PARIS, 3 avr 2012 (AFP) - Dès le lendemain de son élection, le prochain président de la République devra réunir les agriculteurs, syndicats et élus pour définir ensemble un "pacte agricole" plus vert, prospère et durable, selon l'appel lancé mardi par le WWF-France.
"En France, une ferme est abandonnée toutes les 25 minutes et toutes les 3 minutes en Europe, cette situation est insupportable", écrivent la présidente de l'association Isabelle Autissier et le directeur général Serge Oru dans leur appel.
Soulignant que le modèle agricole français a été pensé pour les années 1950 et n'est pas adapté aux enjeux du XXIe siècle, les écologistes appellent le futur occupant de l'Elysée "à redonner cohérence à l'économie agricole en mettant fin à un modèle de production sous perfusion pour lequel les Français payent deux fois, pour soutenir d'abord, pour réparer ensuite".
Ils rappellent que l'agriculture paysanne représente près de 15% du vivier des emplois dans le pays et que le chiffre d'affaires du secteur est estimé à 200 milliards d'euros, citant des données de l'INSEE de 2011. "Pourtant, soulignent-ils, le partage des bénéfices n'est pas équitable aujourd'hui", en raison notamment de "l'effet pervers" de certains mécanismes fiscaux.
"Dans le cadre d'une agriculture respectueuse de la biodiversité, de la santé de ceux qui travaillent la terre et de ceux qui s'en nourrissent, nos outils budgétaires et fiscaux, nationaux et européens, doivent désormais viser la réorientation des soutiens en fonction de la qualité du modèle agronomique mis en oeuvre", affirment-ils.
"En France, une ferme est abandonnée toutes les 25 minutes et toutes les 3 minutes en Europe, cette situation est insupportable", écrivent la présidente de l'association Isabelle Autissier et le directeur général Serge Oru dans leur appel.
Soulignant que le modèle agricole français a été pensé pour les années 1950 et n'est pas adapté aux enjeux du XXIe siècle, les écologistes appellent le futur occupant de l'Elysée "à redonner cohérence à l'économie agricole en mettant fin à un modèle de production sous perfusion pour lequel les Français payent deux fois, pour soutenir d'abord, pour réparer ensuite".
Ils rappellent que l'agriculture paysanne représente près de 15% du vivier des emplois dans le pays et que le chiffre d'affaires du secteur est estimé à 200 milliards d'euros, citant des données de l'INSEE de 2011. "Pourtant, soulignent-ils, le partage des bénéfices n'est pas équitable aujourd'hui", en raison notamment de "l'effet pervers" de certains mécanismes fiscaux.
"Dans le cadre d'une agriculture respectueuse de la biodiversité, de la santé de ceux qui travaillent la terre et de ceux qui s'en nourrissent, nos outils budgétaires et fiscaux, nationaux et européens, doivent désormais viser la réorientation des soutiens en fonction de la qualité du modèle agronomique mis en oeuvre", affirment-ils.