Ce financement nouveau permettra entre autres à la Polynésie française de mener à bien les opérations de construction de logements sociaux programmées dans le cadre du budget 2016.
PAPEETE, le 29 juillet 2016. Le Pays emprunte un milliard de Fcfp à la banque Socredo, pour compléter son plan de financement de l’exercice 2016. Cette somme servira à financer principalement le logement social.
Le vice-président en charge du budget et des finances, Nuihau Laurey, et le directeur général de la Banque Socredo, James Estall, ont signé, vendredi matin, un contrat d’emprunt, pour un montant total d’un milliard de Fcfp. Le prêt a été convenu sur 10 ans au taux fixe de 2,3 %.
Le vice-président et le représentant de la Socredo se sont félicités de ce retour de la banque locale, pour la deuxième année consécutive, au financement des investissements de la Polynésie française.
Comme depuis 2014, les offres de financement sur l’année 2016 couvrent la totalité des besoins du Pays. Au 1er août 2016, l’encours de la dette totale du Pays s’établira à 89,696 milliards de Fcfp, avant de s’établir à 89,1 milliards Fcfp au 31 décembre 2016. La dette déjà contractée auprès de la Banque Socredo, s’établit à 5,311 milliards Fcfp, soit 5,81 % de la dette de la Polynésie française.
"On sort de sept années de déclin économique. La machine économique reprend son activité", a commenté Nuihau Laurey. "Vu le contexte mondiale, on reste prudent mais la politique économique mise en place, avec le plan d'investissement massif notamment, commence à porter ses fruits".
"Les investissements publics et privés ont retrouvé leur niveau d'avant la crise de 2008. C'est le résultat d'une politique publique assez vertueuse", avait commenté jeudi, Thierry Paulais, le directeur de l'Agence française de développement, bailleurs de fonds de la Polynésie, lors de la présentation de la situation économique de 2015 par le Cérom (Comptes économiques rapides de l'Outre-mer). "La capacité d'emprunt s'est améliorée en raison notamment des efforts de gestion et d'assainissement des comptes du Pays. J'ai l'impression que ce sera encore meilleur en 2016."
Le Pays est satisfait du taux d'intérêt obtenu par le Pays. "La situation est plus favorable que les années précédentes pour négocier les taux d'intérêt", décrit Nuihau Laurey."Il y a trois ans quand j'allais négocier à Paris avec les financements obligataires, ce sont des taux d'intérêt à plus de 4% qui nous étaient proposés. Le contexte a changé depuis".
En avril dernier, le Pays a signé un protocole d’adhésion au capital de l’Agence France Locale (AFL), banque française créée et pilotée par des collectivités territoriales afin de disposer d’un accès sécurisé à la liquidité financière. Ce nouveau partenaire financier est venu compléter le nombre de prêteurs comme l’Agence française de développement (AFD), la Caisse des dépôts et consignations (CDC) ou de banques privées telles que la BPCE, la Socredo ou la Banque de Polynésie.
Le vice-président en charge du budget et des finances, Nuihau Laurey, et le directeur général de la Banque Socredo, James Estall, ont signé, vendredi matin, un contrat d’emprunt, pour un montant total d’un milliard de Fcfp. Le prêt a été convenu sur 10 ans au taux fixe de 2,3 %.
Le vice-président et le représentant de la Socredo se sont félicités de ce retour de la banque locale, pour la deuxième année consécutive, au financement des investissements de la Polynésie française.
Comme depuis 2014, les offres de financement sur l’année 2016 couvrent la totalité des besoins du Pays. Au 1er août 2016, l’encours de la dette totale du Pays s’établira à 89,696 milliards de Fcfp, avant de s’établir à 89,1 milliards Fcfp au 31 décembre 2016. La dette déjà contractée auprès de la Banque Socredo, s’établit à 5,311 milliards Fcfp, soit 5,81 % de la dette de la Polynésie française.
"On sort de sept années de déclin économique. La machine économique reprend son activité", a commenté Nuihau Laurey. "Vu le contexte mondiale, on reste prudent mais la politique économique mise en place, avec le plan d'investissement massif notamment, commence à porter ses fruits".
"Les investissements publics et privés ont retrouvé leur niveau d'avant la crise de 2008. C'est le résultat d'une politique publique assez vertueuse", avait commenté jeudi, Thierry Paulais, le directeur de l'Agence française de développement, bailleurs de fonds de la Polynésie, lors de la présentation de la situation économique de 2015 par le Cérom (Comptes économiques rapides de l'Outre-mer). "La capacité d'emprunt s'est améliorée en raison notamment des efforts de gestion et d'assainissement des comptes du Pays. J'ai l'impression que ce sera encore meilleur en 2016."
Le Pays est satisfait du taux d'intérêt obtenu par le Pays. "La situation est plus favorable que les années précédentes pour négocier les taux d'intérêt", décrit Nuihau Laurey."Il y a trois ans quand j'allais négocier à Paris avec les financements obligataires, ce sont des taux d'intérêt à plus de 4% qui nous étaient proposés. Le contexte a changé depuis".
En avril dernier, le Pays a signé un protocole d’adhésion au capital de l’Agence France Locale (AFL), banque française créée et pilotée par des collectivités territoriales afin de disposer d’un accès sécurisé à la liquidité financière. Ce nouveau partenaire financier est venu compléter le nombre de prêteurs comme l’Agence française de développement (AFD), la Caisse des dépôts et consignations (CDC) ou de banques privées telles que la BPCE, la Socredo ou la Banque de Polynésie.