Tahiti, le 30 décembre 2019 - Un appel à candidature est ouvert pour l’exploitation du massif domanial de Pins des caraïbes de Raiatea.
Un avis d’appel public à la concurrence publié au journal officiel du 27 décembre invite à se manifester les candidats pour la "mise en valeur pérenne des peuplements de Pinus domaniaux" à Raiatea.
Cette île des Raromatai présente un massif forestier d’un peu plus de 800 hectares de Pinus caribaea, essentiellement planté sur du foncier privé. L’appel à candidature publié par la cellule Forêts et aménagement rural de la direction de l’Agriculture concerne les 125 hectares de gisement sylvicole du domaine public.
La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 14 février 2020.
L’exploitation de cette ressource sylvicole de Raiatea est prévue à raison de l'abattage d’un trentième du massif domanial par an afin de permettre un repeuplement de la ressource pendant son exploitation. Elle devrait permettre, sur ce principe durable, la production annuelle de 1 200 mètres cubes de bois commercialisable. Cette production est destinée au marché local dont le besoin annuel en bois de construction est de l’ordre de 30 000 mètres cubes.
Le domaine forestier polynésien de Pins des caraïbes a une quarantaine d'années. Il est aujourd'hui à maturité. Planté dans les années 70 par le département de la forêt et de la gestion de l’espace rural du SDR, dans une optique de protection des sols en montagne, ce programme visait aussi à couvrir, au moins en partie, les besoins du marché intérieur en bois d’œuvre.
Sur l’ensemble du territoire, la ressource exploitable en Pins des caraïbes couvre près de 2 000 hectares, répartie entre les Marquises (39%), les îles Sous-le-vent (31%), les îles du Vent (21%) et les Australes (9%). Le bois est de qualité supérieure et présente des propriétés mécaniques exceptionnelles, compte tenu de sa densité.
Entre 2017 et 2019, la production locale de bois commercialisable est passée de 3 000 à 5 000 mètres cubes. L’objectif du Pays à terme est de permettre la production annuelle locale de 15 000 mètres cubes, soit la moitié du besoin annuel en bois de construction. Dans cette perspective, l’exploitation du massif domanial de 900 hectares planté sur le plateau de Tovii, à Nuku Hiva aux Marquises est nécessaire. Un appel public à candidature est en projet pour début 2020, après un précédent lancé en 2017 et déclaré infructueux.
Un avis d’appel public à la concurrence publié au journal officiel du 27 décembre invite à se manifester les candidats pour la "mise en valeur pérenne des peuplements de Pinus domaniaux" à Raiatea.
Cette île des Raromatai présente un massif forestier d’un peu plus de 800 hectares de Pinus caribaea, essentiellement planté sur du foncier privé. L’appel à candidature publié par la cellule Forêts et aménagement rural de la direction de l’Agriculture concerne les 125 hectares de gisement sylvicole du domaine public.
La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 14 février 2020.
L’exploitation de cette ressource sylvicole de Raiatea est prévue à raison de l'abattage d’un trentième du massif domanial par an afin de permettre un repeuplement de la ressource pendant son exploitation. Elle devrait permettre, sur ce principe durable, la production annuelle de 1 200 mètres cubes de bois commercialisable. Cette production est destinée au marché local dont le besoin annuel en bois de construction est de l’ordre de 30 000 mètres cubes.
Le domaine forestier polynésien de Pins des caraïbes a une quarantaine d'années. Il est aujourd'hui à maturité. Planté dans les années 70 par le département de la forêt et de la gestion de l’espace rural du SDR, dans une optique de protection des sols en montagne, ce programme visait aussi à couvrir, au moins en partie, les besoins du marché intérieur en bois d’œuvre.
Sur l’ensemble du territoire, la ressource exploitable en Pins des caraïbes couvre près de 2 000 hectares, répartie entre les Marquises (39%), les îles Sous-le-vent (31%), les îles du Vent (21%) et les Australes (9%). Le bois est de qualité supérieure et présente des propriétés mécaniques exceptionnelles, compte tenu de sa densité.
Entre 2017 et 2019, la production locale de bois commercialisable est passée de 3 000 à 5 000 mètres cubes. L’objectif du Pays à terme est de permettre la production annuelle locale de 15 000 mètres cubes, soit la moitié du besoin annuel en bois de construction. Dans cette perspective, l’exploitation du massif domanial de 900 hectares planté sur le plateau de Tovii, à Nuku Hiva aux Marquises est nécessaire. Un appel public à candidature est en projet pour début 2020, après un précédent lancé en 2017 et déclaré infructueux.