photo d'archives
Je souhaiterais apporter une réponse aux déclarations de mon prédécesseur faites lors de sa
conférence de presse hier concernant les pensions de famille et la politique d’investissement
touristique du Pays. Il aurait été préférable qu’il ne profite pas de ma mission à Shanghai pour
s’activer à induire l’opinion publique en erreur…
La problématique de la classification
Pour ce qui est du problème de classification des pensions de famille « qui n’a pas bougé d’un
centimètre », M. Drollet se trompe. Il semble même oublier qu’il est à l’origine de cette situation
inédite, celle que vivent mal les professionnels depuis 2009 à qui il a appliqué de nouvelles
contraintes administratives. Par son action, de nombreuses pensions de famille ont été rayées des
listes des bénéficiaires de l’aide publique, l’année où notre fréquentation touristique a baissé de
18% ! De la même manière, suite au passage du cyclone Oli, de nombreux établissements n’ont
pas pu être considérés comme sinistrés, puisque non classés. Pour parfaire son oeuvre, M. Drollet
a souhaité réduire la liste des pensions de famille à promouvoir par le GIE Tahiti Tourisme, alors
qu’une pension n’a pas les mêmes moyens de communication qu’un grand hôtel, ni même de
commercialisation. Sur ce sujet ma lecture de la règlementation est heureusement différente
puisque le GIE Tahiti Tourisme jouit d’une autonomie de gestion et est de droit privé. Le
nouveau Directeur Général du GIE Tahiti Tourisme a donc liberté de promouvoir ses
établissements membres, sur la base de critères non pas administratifs mais bien commerciaux,
comme le font les tours operators.
Que les gérants des pensions de famille de Polynésie française se rassurent donc : le GIE Tahiti
Tourisme ne suivra plus les contraintes restrictives de mon prédécesseur…
L’unité face à la crise
Dès ma nomination j’ai initié grâce au dialogue la réconciliation des pensions de familles
polynésiennes, restées divisées sous l’ère Drollet. Il a fallu quelques mois à mes interlocuteurs
pour se mettre d’accord et se réunir sous une seule entité, récemment créée sous l’appellation
« Association des hôtels de famille de Tahiti et ses îles » présidée par Mme Mélinda Bodin. J’ai
ainsi motivé la mise en place prochaine d’un guichet unique pouvant assurer un service de
soutien administratif, de commercialisation et de promotion, à tous les membres de cette nouvelle
association fédératrice. Reste à cette dernière à ficeler l’organisation de ce guichet, pour justifier
et obtenir les crédits destinés.
Invest in Your self love
Pour l’investissement en aménagement de sites touristiques, j’ai effectivement revu à la baisse le
budget 2010. Et pour cause : en fin d’année 2009 (décembre), M. Drollet avait liquidé seulement
12% de son budget annuel et les reports de crédit étaient considérables. Plutôt que d’avoir les
yeux plus gros que le ventre, j’ai ramené l’investissement touristique 2010 au contexte de crise
pour solliciter des moyens aux collectifs budgétaires, en fonction de l’avancement réel des
travaux en cours. Le Conseil d’Orientation Stratégique du Tourisme (COST) créera très
prochainement sa commission dédiée à l’aménagement des sites touristiques pour ne plus qu’un
homme (généralement le Ministre du Tourisme) décide seul et sans coordination ni plan
d’aménagement, des travaux à réaliser en priorité sur ce secteur essentiel pour le développement
de notre Pays.
En matière de priorité, les seuls travaux que M. Drollet semblait avoir pressés fin 2009 étaient
ceux de ses bureaux – espace Manihini (pour rappel : 46 millions fcp ), mais inachevés eux aussi
puisque j’ai suspendu la construction d’un fare potee qui aurait coûté 28 millions fcp
supplémentaires.
conférence de presse hier concernant les pensions de famille et la politique d’investissement
touristique du Pays. Il aurait été préférable qu’il ne profite pas de ma mission à Shanghai pour
s’activer à induire l’opinion publique en erreur…
La problématique de la classification
Pour ce qui est du problème de classification des pensions de famille « qui n’a pas bougé d’un
centimètre », M. Drollet se trompe. Il semble même oublier qu’il est à l’origine de cette situation
inédite, celle que vivent mal les professionnels depuis 2009 à qui il a appliqué de nouvelles
contraintes administratives. Par son action, de nombreuses pensions de famille ont été rayées des
listes des bénéficiaires de l’aide publique, l’année où notre fréquentation touristique a baissé de
18% ! De la même manière, suite au passage du cyclone Oli, de nombreux établissements n’ont
pas pu être considérés comme sinistrés, puisque non classés. Pour parfaire son oeuvre, M. Drollet
a souhaité réduire la liste des pensions de famille à promouvoir par le GIE Tahiti Tourisme, alors
qu’une pension n’a pas les mêmes moyens de communication qu’un grand hôtel, ni même de
commercialisation. Sur ce sujet ma lecture de la règlementation est heureusement différente
puisque le GIE Tahiti Tourisme jouit d’une autonomie de gestion et est de droit privé. Le
nouveau Directeur Général du GIE Tahiti Tourisme a donc liberté de promouvoir ses
établissements membres, sur la base de critères non pas administratifs mais bien commerciaux,
comme le font les tours operators.
Que les gérants des pensions de famille de Polynésie française se rassurent donc : le GIE Tahiti
Tourisme ne suivra plus les contraintes restrictives de mon prédécesseur…
L’unité face à la crise
Dès ma nomination j’ai initié grâce au dialogue la réconciliation des pensions de familles
polynésiennes, restées divisées sous l’ère Drollet. Il a fallu quelques mois à mes interlocuteurs
pour se mettre d’accord et se réunir sous une seule entité, récemment créée sous l’appellation
« Association des hôtels de famille de Tahiti et ses îles » présidée par Mme Mélinda Bodin. J’ai
ainsi motivé la mise en place prochaine d’un guichet unique pouvant assurer un service de
soutien administratif, de commercialisation et de promotion, à tous les membres de cette nouvelle
association fédératrice. Reste à cette dernière à ficeler l’organisation de ce guichet, pour justifier
et obtenir les crédits destinés.
Invest in Your self love
Pour l’investissement en aménagement de sites touristiques, j’ai effectivement revu à la baisse le
budget 2010. Et pour cause : en fin d’année 2009 (décembre), M. Drollet avait liquidé seulement
12% de son budget annuel et les reports de crédit étaient considérables. Plutôt que d’avoir les
yeux plus gros que le ventre, j’ai ramené l’investissement touristique 2010 au contexte de crise
pour solliciter des moyens aux collectifs budgétaires, en fonction de l’avancement réel des
travaux en cours. Le Conseil d’Orientation Stratégique du Tourisme (COST) créera très
prochainement sa commission dédiée à l’aménagement des sites touristiques pour ne plus qu’un
homme (généralement le Ministre du Tourisme) décide seul et sans coordination ni plan
d’aménagement, des travaux à réaliser en priorité sur ce secteur essentiel pour le développement
de notre Pays.
En matière de priorité, les seuls travaux que M. Drollet semblait avoir pressés fin 2009 étaient
ceux de ses bureaux – espace Manihini (pour rappel : 46 millions fcp ), mais inachevés eux aussi
puisque j’ai suspendu la construction d’un fare potee qui aurait coûté 28 millions fcp
supplémentaires.