Londres, Royaume-Uni | AFP | mardi 18/05/2021 - Le bitcoin a perdu plus de 20% de sa valeur en une semaine, poussant certains investisseurs à se demander si la fièvre d'achats de cryptomonnaies depuis plus de six mois commence à retomber.
A environ 45.000 dollars mardi, le bitcoin a effacé plus de 12.000 dollars depuis le début de la semaine précédente, et a plongé de plus de 30% depuis son plus haut historique, à 64.870 dollars le 14 avril.
Dans le sillage du bitcoin, les autres cryptomonnaies ont souffert: l'ethereum, deuxième plus grande cryptomonnaie, a lâché 14% en une semaine et coûte désormais un peu moins de 3.400 dollars. Le dogecoin, cryptomonnaie qui avait capté l'attention du grand public ces dernières semaines, s'éloigne aussi de ses plus hauts historiques.
En tout, la baisse récente des prix a fait disparaître 400 milliards de dollars du marché, qui est désormais évalué à un peu plus de 2.000 milliards de dollars, selon le site Coinbase, qui recense plus de 9.000 cryptomonnaies.
Pour les amateurs de cryptomonnaies, le responsable n'est pas difficile à trouver: le multimilliardaire Elon Musk, après avoir vanté les mérites des cryptomonnaies et investi une partie de la trésorerie de Tesla en bitcoin, refuse désormais les paiements en bitcoin pour ses véhicules électriques, estimant qu'elles sont trop polluantes.
"Il a été une source de volatilité dans les deux sens, à notre avis, s'il se trouve un nouveau passe-temps loin du bitcoin, ce serait mieux pour tout le monde", pestent les analystes du cabinet spécialisé dans les cryptomonnaies ByteTree.
Mais les déboires du bitcoin n'ont pas débuté avec Elon Musk.
"La tendance à la hausse s'est essoufflée il y a quelques temps, même les bonnes nouvelles récentes n'ont pas permis au bitcoin de poursuivre sa hausse", souligne Naeem Aslam, analyste chez AvaTrade.
Reste à savoir si la baisse va se poursuivre. Il y a quelques années, le bitcoin, encore plus volatil à l'époque, avait gagné 1.375% en 2017 avant de chuter de près de 80% en 2018.
Cette volatilité pousse les autorités à inciter à la prudence. Le régulateur américain des marchés, la SEC, a encore appelé début mai "les investisseurs à comprendre que le bitcoin est un investissement très spéculatif" et à "définir le niveau de risque qu'ils sont prêts à accepter" avant de se plonger dans le marché des cryptomonnaies.
Mais tous les observateurs ne parient pas sur une baisse des cours: les analystes de ByteTree estiment ainsi qu'il faudrait s'inquiéter si "le niveau d'activité plongeait sur le réseau bitcoin, comme ça avait été le cas lors des plongeons de 2014 et 2018", ce qui n'est pas le cas pour l'instant.
A environ 45.000 dollars mardi, le bitcoin a effacé plus de 12.000 dollars depuis le début de la semaine précédente, et a plongé de plus de 30% depuis son plus haut historique, à 64.870 dollars le 14 avril.
Dans le sillage du bitcoin, les autres cryptomonnaies ont souffert: l'ethereum, deuxième plus grande cryptomonnaie, a lâché 14% en une semaine et coûte désormais un peu moins de 3.400 dollars. Le dogecoin, cryptomonnaie qui avait capté l'attention du grand public ces dernières semaines, s'éloigne aussi de ses plus hauts historiques.
En tout, la baisse récente des prix a fait disparaître 400 milliards de dollars du marché, qui est désormais évalué à un peu plus de 2.000 milliards de dollars, selon le site Coinbase, qui recense plus de 9.000 cryptomonnaies.
Pour les amateurs de cryptomonnaies, le responsable n'est pas difficile à trouver: le multimilliardaire Elon Musk, après avoir vanté les mérites des cryptomonnaies et investi une partie de la trésorerie de Tesla en bitcoin, refuse désormais les paiements en bitcoin pour ses véhicules électriques, estimant qu'elles sont trop polluantes.
"Il a été une source de volatilité dans les deux sens, à notre avis, s'il se trouve un nouveau passe-temps loin du bitcoin, ce serait mieux pour tout le monde", pestent les analystes du cabinet spécialisé dans les cryptomonnaies ByteTree.
Mais les déboires du bitcoin n'ont pas débuté avec Elon Musk.
"La tendance à la hausse s'est essoufflée il y a quelques temps, même les bonnes nouvelles récentes n'ont pas permis au bitcoin de poursuivre sa hausse", souligne Naeem Aslam, analyste chez AvaTrade.
Reste à savoir si la baisse va se poursuivre. Il y a quelques années, le bitcoin, encore plus volatil à l'époque, avait gagné 1.375% en 2017 avant de chuter de près de 80% en 2018.
Cette volatilité pousse les autorités à inciter à la prudence. Le régulateur américain des marchés, la SEC, a encore appelé début mai "les investisseurs à comprendre que le bitcoin est un investissement très spéculatif" et à "définir le niveau de risque qu'ils sont prêts à accepter" avant de se plonger dans le marché des cryptomonnaies.
Mais tous les observateurs ne parient pas sur une baisse des cours: les analystes de ByteTree estiment ainsi qu'il faudrait s'inquiéter si "le niveau d'activité plongeait sur le réseau bitcoin, comme ça avait été le cas lors des plongeons de 2014 et 2018", ce qui n'est pas le cas pour l'instant.