Un couloir de la prison de Nuutania (Photo d'illustration).
PAPEETE, le 20 février 2015 - Cet homme de 30 ans, agriculteur de son état, est en prison avec un casier très chargé : vols, recels, conduite sans permis, conduite en état d'ivresse, refus de coopérer, violences volontaires… Et même à Nuutania, il enchaine les procédures disciplinaires. "Je ne comprends pas pourquoi on dit que je suis un emmerdeur" déclarera-t-il pourtant, candide, aux enquêteurs.
Il s'est retrouvé devant le tribunal correctionnel ce jeudi matin pour avoir essayé de se battre avec son gardien de prison, avoir menacé de lui jeter son café dessus, et l'avoir insulté : i["Espèce de [sexe masculin], et mon café ?"]i
En fait, il expliquera que le surveillant l'empêchait d'entrer dans sa cellule prendre son petit déjeuner, et c'est ce qui provoquera sa colère, même si les motivations du gardien n'ont pas été révélées lors du procès.
Il est aussi reproché au détenu d'avoir incité le bâtiment B de Nuutania à la rébellion, même s'il justifiera son cri à ses codétenus "je vais me battre avec le surveillant" comme un appel pour avoir des témoins si jamais il sen effectivement aux mains avec le gardien. Apparemment, la demande de cet "emmerdeur" reconnu n'a pas été reçue puisque ses codétenus sont tranquillement sortis pour leur promenade pendant qu'il se faisait maîtriser.
Face aux regrets qu'il a exprimé devant la cour, il a finalement été condamné à un mois de prison supplémentaire, 30 000 Fcfp de dommages et intérêts et 50 000 Fcfp de frais de justice.
Il s'est retrouvé devant le tribunal correctionnel ce jeudi matin pour avoir essayé de se battre avec son gardien de prison, avoir menacé de lui jeter son café dessus, et l'avoir insulté : i["Espèce de [sexe masculin], et mon café ?"]i
En fait, il expliquera que le surveillant l'empêchait d'entrer dans sa cellule prendre son petit déjeuner, et c'est ce qui provoquera sa colère, même si les motivations du gardien n'ont pas été révélées lors du procès.
Il est aussi reproché au détenu d'avoir incité le bâtiment B de Nuutania à la rébellion, même s'il justifiera son cri à ses codétenus "je vais me battre avec le surveillant" comme un appel pour avoir des témoins si jamais il sen effectivement aux mains avec le gardien. Apparemment, la demande de cet "emmerdeur" reconnu n'a pas été reçue puisque ses codétenus sont tranquillement sortis pour leur promenade pendant qu'il se faisait maîtriser.
Face aux regrets qu'il a exprimé devant la cour, il a finalement été condamné à un mois de prison supplémentaire, 30 000 Fcfp de dommages et intérêts et 50 000 Fcfp de frais de justice.