Depuis fin février 2015, des rencontres sont mises en place avec le gouvernement pour discuter sur l'avenir de la PSG et notamment de la retraite. Le constat que tire le SDIRAF est très alarmant quant à l'avenir des retraites notamment.
PAPEETE, le 10/08/2015 - Le syndicat des retraités présidé par Emile Vernier tire un constat très alarmant quant à l'avenir des retraites en Polynésie. Ils ont émis ce matin plusieurs idées qui pourraient éviter la fin de la caisse retraite dans les années à venir. Une marche sera organisée le 22 août pour se rendre à la présidence.
"La caisse Retraite à la CPS s'enfonce de plus en plus", c'est le constat que dresse le Syndicat pour la Défense des Retraités Actuels et Futurs (SDIRAF).
C'est la raison pour laquelle, le 22 août, le SDIRAF appelle toutes celles et ceux qui se sentent concernés par l'avenir de la retraite à une réunion à partir de 8h30, dans la salle catholique en face de l'école de la Mission. Une marche suivra à 9h30, jusqu'à la Présidence où les responsables seront reçus par le président Edouard Fritch.
Une annonce faite ce matin lors d'une conférence de presse. Son président Emile Vernier expliquait son inquiétude quant à l'avenir de cette caisse, si aucun effort n'est trouvé de sitôt. Selon le SDIRAF, "en 10 ans, les ressources de la retraite ont augmenté de 81 % quand les dépenses ont aussi augmenté de 120 %".
"Depuis 2009, le décalage de mise en application des réformes de la retraite et l'effondrement des masses salariales ont généré un déficit cumulé de 23,5 milliards de francs Pacifiques", explique Emile Vernier.
Si la tendance ne s'inverse pas, les cotisations, selon le SDIRAF, ne suffiront plus à payer les pensions de retraite. "Les salariés qui vont prendre leur retraite dans les mois ou les années qui viennent, n'auront peut-être que la moitié de leur pension", déplore Emile Vernier.
Plusieurs causes sont misent en avant, à commencer par les décisions prises depuis quelques années par les gouvernements successifs. "Il faut que notre régime soit pérennisé sur au moins 15 ans. Et pendant ce laps de temps, on réfléchit sur un système qui pourrait sauver cette caisse."
Autre solution proposée par le SDIRAF, la création de 20 000 emplois, "là on ne changerait rien et tout irait bien". Cotiser plus longtemps, non plus sur 35 ans mais sur 40 ans, "je suis désolé de le dire pour les futurs retraités mais ce n'est pas le SDIRAF qui est responsable de cette situation. Il y a eu des rapports et des audits qui ont tiré la sonnette d'alarme mais les décideurs (gouvernement et les décideurs de la CPS) n'ont pas tenu compte de ça et aujourd'hui on paie les pots cassés", regrette Emile Vernier.
Concernant cette fois-ci la dette du Pays pour la caisse de solidarité "Te Autae'aera'a", le SDIRAF demande au Pays le remboursement anticipé des sommes dues par "Te Autae'aera'a". "Ils l'ont fait pour le FIP et bien qu'il fasse aussi pour les retraites".
Et enfin, le SDIRAF revient aussi sur la cotisation des élus de ce Pays. "C'est un minimum d'honnêteté. La CPS est un régime obligatoire, pourquoi ces élus-là ne cotisent pas à la CPS ? Je dis qu'ils se foutent de la CPS." Emile Vernier qui demande au Président du Pays de changer cela, "s'ils veulent continuer à toucher leurs pensions qu'ils ont à l'assurance et bien qu'ils le fassent mais comme une retraite complémentaire."
Le SDIRAF qui souhaite également que les retraités fassent partie du Conseil d'Administration de la CPS.
"La caisse Retraite à la CPS s'enfonce de plus en plus", c'est le constat que dresse le Syndicat pour la Défense des Retraités Actuels et Futurs (SDIRAF).
C'est la raison pour laquelle, le 22 août, le SDIRAF appelle toutes celles et ceux qui se sentent concernés par l'avenir de la retraite à une réunion à partir de 8h30, dans la salle catholique en face de l'école de la Mission. Une marche suivra à 9h30, jusqu'à la Présidence où les responsables seront reçus par le président Edouard Fritch.
Une annonce faite ce matin lors d'une conférence de presse. Son président Emile Vernier expliquait son inquiétude quant à l'avenir de cette caisse, si aucun effort n'est trouvé de sitôt. Selon le SDIRAF, "en 10 ans, les ressources de la retraite ont augmenté de 81 % quand les dépenses ont aussi augmenté de 120 %".
"Depuis 2009, le décalage de mise en application des réformes de la retraite et l'effondrement des masses salariales ont généré un déficit cumulé de 23,5 milliards de francs Pacifiques", explique Emile Vernier.
Si la tendance ne s'inverse pas, les cotisations, selon le SDIRAF, ne suffiront plus à payer les pensions de retraite. "Les salariés qui vont prendre leur retraite dans les mois ou les années qui viennent, n'auront peut-être que la moitié de leur pension", déplore Emile Vernier.
Plusieurs causes sont misent en avant, à commencer par les décisions prises depuis quelques années par les gouvernements successifs. "Il faut que notre régime soit pérennisé sur au moins 15 ans. Et pendant ce laps de temps, on réfléchit sur un système qui pourrait sauver cette caisse."
Autre solution proposée par le SDIRAF, la création de 20 000 emplois, "là on ne changerait rien et tout irait bien". Cotiser plus longtemps, non plus sur 35 ans mais sur 40 ans, "je suis désolé de le dire pour les futurs retraités mais ce n'est pas le SDIRAF qui est responsable de cette situation. Il y a eu des rapports et des audits qui ont tiré la sonnette d'alarme mais les décideurs (gouvernement et les décideurs de la CPS) n'ont pas tenu compte de ça et aujourd'hui on paie les pots cassés", regrette Emile Vernier.
Concernant cette fois-ci la dette du Pays pour la caisse de solidarité "Te Autae'aera'a", le SDIRAF demande au Pays le remboursement anticipé des sommes dues par "Te Autae'aera'a". "Ils l'ont fait pour le FIP et bien qu'il fasse aussi pour les retraites".
Et enfin, le SDIRAF revient aussi sur la cotisation des élus de ce Pays. "C'est un minimum d'honnêteté. La CPS est un régime obligatoire, pourquoi ces élus-là ne cotisent pas à la CPS ? Je dis qu'ils se foutent de la CPS." Emile Vernier qui demande au Président du Pays de changer cela, "s'ils veulent continuer à toucher leurs pensions qu'ils ont à l'assurance et bien qu'ils le fassent mais comme une retraite complémentaire."
Le SDIRAF qui souhaite également que les retraités fassent partie du Conseil d'Administration de la CPS.