PAPEETE, mercredi 3 avril 2013. Un article publié par le quotidien Le Monde ce mercredi 3 avril et diffusé sur le site Internet du journal évoque une enquête judiciaire en cours au sein même du Palais de justice de Papeete qui sème le trouble entre magistrats. Les envoyés spéciaux du journal national, Gérard Davet et Fabrice Lhomme ont eu en mains le courrier émanant d’un magistrat de Papeete transmis à la Garde des Sceaux Christiane Taubira ainsi qu’à l’Union syndicale des magistrats (USM) où il dénonce «être la cible d'un détournement de procédure destiné à l’impliquer, ainsi que certains de ses collègues, dans une affaire de corruption visant l'homme d'affaires Bill Ravel. Ils craignent de se voir reprocher leurs relations amicales avec M. Ravel, immortalisées par des photos aux mains des juges» selon l’article du Monde.
Les courriers signés du substitut du procureur André Frémont et adressés le 12 mars dernier à Christiane Taubira et à l’USM expliquent que des enquêtes ont été menées, à son insu, sur l’ensemble de ses comptes bancaires et le recensement de communications téléphoniques professionnelles et privées. Il évoque ainsi des actions de harcèlement à son encontre depuis un an «de la part de ses collègues juges d’instruction ainsi que du procureur de la République de Papeete». L’homme d’affaires Bill Ravel, 72 ans, a été mis en examen en novembre dernier pour corruption active et trafic d’influence. Incarcéré en détention provisoire à la prison de Nuutania le 2 novembre dernier, il n’a été libéré qu’à la fin du mois de décembre. Au cours de l’instruction judiciaire de cette affaire tentaculaire qui a vu la mise en examen d’un représentant de l’assemblée de Polynésie française Jean-Christophe Bouissou, mi janvier puis du ministre en exercice de l’équipement, James Salmon mi février, d’autres figures de notables sont apparues. Selon nos confrères du Monde «les juges ont saisi des photographies sur lesquelles l'on voit M. Ravel en compagnie de nombreux notables locaux, dont certains magistrats en poste à Papeete, invités à déjeuner dans sa luxueuse propriété». Y aurait-il eu collusion ?
Les courriers signés du substitut du procureur André Frémont et adressés le 12 mars dernier à Christiane Taubira et à l’USM expliquent que des enquêtes ont été menées, à son insu, sur l’ensemble de ses comptes bancaires et le recensement de communications téléphoniques professionnelles et privées. Il évoque ainsi des actions de harcèlement à son encontre depuis un an «de la part de ses collègues juges d’instruction ainsi que du procureur de la République de Papeete». L’homme d’affaires Bill Ravel, 72 ans, a été mis en examen en novembre dernier pour corruption active et trafic d’influence. Incarcéré en détention provisoire à la prison de Nuutania le 2 novembre dernier, il n’a été libéré qu’à la fin du mois de décembre. Au cours de l’instruction judiciaire de cette affaire tentaculaire qui a vu la mise en examen d’un représentant de l’assemblée de Polynésie française Jean-Christophe Bouissou, mi janvier puis du ministre en exercice de l’équipement, James Salmon mi février, d’autres figures de notables sont apparues. Selon nos confrères du Monde «les juges ont saisi des photographies sur lesquelles l'on voit M. Ravel en compagnie de nombreux notables locaux, dont certains magistrats en poste à Papeete, invités à déjeuner dans sa luxueuse propriété». Y aurait-il eu collusion ?
