à Tahiti était composée de 60.3% d'énergie thermique, de 34.4 % d'hydroélectricité et de 5.3 % solaire, avec 1640 installations photovoltaïques sur le réseau électrique. Il faut souligner qu'EDT Engie a l'obligation par le gouvernement de placer en priorité les énergies renouvelables dans la limite d'écoulement du réseau. L'énergie solaire, produite par intermittence en fonction du soleil et des nuages qui aiment parfois jouer au chat et à la souris, corse la donne. Et à ce jeu-là, le dispatcher doit faire preuve de vivacité et de réactivité.
Côté consommation, "les pics se retrouvent principalement aux alentours de 9 à 11 heures le matin en semaine", précise Thom Tuheiava, chef de l'équipe des dispatchers.
Côté, production, en 2016, l'électricité à Tahiti était composée de 60.3% d'énergie thermique, de 34.4 % d'hydroélectricité et de 5.3 % solaire, avec 1640 installations photovoltaïques sur le réseau électrique. Il faut souligner qu'EDT Engie a l'obligation par le gouvernement de placer en priorité les énergies renouvelables dans la limite d'écoulement du réseau. L'énergie solaire, produite par intermittence en fonction du soleil et des nuages qui aiment parfois jouer au chat et à la souris, corse la donne. Et à ce jeu-là, le dispatcher doit faire preuve de vivacité et de réactivité.
L'ELECTRICITE NE PEUT ETRE STOCKEE
Le dispatcher, tel un gardien dans son phare, avec pour horizon ces écrans interactifs, doit donc veiller à chaque instant à la balance entre la production et la consommation d'électricité et s'assurer de la stabilité du système en fréquence et en tension en tous points du réseau. La production en effet doit être en permanence ajustée à la demande pour garantir la fréquence de 60 Hz et petit détail d'une importance extrême… l'électricité ne peut être stockée. Il doit également veiller à la conduite du réseau de transport et assister à la conduite du réseau de distribution.
La salle de dispatching est connectée en permanence avec les équipements de supervision des moyens de production thermiques, hydroélectriques et les plus gros producteurs photovoltaïques, ainsi qu’avec l’ensemble des équipements des réseaux de transport et de distribution.
La salle de dispatching est connectée en permanence avec les équipements de supervision des moyens de production thermiques, hydroélectriques et les plus gros producteurs photovoltaïques, ainsi qu’avec l’ensemble des équipements des réseaux de transport et de distribution.
VERITABLE HOMME-ORCHESTRE
En véritable homme-orchestre, le dispatcher doit alors jongler entre toute une multitude de facteurs, sinon, c'est le black-out.
"Avec l'accélération de la transition énergétique qui s'illustre par le développement des énergies renouvelables et la multiplication des producteurs d'énergies, il était essentiel de se doter d'un outil capable de centraliser l'ensemble des données, d'une part en matière de production et d'autre part, en matière de transport et de distribution d'électricité. Avec ces données-là, nous sommes capables de garantir la stabilité du réseau et la continuité du service public", conclut le Pdg d'EDT Engie, Grégoire de Chillaz.
"Avec l'accélération de la transition énergétique qui s'illustre par le développement des énergies renouvelables et la multiplication des producteurs d'énergies, il était essentiel de se doter d'un outil capable de centraliser l'ensemble des données, d'une part en matière de production et d'autre part, en matière de transport et de distribution d'électricité. Avec ces données-là, nous sommes capables de garantir la stabilité du réseau et la continuité du service public", conclut le Pdg d'EDT Engie, Grégoire de Chillaz.
Thom Tuheiava, chef de l'équipe des dispatchers :
"Cela fait 32 ans que je travaille chez EDT. Le travail a beaucoup changé avec les années notamment avec le développement du réseau de transport de l'électricité. Auparavant, il était question de 50 à 60 mégawatt, aujourd'hui on est autour de 95 mégawatt, il y a quelques années, le chiffre avoisinait même les 100 mégawatt, mais la clientèle a appris à mieux gérer sa consommation.
Le dispatcher a une très grosse responsabilité, car il est doit fournir l'électricité en H 24 à tous les habitants. Pour cela, il doit jongler entre les différentes énergies en privilégiant les énergies renouvelables plutôt que l'énergie thermique, mais cela n'est pas facile entre les aléas du solaire et les intempéries."
"Cela fait 32 ans que je travaille chez EDT. Le travail a beaucoup changé avec les années notamment avec le développement du réseau de transport de l'électricité. Auparavant, il était question de 50 à 60 mégawatt, aujourd'hui on est autour de 95 mégawatt, il y a quelques années, le chiffre avoisinait même les 100 mégawatt, mais la clientèle a appris à mieux gérer sa consommation.
Le dispatcher a une très grosse responsabilité, car il est doit fournir l'électricité en H 24 à tous les habitants. Pour cela, il doit jongler entre les différentes énergies en privilégiant les énergies renouvelables plutôt que l'énergie thermique, mais cela n'est pas facile entre les aléas du solaire et les intempéries."