Tahiti, le 26 novembre 2020 - Avec la crise sanitaire, le ralentissement du trafic aérien et la fermeture du ciel néo-zélandais, certains colis empruntent un parcours du combattant avant d'arriver en Polynésie. Résultat, de nombreux sites de e-commerce en dehors de la métropole n’expédient plus vers le fenua. L’OPT relève notamment une "baisse de trafic non négligeable" qui vient d’Asie.
Alors que les colis de Noël s’emballent du côté de l’hexagone, au fenua, l’OPT anticipe plutôt une tendance à la baisse cette année. La chute du trafic aérien à l’échelle mondiale n’y est pas étrangère. Avec beaucoup moins de liaisons aériennes dans le monde, nombreux sont les sites de e-commerce qui n’expédient plus vers la Polynésie, en dehors de la métropole bien-sûr. Idem pour les postes, comme celle d’Allemagne qui refuse désormais d’acheminer des colis à destination du fenua, pour des raisons de coûts essentiellement.
Or, les Polynésiens fréquentent de plus en plus de plus les sites américains, asiatiques ou européens. « On observe depuis quelques années l’émergence des commandes sur ces marchés là, commente Teihotu Arles, responsable des centres de tri de l'OPT. Mais les compagnies aériennes ont réduit leurs rotations et les produits périssables sont prioritaires sur les flux, comme chaque année, vaut mieux s’y prendre à l’avance et commander sur des sites métropolitains. »
Prévoir le plus tôt possible, ou passer par Colissimo, Chronopost, ou DHL qui a récupéré le flux de la Fnac. Des services plus rapides, mais également plus chers. « Un certain de nombre de sites asiatiques expédiaient via Singapour Post, mais ce transporteur n’offre plus toujours la destination Polynésie. Il faut savoir que même Collissimo a augmenté ses tarifs d’expédition à destination de la Polynésie et que certains sites ont répercuté cette hausse, précise le responsable. Ce qui peut dissuader certains clients. »
"Tributaire du trafic aérien international"
Pas de changement majeur pour l’instant sur les commandes faites en France et aux Etats-Unis. Fenua shipping, site internet spécialisé en e-shopping, note une reprise importante du trafic avec la métropole depuis août. Même constat du côté de l’OPT. « On est revenu à 90% du flux mensuel avant Covid, soit sur une situation presque régulière sur ces deux origines, indique Teihotu. Par contre, sur l’Allemagne on est tombé à zéro sachant que ça correspondait à 4% de notre trafic, et sur toute la partie Asiatique, on n’est même pas à 30% du trafic que l’on faisait en une année. »
A cela s’ajoute la fermeture du ciel néo-zélandais, qui oblige l’OPT à faire acheminer le courrier par bateau et non plus par avion. « On est vraiment tributaire du trafic aérien international, avant on recevait beaucoup de courriers des Pays Bas, de la Grande Bretagne ou d’autres pays européens qui passaient par la Nouvelle-Zélande et qui aujourd’hui ne nous arrivent non plus par avion mais par bateau, ce qui a perturbé l’ensemble de la chaîne, développe le responsable. Aujourd’hui on les reçoit avec un rythme beaucoup moins soutenu, donc on a du mal à prévoir. On a très peu de visibilité sur ce qui va se passer. »
Suivi en temps réel sur www.farerata.pf
Même cas de figure pour l’export de colis. Tant que la Nouvelle-Zélande sera sous cloche, il y aura toujours des difficultés pour expédier des lettres ou des paquets. Et même combat pour la Nouvelle-Calédonie. « On accepte les colis mais on n’a pas d’avion vers cette destination, sauf une fois de temps en temps, le dernier par le 3 décembre, donc demain c’est le dernier jour pour ceux qui souhaitent expédier un colis là-bas » ajoute Teihotu.
En perspective du réveillon de Noël, l’OPT invite dès lors les usagers à anticiper le plus possible, sans pouvoir donner pour autant de deadline en raison d’une multitude de paramètres imprévisibles. « Ce qui est sûr c’est qu’une commande passée sur un site métropolitain une semaine avant Noël n’arrivera jamais à temps » prévient Teihotu, notamment parce que dans la dernière semaine, les compagnies aériennes embarquent essentiellement des marchandises périssables. L’OPT en profite cependant pour rappeler aux usagers de se référer au site www.farerata.pf pour le suivi en temps réel de leur colis, afin d’avoir « une information au plus près du terrain », et « un maximum de détails ».
Alors que les colis de Noël s’emballent du côté de l’hexagone, au fenua, l’OPT anticipe plutôt une tendance à la baisse cette année. La chute du trafic aérien à l’échelle mondiale n’y est pas étrangère. Avec beaucoup moins de liaisons aériennes dans le monde, nombreux sont les sites de e-commerce qui n’expédient plus vers la Polynésie, en dehors de la métropole bien-sûr. Idem pour les postes, comme celle d’Allemagne qui refuse désormais d’acheminer des colis à destination du fenua, pour des raisons de coûts essentiellement.
Or, les Polynésiens fréquentent de plus en plus de plus les sites américains, asiatiques ou européens. « On observe depuis quelques années l’émergence des commandes sur ces marchés là, commente Teihotu Arles, responsable des centres de tri de l'OPT. Mais les compagnies aériennes ont réduit leurs rotations et les produits périssables sont prioritaires sur les flux, comme chaque année, vaut mieux s’y prendre à l’avance et commander sur des sites métropolitains. »
Prévoir le plus tôt possible, ou passer par Colissimo, Chronopost, ou DHL qui a récupéré le flux de la Fnac. Des services plus rapides, mais également plus chers. « Un certain de nombre de sites asiatiques expédiaient via Singapour Post, mais ce transporteur n’offre plus toujours la destination Polynésie. Il faut savoir que même Collissimo a augmenté ses tarifs d’expédition à destination de la Polynésie et que certains sites ont répercuté cette hausse, précise le responsable. Ce qui peut dissuader certains clients. »
"Tributaire du trafic aérien international"
Pas de changement majeur pour l’instant sur les commandes faites en France et aux Etats-Unis. Fenua shipping, site internet spécialisé en e-shopping, note une reprise importante du trafic avec la métropole depuis août. Même constat du côté de l’OPT. « On est revenu à 90% du flux mensuel avant Covid, soit sur une situation presque régulière sur ces deux origines, indique Teihotu. Par contre, sur l’Allemagne on est tombé à zéro sachant que ça correspondait à 4% de notre trafic, et sur toute la partie Asiatique, on n’est même pas à 30% du trafic que l’on faisait en une année. »
A cela s’ajoute la fermeture du ciel néo-zélandais, qui oblige l’OPT à faire acheminer le courrier par bateau et non plus par avion. « On est vraiment tributaire du trafic aérien international, avant on recevait beaucoup de courriers des Pays Bas, de la Grande Bretagne ou d’autres pays européens qui passaient par la Nouvelle-Zélande et qui aujourd’hui ne nous arrivent non plus par avion mais par bateau, ce qui a perturbé l’ensemble de la chaîne, développe le responsable. Aujourd’hui on les reçoit avec un rythme beaucoup moins soutenu, donc on a du mal à prévoir. On a très peu de visibilité sur ce qui va se passer. »
Suivi en temps réel sur www.farerata.pf
Même cas de figure pour l’export de colis. Tant que la Nouvelle-Zélande sera sous cloche, il y aura toujours des difficultés pour expédier des lettres ou des paquets. Et même combat pour la Nouvelle-Calédonie. « On accepte les colis mais on n’a pas d’avion vers cette destination, sauf une fois de temps en temps, le dernier par le 3 décembre, donc demain c’est le dernier jour pour ceux qui souhaitent expédier un colis là-bas » ajoute Teihotu.
En perspective du réveillon de Noël, l’OPT invite dès lors les usagers à anticiper le plus possible, sans pouvoir donner pour autant de deadline en raison d’une multitude de paramètres imprévisibles. « Ce qui est sûr c’est qu’une commande passée sur un site métropolitain une semaine avant Noël n’arrivera jamais à temps » prévient Teihotu, notamment parce que dans la dernière semaine, les compagnies aériennes embarquent essentiellement des marchandises périssables. L’OPT en profite cependant pour rappeler aux usagers de se référer au site www.farerata.pf pour le suivi en temps réel de leur colis, afin d’avoir « une information au plus près du terrain », et « un maximum de détails ».
Sur les 6 tonnes réceptionnées, 70 % sont déjà traités
« On a doublé les effectifs du service de saisi des colis pour aller plus vite » indique Maheanuu Pihatarioe, receveur du bureau de poste de Papeete. Les avis de mise en instance ne devraient pas tarder à rejoindre leur destinataire. Sur les 6 tonnes de colis et courriers bloqués depuis février et réceptionnés la semaine dernière, déjà un peu plus de 70% ont quitté le centre de tri. En cours d’acheminement, ce sont plus de 8 000 paquets qui ont donc déjà été réceptionnés et 7 000 autres qui sont déjà partis dans les réseaux d’agence. « Ce qu’il reste maintenant c’est le tri dans les bureaux de postes, et l’acheminement par bateau dans les îles, rapporte Teihotu Arles, responsable des centres de tri de l'OPT. On a essayé de mettre les bouchées doubles pour que les destinataires reçoivent leur colis le plus vite possible. » Ainsi, le Tuhaa Pae devrait rallier les Australes dès ce week-end, tandis qu’un autre navire doit rejoindre les Marquises la semaine prochaine. Pas de doute pour le responsable, « la quasi-totalité de ce qui été reçu sera expédié dans les bureaux de postes de Tahiti et des îles dans la semaine. » Pas question pour autant de se ruer sur les bureaux de postes, souligne le responsable. Mieux vaut attendre le numéro de suivi. Tant que les paquets attendus ne sont pas affichés sur le site www.farerata.pf, inutile de se déplacer.
Fenua shipping, un œil avisé sur le e-shopping
Spécialiste du E-shopping en Polynésie, le site Fenua shipping ne passe aucune commande mais offre un regard particulièrement bien renseigné sur les sites de e-commerce efficaces qui livrent toujours en Polynésie. Le site rappelle d'ailleurs que le premier décembre sera la « dernière ligne droite pour commander ses cadeaux et être certain de les recevoir à temps pour Noël ». L’administrateur du site table effectivement sur une dizaine de jours pour l’acheminement du colis en Polynésie avec Colissimo, auxquelles il faut prévoir une marge de « 5 jours en moyenne pour qu’ils soient triés et distribués en boîte postale. »