Le calendrier lunaire hawaiien serait, selon ses adeptes, un outils idéal pour nous adapter aux changements climatiques
PAPEETE, le 22 juillet 2015 - En septembre prochain, des centaines d'experts en savoirs traditionnels des différentes nations du Pacifique se réuniront à Hawaii pour la conférence "Aimalama: Pacific Peoples' Lunar Conference on Climate Change". Le but : utiliser les connaissances ancestrales hawaiiennes, dont le Kaulana Mahina (calendrier lunaire traditionnel), pour lutter contre les conséquences des changements climatiques.
Le réchauffement de la planète et les conséquences imprévisibles que cette évolution va avoir sur le climat va nécessiter la mobilisation de toutes nos ressources pour adapter nos îles et nos modes de vies, en particulier dans les îles du Pacifique, particulièrement vulnérables à la montée des eaux et aux changements des écosystèmes.
L'initiative Aimalama, hébergée à l'Université de Hawai'i dans la Mānoa Hawaiʻinuiākea School of Hawaiian Knowledge (HSHK) a pour but de mobiliser les communautés autochtones de Hawaii et des pays du Pacifique afin d'allier des milliers d'années de savoirs traditionnels et les toutes dernières découvertes et technologies.
Pour sa deuxième édition, la conférence de trois jours qui se déroulera du 25 au 27 septembre 2015 va accentuer les échanges sur le calendrier lunaire hawaiien. L'invité star de la conférence sera le docteur Pualani Kanaka‘ole Kanahele, respecté pour sa pratique de la culture traditionnelle hawaiienne, professeur d'université retraité et fondateur de la Edith Kanaka‘ole Foundation. Il explique que "le calendrier lunaire hawaiien est un savoir qui appartient aux Hawaiiens, mais aussi aux peuples du Pacifique. Il est plus ancien que nous tous. La conférence Aimalama mettra ces savoirs sur le devant de la scène afin de nous permettre de mettre à jour nos connaissances, en créer de nouvelles et les partager avec le monde."
UN CALENDRIER LUNAIRE CONTRE LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE ?
Selon le communiqué annonçant la conférence, le calendrier lunaire Kaulana Mahina est déjà utilisé par les communautés hawaiiennes pour améliorer la productivité agricole, gérer les stocks de pêche et surveiller la santé des forêts et des lagons de leurs îles. Mais il a aussi une application dans la lutte contre les conséquences du changement climatique. Pour Kalei Nu‘uhiwa, expert dans ce calendrier qui co-organise la conférence : "Le Kaulana Mahina est un outil efficace pour établir la base de ce qu'est un environnement en bonne santé. Il permet ensuite de surveiller ses changements quotidiens, saisonniers, annuels et même sur de plus longues périodes. Il est admis que le calendrier lunaire apporte un processus par lequel les changements peuvent être enregistrés et des adaptations essentielles à la survie des communautés peuvent être étudiées. La conférence Aimalama permettra de partager ce savoir avec une plus large audience et de créer un réseau de praticiens à travers le Pacifique qui pourront utiliser cette sagesse au profit de leurs communautés."
La conférence durera trois jours, avec des activités pratiques, dont des visites dans des communautés hawaiiennes. Le prix pour participer : 300 dollars, sans compter le billet d'avion et l'hébergement. Mais à l'issue de la conférence, une publication gratuite partagera les informations présentées lors des différentes interventions et ateliers.
(illustration tirée du blog Count on the moon)
Le réchauffement de la planète et les conséquences imprévisibles que cette évolution va avoir sur le climat va nécessiter la mobilisation de toutes nos ressources pour adapter nos îles et nos modes de vies, en particulier dans les îles du Pacifique, particulièrement vulnérables à la montée des eaux et aux changements des écosystèmes.
L'initiative Aimalama, hébergée à l'Université de Hawai'i dans la Mānoa Hawaiʻinuiākea School of Hawaiian Knowledge (HSHK) a pour but de mobiliser les communautés autochtones de Hawaii et des pays du Pacifique afin d'allier des milliers d'années de savoirs traditionnels et les toutes dernières découvertes et technologies.
Pour sa deuxième édition, la conférence de trois jours qui se déroulera du 25 au 27 septembre 2015 va accentuer les échanges sur le calendrier lunaire hawaiien. L'invité star de la conférence sera le docteur Pualani Kanaka‘ole Kanahele, respecté pour sa pratique de la culture traditionnelle hawaiienne, professeur d'université retraité et fondateur de la Edith Kanaka‘ole Foundation. Il explique que "le calendrier lunaire hawaiien est un savoir qui appartient aux Hawaiiens, mais aussi aux peuples du Pacifique. Il est plus ancien que nous tous. La conférence Aimalama mettra ces savoirs sur le devant de la scène afin de nous permettre de mettre à jour nos connaissances, en créer de nouvelles et les partager avec le monde."
UN CALENDRIER LUNAIRE CONTRE LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE ?
Selon le communiqué annonçant la conférence, le calendrier lunaire Kaulana Mahina est déjà utilisé par les communautés hawaiiennes pour améliorer la productivité agricole, gérer les stocks de pêche et surveiller la santé des forêts et des lagons de leurs îles. Mais il a aussi une application dans la lutte contre les conséquences du changement climatique. Pour Kalei Nu‘uhiwa, expert dans ce calendrier qui co-organise la conférence : "Le Kaulana Mahina est un outil efficace pour établir la base de ce qu'est un environnement en bonne santé. Il permet ensuite de surveiller ses changements quotidiens, saisonniers, annuels et même sur de plus longues périodes. Il est admis que le calendrier lunaire apporte un processus par lequel les changements peuvent être enregistrés et des adaptations essentielles à la survie des communautés peuvent être étudiées. La conférence Aimalama permettra de partager ce savoir avec une plus large audience et de créer un réseau de praticiens à travers le Pacifique qui pourront utiliser cette sagesse au profit de leurs communautés."
La conférence durera trois jours, avec des activités pratiques, dont des visites dans des communautés hawaiiennes. Le prix pour participer : 300 dollars, sans compter le billet d'avion et l'hébergement. Mais à l'issue de la conférence, une publication gratuite partagera les informations présentées lors des différentes interventions et ateliers.
(illustration tirée du blog Count on the moon)