En trois mois, 500 personnes ont été hospitalisées plus de 24 heures pour des cas de chikungunya en Polynésie française. Le flux de passage de patients aux urgences du CHPF s'est néanmoins nettement apaisé au cours de deux dernières semaines.
PAPEETE, le 9 janvier 2015. Le Bureau de veille sanitaire publie ce vendredi le bilan des épidémies en cours sur le territoire de Polynésie française avec les derniers chiffres issus de la dernière semaine de 2014 et de la première de 2015. Il ressort, en ce qui concerne le chikungunya que : "l'épidémie est toujours active sur l'ensemble des archipels malgré une forte diminution du nombre de consultations initiales". Les chiffres font état effectivement d'une baisse notable des consultations au cours des deux dernière semaines : 4000 et 5000 consultations hebdomadaires, deux fois moins qu'au pic de l'épidémie. Au total, les autorités de santé du Pays estiment à près de "60 000 le nombre total de cas ayant consulté pour des signes cliniques de chikungunya en Polynésie française depuis la déclaration de l'épidémie. Le nombre réel de cas est probablement supérieur du fait de la proportion importante de malades qui ne consultent pas, particulièrement durant cette période de vacances". C'est pourquoi, dès le début de cette semaine, le responsable du Bureau de veille sanitaire déclarait que "la moitié de la population de la Polynésie" avait contracté le virus, transmis par les moustiques.
Si le nombre de consultations initiales baisse, notamment à Tahiti et à Moorea, en revanche elles augmentent dans certains archipels. Aux Marquises, la fin de l'année 2014 et le début de 2015 enregistrent une augmentation sensible des visites dans les cabinets médicaux pour des cas de chikungunya : 600 consultations pour la dernière semaine de 2014 soit trois fois plus que la semaine précédente. Pour la première semaine de 2015, ce nombre de consultations hebdomadaires aux Marquises se maintient à 500.
Concernant les cas les plus sévères dus au virus chikungunya, il est établi que plus de 500 patients ont été hospitalisés plus de 24 heures. Parmi eux, 36 ont présenté des formes sévères, dont 2 concernaient des nouveau-nés. Au total, 14 décès directement ou indirectement liés au chikungunya ont été recensés sur le territoire. Il s'agissait en majorité de décompensations chez des personnes âgées. Les deux décès concernant les enfants (un nourrisson et une fillette de 11 ans) ont été provoqué par une myocardite aigüe diagnostiquée après un épisode d'infection à chikungunya
Pour ce qui est de la dengue, le nombre de syndromes "dengue-like" signalés par le réseau sentinelle est toujours en forte baisse. Le nombre de demandes de prélèvements est également en baisse. Le taux de positivité de ces prélèvements reste bas (6,2%) , en faveur d'une circulation du virus de la dengue de plus en plus faible. En revanche, un second cas de dengue de sérotype 3 a été révélé.
Pour lire le bulletin hebdomadaire complet du Bureau de veille sanitaire, CLIQUER ICI
Si le nombre de consultations initiales baisse, notamment à Tahiti et à Moorea, en revanche elles augmentent dans certains archipels. Aux Marquises, la fin de l'année 2014 et le début de 2015 enregistrent une augmentation sensible des visites dans les cabinets médicaux pour des cas de chikungunya : 600 consultations pour la dernière semaine de 2014 soit trois fois plus que la semaine précédente. Pour la première semaine de 2015, ce nombre de consultations hebdomadaires aux Marquises se maintient à 500.
Concernant les cas les plus sévères dus au virus chikungunya, il est établi que plus de 500 patients ont été hospitalisés plus de 24 heures. Parmi eux, 36 ont présenté des formes sévères, dont 2 concernaient des nouveau-nés. Au total, 14 décès directement ou indirectement liés au chikungunya ont été recensés sur le territoire. Il s'agissait en majorité de décompensations chez des personnes âgées. Les deux décès concernant les enfants (un nourrisson et une fillette de 11 ans) ont été provoqué par une myocardite aigüe diagnostiquée après un épisode d'infection à chikungunya
Pour ce qui est de la dengue, le nombre de syndromes "dengue-like" signalés par le réseau sentinelle est toujours en forte baisse. Le nombre de demandes de prélèvements est également en baisse. Le taux de positivité de ces prélèvements reste bas (6,2%) , en faveur d'une circulation du virus de la dengue de plus en plus faible. En revanche, un second cas de dengue de sérotype 3 a été révélé.
Pour lire le bulletin hebdomadaire complet du Bureau de veille sanitaire, CLIQUER ICI