Tahiti, le 16 août 2021 – Le Shen Gang Shun 1, échoué depuis mars 2020 sur l’atoll de Arutua aux Tuamotu, a été retourné et déplacé par la forte houle vendredi dernier. La Direction polynésienne des affaires maritime (DPAM) va envoyer une mission sur place pour évaluer la situation.
Vendredi dernier, l’épave du thonier chinois échoué depuis mars 2020 sur l'atoll de Arutua aux Tuamotu s’est retrouvée couchée sur le côté et déplacée d'une soixantaine de mètres en raison de la forte houle, a constaté un pêcheur de l’atoll, Raimana Maout, photos publiées sur le réseau social Facebook à l'appui. Une vidéo du témoin montre que des cordages se sont retrouvés coincés dans les coraux, mais le pêcheur affirme dans sa publication que des nylons de pêche, bouées, plaques de fibre de verre ou encore vêtements de l’équipage auraient également été expulsés du navire vers le lagon. Il évoque par ailleurs une "odeur de gazole" à proximité de l’épave.
Mission sur place
Contactée, la Direction polynésienne des affaires maritime (DPAM) indique avoir sollicité ce week-end un thonier situé sur la zone, qui a été dérouté pour constater la réaction du navire échoué à la forte houle. La DPAM a d'ores et déjà prévu une mission sur place pour évaluer la situation et constater les dégâts éventuels. Toujours en contact avec le propriétaire du navire, qui a annoncé aux autorités du Pays qu'il allait mobiliser des moyens pour s'occuper de l'épave, la DPAM a également lancé une consultation pour une opération de démantèlement et de dépollution du navire. La clôture des offres était fixée à ce lundi et l'ouverture des plis à mercredi. Une solution de repli en cas d'inaction du propriétaire…
Le Shen Gang Shun 1 est échoué sur un platier dans une zone isolée depuis le 21 mars 2020. L'accès à l’épave pour des opérations de démantèlement s'avère toujours extrêmement compliqué. Une première opération de dépollution a été menée difficilement. En avril dernier, Tahiti Infos s’était procuré un document confidentiel édité par l’assureur du thonier. Il indiquait que près de 200 tonnes de gazole marin et de l’hydrogène sulfuré, un gaz toxique, restaient toujours cloisonnés à bord de l’épave. Il y a deux mois, la Fape (Fédération des associations de protection de l’environnement) avait également adressé une lettre de mise en demeure au Pays pour qu’il procède au démantèlement du navire.
Vendredi dernier, l’épave du thonier chinois échoué depuis mars 2020 sur l'atoll de Arutua aux Tuamotu s’est retrouvée couchée sur le côté et déplacée d'une soixantaine de mètres en raison de la forte houle, a constaté un pêcheur de l’atoll, Raimana Maout, photos publiées sur le réseau social Facebook à l'appui. Une vidéo du témoin montre que des cordages se sont retrouvés coincés dans les coraux, mais le pêcheur affirme dans sa publication que des nylons de pêche, bouées, plaques de fibre de verre ou encore vêtements de l’équipage auraient également été expulsés du navire vers le lagon. Il évoque par ailleurs une "odeur de gazole" à proximité de l’épave.
Mission sur place
Contactée, la Direction polynésienne des affaires maritime (DPAM) indique avoir sollicité ce week-end un thonier situé sur la zone, qui a été dérouté pour constater la réaction du navire échoué à la forte houle. La DPAM a d'ores et déjà prévu une mission sur place pour évaluer la situation et constater les dégâts éventuels. Toujours en contact avec le propriétaire du navire, qui a annoncé aux autorités du Pays qu'il allait mobiliser des moyens pour s'occuper de l'épave, la DPAM a également lancé une consultation pour une opération de démantèlement et de dépollution du navire. La clôture des offres était fixée à ce lundi et l'ouverture des plis à mercredi. Une solution de repli en cas d'inaction du propriétaire…
Le Shen Gang Shun 1 est échoué sur un platier dans une zone isolée depuis le 21 mars 2020. L'accès à l’épave pour des opérations de démantèlement s'avère toujours extrêmement compliqué. Une première opération de dépollution a été menée difficilement. En avril dernier, Tahiti Infos s’était procuré un document confidentiel édité par l’assureur du thonier. Il indiquait que près de 200 tonnes de gazole marin et de l’hydrogène sulfuré, un gaz toxique, restaient toujours cloisonnés à bord de l’épave. Il y a deux mois, la Fape (Fédération des associations de protection de l’environnement) avait également adressé une lettre de mise en demeure au Pays pour qu’il procède au démantèlement du navire.