PARIS, 24 jan 2013 (AFP) - Le débat national sur la transition énergétique, vers un système plus sobre et moins dépendant du pétrole et du nucléaire, est entré jeudi dans les problèmes de fond, après une longue phase préparatoire, ont annoncé jeudi les membres de son comité de pilotage.
"Tout est en place. La longue période de préparation est finie et nous allons commencer le débat sur le fond", même si certains détails d'organisation doivent encore être finalisés, a déclaré la facilitatrice du débat, Laurence Tubiana, lors d'une conférence de presse.
Le principal organe du débat, le Conseil national qui comprend plus de 100 représentants de l'Etat, syndicats, entreprises, ONG, associations de consommateurs, élus locaux et parlementaires, se réunissait jeudi après-midi pour la troisième fois.
Après deux premières réunions consacrées à des questions d'organisation, ce nouveau rendez-vous devait porter "sur la substance", c'est-à-dire l'élaboration "du contenu de la base de ce débat" avec le choix des grands thèmes qui devraient le structurer, a précisé Mme Tubiana.
La place du nucléaire ou encore celle du gaz de schiste sont certaines des questions épineuses attendues lors du débat.
Alain Grandjean, président du Comité des experts, l'un des organes du débat, a rappelé que les enjeux autour de la question de l'énergie, "au coeur de notre quotidien", sont à la fois économiques, sociaux, environnementaux, sociétaux.
"Et compte tenu de la complexité des enjeux, on ne doit pas se noyer dans des milliers de considérations", étant donné qu'"une loi de programmation, ce n'est pas un document de mille pages", a-t-il insisté.
Jusqu'à juin, ce débat sera animé par une série de groupes de travail au niveau national et se déclinera dans les régions par des débats publics. Le Conseil national sera chargé en juillet de faire la synthèse de toutes les questions abordées et de formuler des recommandations qui doivent aboutir à l'automne 2013 à un projet de loi de programmation.
"Le débat n'est pas plié, la loi n'est pas écrite et les recommandations ne sont pas rédigées", a insisté Laurence Tubiana.
"Tout est en place. La longue période de préparation est finie et nous allons commencer le débat sur le fond", même si certains détails d'organisation doivent encore être finalisés, a déclaré la facilitatrice du débat, Laurence Tubiana, lors d'une conférence de presse.
Le principal organe du débat, le Conseil national qui comprend plus de 100 représentants de l'Etat, syndicats, entreprises, ONG, associations de consommateurs, élus locaux et parlementaires, se réunissait jeudi après-midi pour la troisième fois.
Après deux premières réunions consacrées à des questions d'organisation, ce nouveau rendez-vous devait porter "sur la substance", c'est-à-dire l'élaboration "du contenu de la base de ce débat" avec le choix des grands thèmes qui devraient le structurer, a précisé Mme Tubiana.
La place du nucléaire ou encore celle du gaz de schiste sont certaines des questions épineuses attendues lors du débat.
Alain Grandjean, président du Comité des experts, l'un des organes du débat, a rappelé que les enjeux autour de la question de l'énergie, "au coeur de notre quotidien", sont à la fois économiques, sociaux, environnementaux, sociétaux.
"Et compte tenu de la complexité des enjeux, on ne doit pas se noyer dans des milliers de considérations", étant donné qu'"une loi de programmation, ce n'est pas un document de mille pages", a-t-il insisté.
Jusqu'à juin, ce débat sera animé par une série de groupes de travail au niveau national et se déclinera dans les régions par des débats publics. Le Conseil national sera chargé en juillet de faire la synthèse de toutes les questions abordées et de formuler des recommandations qui doivent aboutir à l'automne 2013 à un projet de loi de programmation.
"Le débat n'est pas plié, la loi n'est pas écrite et les recommandations ne sont pas rédigées", a insisté Laurence Tubiana.