Londres, Royaume-Uni | AFP | mercredi 20/10/2021 - Après l'Australie et le Japon, le Royaume-Uni a annoncé mercredi un accord commercial post-Brexit avec la Nouvelle-Zélande, renforçant ses liens commerciaux dans la région indo-pacifique et son ambition d'intégrer le traité commercial transpacifique.
Cet accord s'est concrétisé mercredi lors d'un appel vidéo entre le Premier ministre britannique Boris Johnson et son homologue néo-zélandaise Jacinda Ardern, a annoncé le ministère du commerce extérieur britannique dans un communiqué.
"C'est un excellent accord commercial pour le Royaume-Uni, qui cimente notre longue amitié avec la Nouvelle-Zélande et renforce nos liens avec la région indo-pacifique", a salué Boris Johnson, cité dans le communiqué.
Le Royaume-Uni espère notamment qu'il contribuera à lui ouvrir les portes du partenariat de libre-échange transpacifique (CPTPP), "une zone de libre échange rassemblant 11 nations, au PIB de 8.400 milliards de dollars en 2020", selon le communiqué du gouvernement.
Signé notamment par la Nouvelle-Zélande, l'Australie ou encore le Canada et le Japon, c'est le plus important pacte de libre-échange de la région. Le Royaume-Uni a formellement demandé à le rejoindre en février dernier.
Depuis sa sortie de l'Union européenne, devenue réalité au 1er janvier, Londres a conclu des accords commerciaux avec l'UE, le Japon et l'Australie, ou encore avec des pays européens non-membres de l'UE, la Norvège, l'Islande et le Liechtenstein.
Le pays a officiellement lancé début octobre les négociations pour un accord de libre-échange avec les six pays arabes du Golfe et cherche aussi à renforcer ses liens commerciaux avec les Etats-Unis, sans avoir pu décrocher pour l'heure de promesse de Washington.
L'accord conclu mercredi avec la Nouvelle-Zélande "réduira la paperasserie pour les entreprises, mettra fin aux droits de douane sur les exportations britanniques et créera de nouvelles opportunités pour les entreprises de technologie et de services", selon le gouvernement britannique qui rappelle que le commerce avec Wellington a représenté 2,3 milliards de livres l'an dernier.
Mais l'opposition travailliste a dénoncé un accord qui ne profite "qu'aux méga-corporations qui font tourner les fermes de viandes et de lait de Nouvelle-Zélande", au dépens des fermiers britanniques.
"Pour l'emploi, la croissance et les exportations britanniques, cet accord est un nouvel échec massif", a réagi la responsable travailliste du commerce international, Emily Thornberry, dans un communiqué.
Cet accord s'est concrétisé mercredi lors d'un appel vidéo entre le Premier ministre britannique Boris Johnson et son homologue néo-zélandaise Jacinda Ardern, a annoncé le ministère du commerce extérieur britannique dans un communiqué.
"C'est un excellent accord commercial pour le Royaume-Uni, qui cimente notre longue amitié avec la Nouvelle-Zélande et renforce nos liens avec la région indo-pacifique", a salué Boris Johnson, cité dans le communiqué.
Le Royaume-Uni espère notamment qu'il contribuera à lui ouvrir les portes du partenariat de libre-échange transpacifique (CPTPP), "une zone de libre échange rassemblant 11 nations, au PIB de 8.400 milliards de dollars en 2020", selon le communiqué du gouvernement.
Signé notamment par la Nouvelle-Zélande, l'Australie ou encore le Canada et le Japon, c'est le plus important pacte de libre-échange de la région. Le Royaume-Uni a formellement demandé à le rejoindre en février dernier.
Depuis sa sortie de l'Union européenne, devenue réalité au 1er janvier, Londres a conclu des accords commerciaux avec l'UE, le Japon et l'Australie, ou encore avec des pays européens non-membres de l'UE, la Norvège, l'Islande et le Liechtenstein.
Le pays a officiellement lancé début octobre les négociations pour un accord de libre-échange avec les six pays arabes du Golfe et cherche aussi à renforcer ses liens commerciaux avec les Etats-Unis, sans avoir pu décrocher pour l'heure de promesse de Washington.
L'accord conclu mercredi avec la Nouvelle-Zélande "réduira la paperasserie pour les entreprises, mettra fin aux droits de douane sur les exportations britanniques et créera de nouvelles opportunités pour les entreprises de technologie et de services", selon le gouvernement britannique qui rappelle que le commerce avec Wellington a représenté 2,3 milliards de livres l'an dernier.
Mais l'opposition travailliste a dénoncé un accord qui ne profite "qu'aux méga-corporations qui font tourner les fermes de viandes et de lait de Nouvelle-Zélande", au dépens des fermiers britanniques.
"Pour l'emploi, la croissance et les exportations britanniques, cet accord est un nouvel échec massif", a réagi la responsable travailliste du commerce international, Emily Thornberry, dans un communiqué.