Islamabad, Pakistan | AFP | lundi 27/03/2017 - Le Pakistan a annoncé s'être lancé dans la construction d'une barrière le long de sa frontière avec l'Afghanistan afin d'entraver le déplacement des insurgés armés, une initiative vivement critiquée par Kaboul.
Les deux pays sont séparés par une frontière de 2.400 kilomètre nommée la Ligne Durand, du nom d'un diplomate britannique l'ayant tracée en 1896, et contestée par Kaboul qui ne la reconnaît pas comme frontière internationale.
Cette ligne traverse des territoires habités des deux côtés par des communautés pachtounes.
Afghanistan et Pakistan s'accusent mutuellement d'abriter des insurgés pour mener des attaques transfrontalières par leur intermédiaire.
L'an passé, le Pakistan a achevé de creuser une tranchée de 1.100 km le long de la partie méridionale de la frontière. La portion actuellement en train d'être dotée d'une barrière commence dans les zones tribales septentrionales de Mohmand et Bajaur, où les travaux ont débuté ce week-end selon l'armée pakistanaise.
"C'est la première fois que nous commençons la construction officielle d'une barrière avec le soutien du gouvernement. Les efforts précédents (...) étaient de nature locale," a précisé lundi une source au sein des services de sécurité.
"Une surveillance technique supplémentaire" sera mise en place, a indiqué l'armée dans un communiqué, sans plus de précisions.
Un porte-parole du ministère afghan de l'Intérieur, Najib Danish, a dénoncé cette décision tout en affirmant que son gouvernement n'avait pas encore constaté de travaux en cours.
"Nous n'avons vu aucun signe de construction de clôtures le long de la frontière. Mais cela ne règle pas le problème du terrorisme. Cela ne fera que diviser les gens et nous ne le permettrons pas", a-t-il ajouté.
Les barrières risquent de perturber la vie quotidienne de communautés qui ont toujours vécu à cheval entre les deux pays, avec certaines mosquées et habitations ayant un mur au Pakistan et l'autre en Afghanistan.
Leurs déplacements quotidiens, essentiels pour vivre et travailler, sont désormais soumis à des contrôles plus stricts, via des points de passage officiels où l'attente est souvent longue et les fermetures fréquentes.
La dernière en date, levée la semaine passée, a duré plus d'un mois.
Elle faisait suite à une montée des tensions après que le Pakistan a accusé l'Afghanistan d'abriter sur son sol les auteurs d'une vague d'attentats qui ont coûté la vie à plus de 130 personnes en février.
Les deux pays sont séparés par une frontière de 2.400 kilomètre nommée la Ligne Durand, du nom d'un diplomate britannique l'ayant tracée en 1896, et contestée par Kaboul qui ne la reconnaît pas comme frontière internationale.
Cette ligne traverse des territoires habités des deux côtés par des communautés pachtounes.
Afghanistan et Pakistan s'accusent mutuellement d'abriter des insurgés pour mener des attaques transfrontalières par leur intermédiaire.
L'an passé, le Pakistan a achevé de creuser une tranchée de 1.100 km le long de la partie méridionale de la frontière. La portion actuellement en train d'être dotée d'une barrière commence dans les zones tribales septentrionales de Mohmand et Bajaur, où les travaux ont débuté ce week-end selon l'armée pakistanaise.
"C'est la première fois que nous commençons la construction officielle d'une barrière avec le soutien du gouvernement. Les efforts précédents (...) étaient de nature locale," a précisé lundi une source au sein des services de sécurité.
"Une surveillance technique supplémentaire" sera mise en place, a indiqué l'armée dans un communiqué, sans plus de précisions.
Un porte-parole du ministère afghan de l'Intérieur, Najib Danish, a dénoncé cette décision tout en affirmant que son gouvernement n'avait pas encore constaté de travaux en cours.
"Nous n'avons vu aucun signe de construction de clôtures le long de la frontière. Mais cela ne règle pas le problème du terrorisme. Cela ne fera que diviser les gens et nous ne le permettrons pas", a-t-il ajouté.
Les barrières risquent de perturber la vie quotidienne de communautés qui ont toujours vécu à cheval entre les deux pays, avec certaines mosquées et habitations ayant un mur au Pakistan et l'autre en Afghanistan.
Leurs déplacements quotidiens, essentiels pour vivre et travailler, sont désormais soumis à des contrôles plus stricts, via des points de passage officiels où l'attente est souvent longue et les fermetures fréquentes.
La dernière en date, levée la semaine passée, a duré plus d'un mois.
Elle faisait suite à une montée des tensions après que le Pakistan a accusé l'Afghanistan d'abriter sur son sol les auteurs d'une vague d'attentats qui ont coûté la vie à plus de 130 personnes en février.