La principale problématique qui se pose aujourd’hui au Port autonome est son extension, notamment pour accueillir des porte-conteneurs plus importants avec un allongement du quai au long cours et des aménagements du terminal de commerce international.
PAPEETE, le 13 décembre 2018 - Jean-Paul Lecaill, directeur du Port autonome de Papeete, a présenté hier aux autorités du Pays les chantiers en cours et ceux qui sont envisagés sur la structure portuaire. Elargissement de la passe de Papeete, allongement du quai des cargos ou extension du port vers l'est sont autant de projets envisagés pour permettre au port de Papeete de rester l'un des poumons économiques du fenua.
Le Port autonome de Papeete à l'aube de grands bouleversements. Hier Jean-Paul Lecaill, directeur du Port autonome de Papeete, a présenté aux autorités du Pays les réalisations en cours ainsi que les projets envisagés pour les aménagements futurs du port.
Ainsi la principale problématique qui se pose aujourd’hui au Port autonome est son extension, notamment pour accueillir des porte-conteneurs plus importants avec un allongement du quai au long cours et des aménagements du terminal de commerce international. Ainsi un premier scénario imaginé par le Port autonome implique un élargissement et un approfondissement de la passe. "On a une profondeur de 13 mètres qu'il faudrait que l'on approfondisse jusqu'à 14,5 mètres. On songe aussi à l'élargissement de cette passe pour que ces bateaux puissent entrer sans avoir de souci", a expliqué Edouard Fritch, président de la Polynésie française. Avant d'ajouter, "on éviterait ainsi que ces porteconteneurs descendent jusqu'à Auckland pour débarquer leurs boîtes. Ce qui causerait des coûts supplémentaires pour le consommateur polynésien."
A noter que Stéphane Mercadal, directeur général de CMA CGM, avait alerté les autorités sur la problématique du tirant d'eau de la passe de Papeete, qui est trop petit pour les porte-conteneurs qui sont de plus en plus gros. "En conséquence, la taille des navires est limitée, les navires du service OVSA (Oceania Vessel Sharing Agreement) de Hamburg Sür, Hapag-Lloyd et ANL par exemple sont sous-exploités de 25 à 30 % à cause de Papeete. La meilleure option serait, sans doute, dans un premier temps, d'améliorer le tirant d'eau au terminal puis celui de la passe", avait expliqué l'intéressé lors du 5ème forum de l'économie bleue.
Le Port autonome de Papeete à l'aube de grands bouleversements. Hier Jean-Paul Lecaill, directeur du Port autonome de Papeete, a présenté aux autorités du Pays les réalisations en cours ainsi que les projets envisagés pour les aménagements futurs du port.
Ainsi la principale problématique qui se pose aujourd’hui au Port autonome est son extension, notamment pour accueillir des porte-conteneurs plus importants avec un allongement du quai au long cours et des aménagements du terminal de commerce international. Ainsi un premier scénario imaginé par le Port autonome implique un élargissement et un approfondissement de la passe. "On a une profondeur de 13 mètres qu'il faudrait que l'on approfondisse jusqu'à 14,5 mètres. On songe aussi à l'élargissement de cette passe pour que ces bateaux puissent entrer sans avoir de souci", a expliqué Edouard Fritch, président de la Polynésie française. Avant d'ajouter, "on éviterait ainsi que ces porteconteneurs descendent jusqu'à Auckland pour débarquer leurs boîtes. Ce qui causerait des coûts supplémentaires pour le consommateur polynésien."
A noter que Stéphane Mercadal, directeur général de CMA CGM, avait alerté les autorités sur la problématique du tirant d'eau de la passe de Papeete, qui est trop petit pour les porte-conteneurs qui sont de plus en plus gros. "En conséquence, la taille des navires est limitée, les navires du service OVSA (Oceania Vessel Sharing Agreement) de Hamburg Sür, Hapag-Lloyd et ANL par exemple sont sous-exploités de 25 à 30 % à cause de Papeete. La meilleure option serait, sans doute, dans un premier temps, d'améliorer le tirant d'eau au terminal puis celui de la passe", avait expliqué l'intéressé lors du 5ème forum de l'économie bleue.
L'EXTENSION A L'EST DU PORT UNE VISION SUR 15 OU 20 ANS
Un autre scénario est envisagé par la direction du Port autonome pour ces projets d'aménagement : l'extension du port vers l'est. "La passe de Taaone pourrait venir décharger ces conteneurs sur un remblai qui serait fait du côté est du port de Papeete. Le choix n'est pas encore arrêté, et nous attendons le retour des études que nous allons lancées", a expliqué le président du Pays.
"Etendre le port à l'est nous ferait gagner 30 hectares d'espace en plus", a expliqué Jean-Paul Lecaill. Cependant il avoue volontiers qu'il y aurait "des problèmes qu'il ne faut pas négliger sur le plan environnemental. Donc aller dans cette hypothèse c'est quand même compliqué. Et le coût estimé de cette opération s'élève à 30/35 milliards de francs. Mais c'est une vision que nous pouvons avoir pour les 15 à 20 ans à venir", a insisté le directeur du Port autonome. Des études seront réalisées au cours de l'année de 2019 pour déterminer le coût financier, l'impact environnemental et la faisabilité de ces différents projets.
En attendant la concrétisation de ces projets, Jean-Paul Lecaill a tenu également a présenté l'avancée des différents chantiers en cours. Comme par exemple la voie poids lourds du pont de Motu Uta qui permettra aux convois de plus de 35 tonnes de quitter et de rejoindre la zone portuaire. La livraison de l'ouvrage est prévue pour février 2019. Un point a également été fait sur l'avancée des travaux de l'esplanade de la place Jacques Chirac, et notamment des deux restaurants en cours de construction. A l'horizon 2020, un bar, un pa’epa’e surmonté d’une gigantesque pirogue double, des gradins en pierre, une scène en plein air et 4 700 mètres carrés de jardins et promenades devraient sortir de terre.
"Etendre le port à l'est nous ferait gagner 30 hectares d'espace en plus", a expliqué Jean-Paul Lecaill. Cependant il avoue volontiers qu'il y aurait "des problèmes qu'il ne faut pas négliger sur le plan environnemental. Donc aller dans cette hypothèse c'est quand même compliqué. Et le coût estimé de cette opération s'élève à 30/35 milliards de francs. Mais c'est une vision que nous pouvons avoir pour les 15 à 20 ans à venir", a insisté le directeur du Port autonome. Des études seront réalisées au cours de l'année de 2019 pour déterminer le coût financier, l'impact environnemental et la faisabilité de ces différents projets.
En attendant la concrétisation de ces projets, Jean-Paul Lecaill a tenu également a présenté l'avancée des différents chantiers en cours. Comme par exemple la voie poids lourds du pont de Motu Uta qui permettra aux convois de plus de 35 tonnes de quitter et de rejoindre la zone portuaire. La livraison de l'ouvrage est prévue pour février 2019. Un point a également été fait sur l'avancée des travaux de l'esplanade de la place Jacques Chirac, et notamment des deux restaurants en cours de construction. A l'horizon 2020, un bar, un pa’epa’e surmonté d’une gigantesque pirogue double, des gradins en pierre, une scène en plein air et 4 700 mètres carrés de jardins et promenades devraient sortir de terre.
PAROLE A
Jean-Paul Lecaill, directeur du Port autonome de Papeete
"Je pense que les installations peuvent être améliorées et qu'elles suffisent aujourd'hui"
Actuellement il y a des projets qui sont déjà lancés comme par exemple la voie de poids lourds à Motu Uta dont la livraison est prévue pour 2019. Il y a aussi les restaurants de la place Jacques Chirac. Et puis les grands projets à venir que nous avons présentés sont liés à l'aménagement du terminal de commerce, au quai au long cours et aux travaux sur la passe. Il y a aussi des études qui doivent être lancées pour l'extension à l'est du port. Doit être lancé aussi l'année prochaine le quai de cabotage n°6 pour gagner de la place pour les caboteurs. 2019 sera vraiment une année où il faudra nous mobiliser pour lancer les projets. Et puis il y a aussi l'idée de développer les installations actuelles. Je pense qu'elles peuvent être améliorées et qu'elles suffisent pour le commerce que l'on connait aujourd'hui. Coût estimé de l'opération 6 milliards de francs. Mais dans cette hypothèse on est sur des échéances à court terme, soit pour les trois, quatre prochaines années.
"Je pense que les installations peuvent être améliorées et qu'elles suffisent aujourd'hui"
Actuellement il y a des projets qui sont déjà lancés comme par exemple la voie de poids lourds à Motu Uta dont la livraison est prévue pour 2019. Il y a aussi les restaurants de la place Jacques Chirac. Et puis les grands projets à venir que nous avons présentés sont liés à l'aménagement du terminal de commerce, au quai au long cours et aux travaux sur la passe. Il y a aussi des études qui doivent être lancées pour l'extension à l'est du port. Doit être lancé aussi l'année prochaine le quai de cabotage n°6 pour gagner de la place pour les caboteurs. 2019 sera vraiment une année où il faudra nous mobiliser pour lancer les projets. Et puis il y a aussi l'idée de développer les installations actuelles. Je pense qu'elles peuvent être améliorées et qu'elles suffisent pour le commerce que l'on connait aujourd'hui. Coût estimé de l'opération 6 milliards de francs. Mais dans cette hypothèse on est sur des échéances à court terme, soit pour les trois, quatre prochaines années.
