Paris, France | AFP | jeudi 19/12/2019 - Le Maxilase et les autres comprimés pour le mal de gorge bénin à base d'alpha-amylase ne seront plus en libre service dans les pharmacies à partir du 15 janvier, à cause de risques d'allergie parfois grave, a annoncé jeudi l'Agence du médicament (ANSM).
Ces médicaments restent vendus sans ordonnance, mais il faudra désormais obligatoirement les demander aux pharmaciens, qui pourront donner "tous les conseils de bon usage et informer sur les risques associés à leur utilisation", selon l'ANSM.
Elle a pris mardi la même décision pour les médicaments contenant du paracétamol (Doliprane, Efferalgan, etc.) ainsi que certains anti-inflammatoires non stéroïdiens, ceux à base d'ibuprofène (comme le Nurofen ou l'Advil) et l'aspirine. Ils comportent des risques en cas de mauvais usage.
Dans le cas de l'alpha-amylase, les risques sont liés à de possibles réactions allergiques, qui avaient entraîné un décès en 2017.
Elles se manifestent essentiellement au niveau de la peau (urticaires et démangeaisons) mais peuvent aussi, très rarement, se traduire par une chute de tension, des difficultés respiratoires seules ou accompagnées d'un gonflement du visage (chocs anaphylactiques).
"En cas de signes évocateurs d'allergie (...), le médicament doit tout de suite être arrêté et le patient doit consulter très rapidement un médecin", souligne l'ANSM.
En outre, "les médicaments à base d'alpha-amylase ne doivent jamais être pris en cas d'antécédents d'allergie à l'alpha-amylase et leur utilisation doit être limitée à 5 jours".
Ces médicaments sont aussi disponibles sous forme de sirops, plus fréquemment utilisés chez l'enfant. Mais sous cette forme, il ne sont pas directement accessibles et doivent déjà être placés derrière le comptoir du pharmacien.
9,5 millions de boîtes de médicaments à base d'alpha-amylase (sirops ou comprimés) ont été vendus en 2017.
Ces dernières années, deux cas de ces graves chocs concernaient des jeunes: en 2013, un enfant de 9 ans qui avait pris du sirop contenant cette substance et en 2017, un ado qui avait pris des comprimés. Autre cas, le décès en 2017 d'un adulte d'une cinquantaine d'années qui avait aussi pris des comprimés, avait expliqué l'ANSM fin novembre.
La revue indépendante Prescrire a inscrit les produits à base d'alpha-amylase (Maxilase et autres) dans la dernière version de sa liste des 105 médicaments "plus dangereux qu'utiles" et dont on peut se passer, publiée fin novembre.
Ces médicaments restent vendus sans ordonnance, mais il faudra désormais obligatoirement les demander aux pharmaciens, qui pourront donner "tous les conseils de bon usage et informer sur les risques associés à leur utilisation", selon l'ANSM.
Elle a pris mardi la même décision pour les médicaments contenant du paracétamol (Doliprane, Efferalgan, etc.) ainsi que certains anti-inflammatoires non stéroïdiens, ceux à base d'ibuprofène (comme le Nurofen ou l'Advil) et l'aspirine. Ils comportent des risques en cas de mauvais usage.
Dans le cas de l'alpha-amylase, les risques sont liés à de possibles réactions allergiques, qui avaient entraîné un décès en 2017.
Elles se manifestent essentiellement au niveau de la peau (urticaires et démangeaisons) mais peuvent aussi, très rarement, se traduire par une chute de tension, des difficultés respiratoires seules ou accompagnées d'un gonflement du visage (chocs anaphylactiques).
"En cas de signes évocateurs d'allergie (...), le médicament doit tout de suite être arrêté et le patient doit consulter très rapidement un médecin", souligne l'ANSM.
En outre, "les médicaments à base d'alpha-amylase ne doivent jamais être pris en cas d'antécédents d'allergie à l'alpha-amylase et leur utilisation doit être limitée à 5 jours".
Ces médicaments sont aussi disponibles sous forme de sirops, plus fréquemment utilisés chez l'enfant. Mais sous cette forme, il ne sont pas directement accessibles et doivent déjà être placés derrière le comptoir du pharmacien.
9,5 millions de boîtes de médicaments à base d'alpha-amylase (sirops ou comprimés) ont été vendus en 2017.
Ces dernières années, deux cas de ces graves chocs concernaient des jeunes: en 2013, un enfant de 9 ans qui avait pris du sirop contenant cette substance et en 2017, un ado qui avait pris des comprimés. Autre cas, le décès en 2017 d'un adulte d'une cinquantaine d'années qui avait aussi pris des comprimés, avait expliqué l'ANSM fin novembre.
La revue indépendante Prescrire a inscrit les produits à base d'alpha-amylase (Maxilase et autres) dans la dernière version de sa liste des 105 médicaments "plus dangereux qu'utiles" et dont on peut se passer, publiée fin novembre.