PARIS, 3 avril 2011 (AFP) - Les agences de développement d'applications et de sites web pour l'internet mobile fleurissent en France avec l'essor des smartphones et des tablettes, qui a fait prendre conscience aux entreprises de l'enjeu d'être présentes sur tous les produits de la chaîne.
Le smartphone "devient aussi important qu'un média comme la télé" et "depuis deux ans, toutes les marques et les entreprises se concentrent pour y être présentes, plus ou moins intelligemment", explique Jean-Luc Gémo, PDG du développeur d'applications Forecomm.
Les "applis" dépassent désormais largement le domaine des jeux et des loisirs. Les entreprises veulent aujourd'hui être visibles sur tous les types de support mobiles et font appel à des professionnels qui créent et font vivre leurs applications professionnelles.
Pour les plus anciennes, ces agences ont commencé au début des années 2000 avec des campagnes MMS et SMS, en vendant des sonneries et des logos, mais les évolutions technologiques ont changé la donne.
Ces sociétés "historiques", comme Clicmobile, "ont migré et se sont ouvertes aux médias en favorisant l'interaction de l'image et de la vidéo", explique son PDG Alex Kummermann.
"L'écosystème mobile est devenu mature quand il y a eu en même temps les débits internet suffisants, des appareils adéquats avec les smartphones et les forfaits illimités", explique le Pdg de Backelite, Sébastien Berten.
Les terminaux mobiles sont alors devenus "des canaux de communication et de vente pour de nombreux secteurs: tourisme, distribution, banque, mais également le secteur public", souligne le syndicat professionnel Syntec, ajoutant que "ce phénomène est renforcé par l'apparition des magasins d'applications en ligne".
Depuis, le secteur est en plein essor. Selon une étude du Syntec réalisée fin 2010, le développement d'applications représente 32.000 emplois en France, auxquels il faut ajouter les emplois dédiés chez les opérateurs.
"Dans un écosystème compliqué, nous, on est là pour simplifier", déclare le directeur général d'Airweb, Xavier Debbasch, selon qui l'internet mobile permet aux annonceurs de "faire de la promotion de produits, de la fidélisation ou de la génération de trafic en point de vente".
"Dans 70 à 80% des cas les clients arrivent en disant +je voudrais une application i-phone+", s'amuse le dirigeant de Haïku, Laurent Déméné.
Pour lui, son "métier est d'expliquer (...) qu'il ne faut pas oublier les autres clients", mais au contraire avoir une stratégie avec "une approche globale qui conjugue le développement d'applications avec un site optimisé pour l'ensemble des terminaux", quelque soit la marque ou le système d'exploitation.
Depuis le lancement l'iPhone d'Apple, une avalanche d'appareils et de systèmes d'exploitation (Symbian pour Nokia, Android pour Google, Windows7 pour Microsoft par exemple) a déferlé sur les consommateurs, compliquant la vie des professionnels qui ont dû s'adapter.
Ainsi, quand un éditeur spécialiste de la finance s'est adressé à Airweb, l'agence lui a plutôt proposé d'avoir une application pour les BlackBerry, très répandus chez ces professionnels, "pour être certains de toucher 100% de leur cible".
Par contre, "le journal l'Equipe ne pouvait pas se permettre de n'être visible que sur l'iPhone, mais (se devait de l'être) sur tous les systèmes", selon M. Debbasch.
etr/bpi/dar
Le smartphone "devient aussi important qu'un média comme la télé" et "depuis deux ans, toutes les marques et les entreprises se concentrent pour y être présentes, plus ou moins intelligemment", explique Jean-Luc Gémo, PDG du développeur d'applications Forecomm.
Les "applis" dépassent désormais largement le domaine des jeux et des loisirs. Les entreprises veulent aujourd'hui être visibles sur tous les types de support mobiles et font appel à des professionnels qui créent et font vivre leurs applications professionnelles.
Pour les plus anciennes, ces agences ont commencé au début des années 2000 avec des campagnes MMS et SMS, en vendant des sonneries et des logos, mais les évolutions technologiques ont changé la donne.
Ces sociétés "historiques", comme Clicmobile, "ont migré et se sont ouvertes aux médias en favorisant l'interaction de l'image et de la vidéo", explique son PDG Alex Kummermann.
"L'écosystème mobile est devenu mature quand il y a eu en même temps les débits internet suffisants, des appareils adéquats avec les smartphones et les forfaits illimités", explique le Pdg de Backelite, Sébastien Berten.
Les terminaux mobiles sont alors devenus "des canaux de communication et de vente pour de nombreux secteurs: tourisme, distribution, banque, mais également le secteur public", souligne le syndicat professionnel Syntec, ajoutant que "ce phénomène est renforcé par l'apparition des magasins d'applications en ligne".
Depuis, le secteur est en plein essor. Selon une étude du Syntec réalisée fin 2010, le développement d'applications représente 32.000 emplois en France, auxquels il faut ajouter les emplois dédiés chez les opérateurs.
"Dans un écosystème compliqué, nous, on est là pour simplifier", déclare le directeur général d'Airweb, Xavier Debbasch, selon qui l'internet mobile permet aux annonceurs de "faire de la promotion de produits, de la fidélisation ou de la génération de trafic en point de vente".
"Dans 70 à 80% des cas les clients arrivent en disant +je voudrais une application i-phone+", s'amuse le dirigeant de Haïku, Laurent Déméné.
Pour lui, son "métier est d'expliquer (...) qu'il ne faut pas oublier les autres clients", mais au contraire avoir une stratégie avec "une approche globale qui conjugue le développement d'applications avec un site optimisé pour l'ensemble des terminaux", quelque soit la marque ou le système d'exploitation.
Depuis le lancement l'iPhone d'Apple, une avalanche d'appareils et de systèmes d'exploitation (Symbian pour Nokia, Android pour Google, Windows7 pour Microsoft par exemple) a déferlé sur les consommateurs, compliquant la vie des professionnels qui ont dû s'adapter.
Ainsi, quand un éditeur spécialiste de la finance s'est adressé à Airweb, l'agence lui a plutôt proposé d'avoir une application pour les BlackBerry, très répandus chez ces professionnels, "pour être certains de toucher 100% de leur cible".
Par contre, "le journal l'Equipe ne pouvait pas se permettre de n'être visible que sur l'iPhone, mais (se devait de l'être) sur tous les systèmes", selon M. Debbasch.
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