Paris, France | AFP | vendredi 13/11/2020 - Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, affirme vendredi dans un entretien à L'Humanité qu'une candidature communiste à la présidentielle de 2022 ne serait "pas une surprise", quelques jours après l'annonce de celle de l'Insoumis Jean-Luc Mélenchon.
La candidature de M. Mélenchon "n'est pas une surprise. Et ce ne sera pas une surprise non plus si nous décidons collectivement de présenter un candidat communiste", affirme M. Roussel.
"Nos concitoyens doivent avoir le choix". Mais "la dispersion des candidatures (à gauche) ne doit pas cacher et ne peut résumer le problème majeur, l'abstention de millions de nos concitoyens ou le dévoiement de leurs exigences dans des votes qui ne débouchent sur aucune avancée réelle pour y répondre", ajoute-t-il.
Le numéro un du PCF craint également qu'en raison de la crise sanitaire, "si on organise un vote sans campagne, on risque un taux d'abstention très élevé". "Si on doit vivre avec le virus, on doit pouvoir faire vivre la démocratie. Des solutions pour faire campagne, même par petits groupes, doivent être trouvées".
Interrogé par ailleurs sur la proposition de loi "Sécurité globale" que prépare LREM, le député du Nord a affirmé que le PCF présenterait ses propres "propositions d'ici à la fin de l'année", qui "seront en décalage avec celles faites par la majorité et la droite, qui parlent la même langue, entre privatisation de la sécurité et atteinte à la liberté de la presse. Ces mesures porteront sur les moyens, les missions, le lien entre polices nationale et municipale".
Enfin, sur le confinement, dont le Premier ministre Jean Castex a annoncé jeudi le prolongement au moins jusqu'au 1er décembre, M. Roussel estime qu'il s'agit d'"un confinement libéral, doux avec les gros et dur pour les petits".
"Avec cette pandémie, nous traversons une crise de civilisation. Le retour à la normale annoncé en 2022 par Bruno Le Maire (ministre de l'Economie) est un mensonge, le virus accélère et décuple une crise profonde, économique, sociale, démocratique. Le congrès du Parti communiste (NDLR mi-juin 2021) devra en prendre la mesure et construire des réponses à la hauteur, en actualisant son projet et ses propositions, à l'aune de ces crises", affirme-t-il.
La candidature de M. Mélenchon "n'est pas une surprise. Et ce ne sera pas une surprise non plus si nous décidons collectivement de présenter un candidat communiste", affirme M. Roussel.
"Nos concitoyens doivent avoir le choix". Mais "la dispersion des candidatures (à gauche) ne doit pas cacher et ne peut résumer le problème majeur, l'abstention de millions de nos concitoyens ou le dévoiement de leurs exigences dans des votes qui ne débouchent sur aucune avancée réelle pour y répondre", ajoute-t-il.
Le numéro un du PCF craint également qu'en raison de la crise sanitaire, "si on organise un vote sans campagne, on risque un taux d'abstention très élevé". "Si on doit vivre avec le virus, on doit pouvoir faire vivre la démocratie. Des solutions pour faire campagne, même par petits groupes, doivent être trouvées".
Interrogé par ailleurs sur la proposition de loi "Sécurité globale" que prépare LREM, le député du Nord a affirmé que le PCF présenterait ses propres "propositions d'ici à la fin de l'année", qui "seront en décalage avec celles faites par la majorité et la droite, qui parlent la même langue, entre privatisation de la sécurité et atteinte à la liberté de la presse. Ces mesures porteront sur les moyens, les missions, le lien entre polices nationale et municipale".
Enfin, sur le confinement, dont le Premier ministre Jean Castex a annoncé jeudi le prolongement au moins jusqu'au 1er décembre, M. Roussel estime qu'il s'agit d'"un confinement libéral, doux avec les gros et dur pour les petits".
"Avec cette pandémie, nous traversons une crise de civilisation. Le retour à la normale annoncé en 2022 par Bruno Le Maire (ministre de l'Economie) est un mensonge, le virus accélère et décuple une crise profonde, économique, sociale, démocratique. Le congrès du Parti communiste (NDLR mi-juin 2021) devra en prendre la mesure et construire des réponses à la hauteur, en actualisant son projet et ses propositions, à l'aune de ces crises", affirme-t-il.