RAIATEA, mercredi 27 mars 2013. Pour répondre aux critiques de la presse (voir La Dépêche du mardi 26 mars), le ministre de la santé Charles Tetaria a publié ce mercredi un communiqué de presse au sujet de l’ouverture prochaine du centre de dialyse d’Uturoa. Alors que l’ouverture de ce centre vital pour les insuffisants rénaux était prévue pour le début du mois d’avril, la date désormais avancée par le ministre de la santé est celle de «juillet 2013 au plus tard».
Le centre de dialyse d’Uturoa sera le premier installé dans les îIes-sous-le Vent. Les locaux de l'hôpital de Raiatea, mis à disposition gratuitement par la direction de la santé, ont été aménagés en 2012 par l'APURAD (association des dialysés) pour un investissement avoisinant les 165 millions de Fcfp. En lisant entre les lignes du communiqué de presse ministériel on comprend que ce retard est dû à des ajustements financiers. «Une réunion s'est tenue au ministère de la santé le 26 mars en présence du ministre de la santé, du directeur de la CPS, des représentants de l'APURAD et de la direction de la santé afin d'organiser l'ouverture du centre de dialyse de Uturoa.Les conditions économiques proposées par la CPS et le gouvernement sont en cours d’ajustement afin de permettre l’équilibre des comptes avec l’APURAD, établissement privé à but non lucratif. Les propositions n’auront pas d'impact sur le budget de l'assurance-maladie et seront présentées prochainement aux conseils d'administration et comité de gestion des trois régimes de protection sociale.Le ministre de la santé a réaffirmé la volonté du gouvernement de voir ouvrir cette nouvelle unité de dialyse destinée aux patients des Iles Sous-le-Vent. L'ouverture du centre de dialyse à Uturoa reste programmée au plus tard pour le mois de juillet 2013».
L’insuffisance rénale chronique terminale concerne en Polynésie environ 400 patients en 2013. Ceux-ci ont des reins qui ne fonctionnent plus correctement et leur survie dépend de la disponibilité de soins de dialyse ou alors d'une greffe de rein. Seuls le CHPF et l'APURAD offrent des soins de ce type en Polynésie française, à Tahiti et à Moorea. L'APURAD organise aussi une forme de dialyse à domicile, la dialyse péritonéale, qui convient particulièrement à ceux qui résident hors de Tahiti mais n'est pas adaptée à tous les patients. Les dépenses liées à la prise en charge de la dialyse par l’APURAD représentait un milliard de Fcfp en 2012 pour l'assurance-maladie, avec une augmentation de 10% par an depuis 2009. En 2013, le budget de l'assurance-maladie a prévu une enveloppe de 1,3 milliards de Fcfp soit une augmentation de 30% par rapport à 2012, notamment en raison de l'ouverture du nouveau centre de Uturoa.
Le centre de dialyse d’Uturoa sera le premier installé dans les îIes-sous-le Vent. Les locaux de l'hôpital de Raiatea, mis à disposition gratuitement par la direction de la santé, ont été aménagés en 2012 par l'APURAD (association des dialysés) pour un investissement avoisinant les 165 millions de Fcfp. En lisant entre les lignes du communiqué de presse ministériel on comprend que ce retard est dû à des ajustements financiers. «Une réunion s'est tenue au ministère de la santé le 26 mars en présence du ministre de la santé, du directeur de la CPS, des représentants de l'APURAD et de la direction de la santé afin d'organiser l'ouverture du centre de dialyse de Uturoa.Les conditions économiques proposées par la CPS et le gouvernement sont en cours d’ajustement afin de permettre l’équilibre des comptes avec l’APURAD, établissement privé à but non lucratif. Les propositions n’auront pas d'impact sur le budget de l'assurance-maladie et seront présentées prochainement aux conseils d'administration et comité de gestion des trois régimes de protection sociale.Le ministre de la santé a réaffirmé la volonté du gouvernement de voir ouvrir cette nouvelle unité de dialyse destinée aux patients des Iles Sous-le-Vent. L'ouverture du centre de dialyse à Uturoa reste programmée au plus tard pour le mois de juillet 2013».
L’insuffisance rénale chronique terminale concerne en Polynésie environ 400 patients en 2013. Ceux-ci ont des reins qui ne fonctionnent plus correctement et leur survie dépend de la disponibilité de soins de dialyse ou alors d'une greffe de rein. Seuls le CHPF et l'APURAD offrent des soins de ce type en Polynésie française, à Tahiti et à Moorea. L'APURAD organise aussi une forme de dialyse à domicile, la dialyse péritonéale, qui convient particulièrement à ceux qui résident hors de Tahiti mais n'est pas adaptée à tous les patients. Les dépenses liées à la prise en charge de la dialyse par l’APURAD représentait un milliard de Fcfp en 2012 pour l'assurance-maladie, avec une augmentation de 10% par an depuis 2009. En 2013, le budget de l'assurance-maladie a prévu une enveloppe de 1,3 milliards de Fcfp soit une augmentation de 30% par rapport à 2012, notamment en raison de l'ouverture du nouveau centre de Uturoa.
