Pour ne pas avoir respecté les horaires d'une permission de sortie, ce détenu âgé de 30 ans va passer deux mois de plus en prison.
PAPEETE, le 2 décembre 2015. Un prisonnier de Nuutania avait bénéficié en mars 2015 d'une sortie pour aller se présenter au Sefi dans le cadre de sa prochaine réinsertion mais il n'avait pas respecté l'horaire prévu pour le retour. Il écope de deux mois de prison supplémentaire.
Un détenu âgé de 30 ans devra passer deux mois de plus à Nuutania alors qu'il était libérable en octobre 2016 pour ne pas avoir respecté les horaires stricts qui lui étaient imposés dans le cadre d'une permission de sortie. Le détenu qui avait écopé de six ans de prison en 2010 préparait déjà sa réinsertion professionnelle d'après détention et avait ainsi obtenu la possibilité d'aller se présenter au service de formation et de d'insertion du Pays. La permission de sortie indiquait clairement qu'il devait avoir regagné la prison à 13 heures, ce qu'il n'avait pas fait. Une alerte pour "évasion" était donc immédiatement lancée mais le détenu avait fini par regagner la prison par ses propres moyens le lendemain matin.
"Vous n'avez jamais été interrogé sur les raisons de ce retard" questionne le président du tribunal, prêt à écouter les explications du prisonnier et même à les comprendre s'il s'agit d'aller embrasser "sa maman malade". Le juge poursuit : "une autorisation de sortie c'est un contrat, et vous, vous ne le respectez-pas" tance-t-il. Sauf que, à la barre, le détenu, ne veut rien dire sur cette soirée de "liberté" qui va lui coûter finalement plutôt cher. Il n'a aucune déclaration à faire et n'a pas souhaité l'assistance d'un avocat.
"Il a été condamné à six ans de prison en 2010 et en a fait déjà cinq. On pouvait espérer qu'à l'âge de 30 ans il comprenne enfin quelque chose" commentait sobrement le substitut du procureur en requérant une peine de deux mois de prison ferme. Une réquisition suivie à la lettre par le tribunal. Le prisonnier est donc reparti dans sa cellule de Nuutania d'où il ne devrait sortir qu'en fin d'année 2016, car avec cet incident il va perdre tous les bénéfices de remise de peine qu'il avait obtenu précédemment. Il n'est pas certain non plus que d'ici là, le service de probation pénitentiaire accorde de nouveau à ce détenu un permis de sortie.
Un détenu âgé de 30 ans devra passer deux mois de plus à Nuutania alors qu'il était libérable en octobre 2016 pour ne pas avoir respecté les horaires stricts qui lui étaient imposés dans le cadre d'une permission de sortie. Le détenu qui avait écopé de six ans de prison en 2010 préparait déjà sa réinsertion professionnelle d'après détention et avait ainsi obtenu la possibilité d'aller se présenter au service de formation et de d'insertion du Pays. La permission de sortie indiquait clairement qu'il devait avoir regagné la prison à 13 heures, ce qu'il n'avait pas fait. Une alerte pour "évasion" était donc immédiatement lancée mais le détenu avait fini par regagner la prison par ses propres moyens le lendemain matin.
"Vous n'avez jamais été interrogé sur les raisons de ce retard" questionne le président du tribunal, prêt à écouter les explications du prisonnier et même à les comprendre s'il s'agit d'aller embrasser "sa maman malade". Le juge poursuit : "une autorisation de sortie c'est un contrat, et vous, vous ne le respectez-pas" tance-t-il. Sauf que, à la barre, le détenu, ne veut rien dire sur cette soirée de "liberté" qui va lui coûter finalement plutôt cher. Il n'a aucune déclaration à faire et n'a pas souhaité l'assistance d'un avocat.
"Il a été condamné à six ans de prison en 2010 et en a fait déjà cinq. On pouvait espérer qu'à l'âge de 30 ans il comprenne enfin quelque chose" commentait sobrement le substitut du procureur en requérant une peine de deux mois de prison ferme. Une réquisition suivie à la lettre par le tribunal. Le prisonnier est donc reparti dans sa cellule de Nuutania d'où il ne devrait sortir qu'en fin d'année 2016, car avec cet incident il va perdre tous les bénéfices de remise de peine qu'il avait obtenu précédemment. Il n'est pas certain non plus que d'ici là, le service de probation pénitentiaire accorde de nouveau à ce détenu un permis de sortie.