La famille et les proches d’Henri Pouliquen se sont retrouvés samedi matin en l’église Saint-Etienne de Punaauia pour une messe d’adieu. Henri, dit “Poupou” dans le monde de la plongée, repose désormais au cimetière de la Pointe des Pêcheurs, à deux pas de cet océan qu’il avait tant aimé.
PUNAAUIA, le 17 avril 2016. Depuis ce samedi matin, Henri Pouliquen, le “Monsieur Plongée” de la Polynésie française, à qui l’on doit en grande partie l’essor de cette activité à Tahiti comme dans les archipels de la Polynésie française, repose dans un enfeu du cimetière de la Pointe des Pêcheurs. Vendredi après-midi et soir, ils furent très nombreux à venir lui rendre un dernier hommage lors d’une longue veillée à la paroisse de Saint-Etienne de Punaauia.
Ses proches et amis se sont retrouvés samedi matin en l’église de Saint-Etienne pour une messe d’adieu, suivie de son inhumation au petit cimetière de la Pointe des Pêcheurs, face à ce tombant du récif de Tahiti où il avait plongé des centaines et des centaines de fois.
L’un des spots de plongée favoris d’Henri était en effet ce tombant de Saint-Etienne, situé juste en face de l’église dont tous les plongeurs apercevaient le clocher en sortant de l’eau.
De Wallis et Futuna, de France, de l’île de Pâques et de bien d’autres pays encore, les hommages n’ont cessé d’affluer pour saluer l’homme de bien que fut “Poupou”, toujours disponible dès lors qu’il s’agissait de transmettre sa passion.
Sa fille, Eve, diminutif de Geneviève, a rappelé que son père, en plus de sa gentillesse, était un homme très discret et modeste : elle n’a appris que tout récemment qu’il avait sauvé une trentaine de personnes, extraites d’un avion de ligne qui s’était écrasé dans un marécage à Madagascar en juillet 1967, et d’ailleurs, l’une de passagères sauvées, une petite fille, est restée, toute sa vie, comme sa fille adoptive ; c’était son jardin secret : Henri ne se vantait pas, ne faisait pas le fier à bras, se contenant d’aider et de rendre service quand il le pouvait, tant qu’il le pouvait.
Une page de l’histoire de la plongée sous-marine de loisir s’est tournée en Polynésie française avec la disparition, à 77 ans, le 14 avril 2016, du fondateur de Tahiti Plongée et directeur du club Corail Sub. Les plongeurs qui s’immergeront dans le sillage de ses palmes conserveront vivace, il peut en être certain, son souvenir…
Ses proches et amis se sont retrouvés samedi matin en l’église de Saint-Etienne pour une messe d’adieu, suivie de son inhumation au petit cimetière de la Pointe des Pêcheurs, face à ce tombant du récif de Tahiti où il avait plongé des centaines et des centaines de fois.
L’un des spots de plongée favoris d’Henri était en effet ce tombant de Saint-Etienne, situé juste en face de l’église dont tous les plongeurs apercevaient le clocher en sortant de l’eau.
De Wallis et Futuna, de France, de l’île de Pâques et de bien d’autres pays encore, les hommages n’ont cessé d’affluer pour saluer l’homme de bien que fut “Poupou”, toujours disponible dès lors qu’il s’agissait de transmettre sa passion.
Sa fille, Eve, diminutif de Geneviève, a rappelé que son père, en plus de sa gentillesse, était un homme très discret et modeste : elle n’a appris que tout récemment qu’il avait sauvé une trentaine de personnes, extraites d’un avion de ligne qui s’était écrasé dans un marécage à Madagascar en juillet 1967, et d’ailleurs, l’une de passagères sauvées, une petite fille, est restée, toute sa vie, comme sa fille adoptive ; c’était son jardin secret : Henri ne se vantait pas, ne faisait pas le fier à bras, se contenant d’aider et de rendre service quand il le pouvait, tant qu’il le pouvait.
Une page de l’histoire de la plongée sous-marine de loisir s’est tournée en Polynésie française avec la disparition, à 77 ans, le 14 avril 2016, du fondateur de Tahiti Plongée et directeur du club Corail Sub. Les plongeurs qui s’immergeront dans le sillage de ses palmes conserveront vivace, il peut en être certain, son souvenir…