Tahiti, le 25 juillet 2020 - Le conseil fédéral du Tavini huiraatira a eu lieu à la salle omnisports de Piafau, à Faa’a samedi toute la journée. Oscar Temaru a annoncé que son parti comptait lancer une pétition pour "la reconnaissance de notre droit de souveraineté". Symboliquement, le lancement de la signature est prévu en face du palais de justice de Papeete d’ici quelques jours.
Le conseil fédéral du Tavini huiraatira, qui rassemble les cadres et présidents de fédération du parti indépendantiste, s’est réuni ce samedi à Faa’a dans la grande salle omnisports de Piafau. Le leader indépendantiste, Oscar Temaru, a notamment annoncé devant les quelques 200 personnes présentes le lancement d’une pétition pour "la reconnaissance de notre droit de souveraineté" dans les jours à venir. Symboliquement, après ses déboires judiciaires récents, le président du Tavini veut lancer la signature de cette pétition devant le palais de justice de Papeete.
"La première partie de cette pétition rappelle la reconnaissance par l’Organisation des Nations Unies de notre droit de souveraineté sur notre pays et de notre droit de propriété sur toutes les ressources de ce pays (…).
La deuxième partie concerne la justice à deux vitesses. Nous voulons être jugés par nos pairs. Avant la colonisation, il y avait une justice dans ce pays, la haute cour tahitienne existait, puis la colonisation est arrivée pour dégager tout cela", a expliqué Oscar Temaru.
Pour le leader indépendantiste, la Polynésie doit avoir son propre ministre de la Justice à l’instar des îles Cook. "Il est très difficile de juger quelqu’un quand on ne connaît pas la culture de ce peuple, avec des idées carrées. (…). Les îles Cook ont un statut d’autonomie, il y a un ministre de la Justice, mais ils ont un autre partenaire, la Nouvelle-Zélande, c’est autre chose, très fairplay. Le temps de la colonisation est terminé." Concernant ses affaires judiciaires avec notamment l’affaire Radio Tefana, Oscar Temaru n’hésite pas à parler de "règlement de compte, c’est un acharnement, il y a un homme à abattre, celui qui a fait inscrire le Pays sur la liste des pays à décoloniser. Personne n’est au-dessus des lois, ni moi, ni les présidents. Est-ce que j’ai commis le crime de lèse-majesté, je n’en sais rien…".
Le conseil fédéral du Tavini huiraatira, qui rassemble les cadres et présidents de fédération du parti indépendantiste, s’est réuni ce samedi à Faa’a dans la grande salle omnisports de Piafau. Le leader indépendantiste, Oscar Temaru, a notamment annoncé devant les quelques 200 personnes présentes le lancement d’une pétition pour "la reconnaissance de notre droit de souveraineté" dans les jours à venir. Symboliquement, après ses déboires judiciaires récents, le président du Tavini veut lancer la signature de cette pétition devant le palais de justice de Papeete.
"La première partie de cette pétition rappelle la reconnaissance par l’Organisation des Nations Unies de notre droit de souveraineté sur notre pays et de notre droit de propriété sur toutes les ressources de ce pays (…).
La deuxième partie concerne la justice à deux vitesses. Nous voulons être jugés par nos pairs. Avant la colonisation, il y avait une justice dans ce pays, la haute cour tahitienne existait, puis la colonisation est arrivée pour dégager tout cela", a expliqué Oscar Temaru.
Pour le leader indépendantiste, la Polynésie doit avoir son propre ministre de la Justice à l’instar des îles Cook. "Il est très difficile de juger quelqu’un quand on ne connaît pas la culture de ce peuple, avec des idées carrées. (…). Les îles Cook ont un statut d’autonomie, il y a un ministre de la Justice, mais ils ont un autre partenaire, la Nouvelle-Zélande, c’est autre chose, très fairplay. Le temps de la colonisation est terminé." Concernant ses affaires judiciaires avec notamment l’affaire Radio Tefana, Oscar Temaru n’hésite pas à parler de "règlement de compte, c’est un acharnement, il y a un homme à abattre, celui qui a fait inscrire le Pays sur la liste des pays à décoloniser. Personne n’est au-dessus des lois, ni moi, ni les présidents. Est-ce que j’ai commis le crime de lèse-majesté, je n’en sais rien…".
Sénatoriales
Outre le lancement de cette pétition, le Tavini huiraatira s’est également penché sur les futures élections sénatoriales qui auront lieu le 27 septembre 2020. "Nous allons sortir plusieurs noms, puis ce sera un comité restreint qui fera les analyses", confie Oscar Temaru, qui aimerait bien qu’en plus d’un député à l’Assemblée Nationale, le Tavini ait également un représentant au Palais du Luxembourg. Les noms devraient être connus "dans la semaine", précise Valentina Cross, à la fin de cette journée de conseil.
Concernant d’éventuelles alliances notamment avec le Tahoera'a et son Amuitahira'a, de prime abord, cela ne semble pas à l’heure du jour. "Ce n’est pas uniquement des règles mathématiques et des alliances comme cela sans lendemain, il faut vraiment voir un positionnement sur du long terme et aujourd’hui, les têtes des deux grands partis ne discutent pas beaucoup", explique l’ancien sénateur Richard Tuheiava.
Concernant d’éventuelles alliances notamment avec le Tahoera'a et son Amuitahira'a, de prime abord, cela ne semble pas à l’heure du jour. "Ce n’est pas uniquement des règles mathématiques et des alliances comme cela sans lendemain, il faut vraiment voir un positionnement sur du long terme et aujourd’hui, les têtes des deux grands partis ne discutent pas beaucoup", explique l’ancien sénateur Richard Tuheiava.