PAPEETE, le 8 décembre 2014 - Le ferry Maupiti Express, qui assure la liaison maritime dans les îles Sous-le-vent, serait repassé dans le vert grâce à une très forte augmentation de ses tarifs. Son armateur doit encore convaincre les juges qu'il pourra payer ses dettes.
Le tribunal mixte de commerce a examiné ce lundi matin le dossier du Maupiti Express et a décidé de laisser l'entreprise, en graves difficultés financières, continuer son activité. Le juge aurait noté que la société "a une mission de service public" et a laissé encore deux mois au Maupiti Express pour établir un plan de redressement définitif.
Gérald Sachet, gérant, cofondateur de la société et le premier capitaine du ferry, assure qu'avec "les nouveaux tarifs nous arrivons à reprendre la situation en main, donc nous sommes partis pour nous revoir ici le 9 février avec le plan de redressement. À ce moment-là nous pourrons voir un avenir meilleur."
Les nouveaux tarifs dont il parle consistent en un quasi-doublement du prix du billet aller-retour de base, qui est passé à 10 400 Fcfp (au lieu de 5 500 Fcfp). Les tarifs étudiants ont aussi été augmentés de presque 30%. Ses clients ont bien sûr été mécontents de ces nouveaux prix, mais l'armateur n'a pas de regrets : face au refus du gouvernement d'aider l'entreprise à éponger les dettes accumulées depuis 5 ans, "la seule solution qu'on a trouvée, c'était une augmentation énorme des tarifs. C'est sûr qu'aujourd'hui je passe pour le méchant, mais c'était ou ça, ou tout arrêter. Là, avec cette augmentation de tarif, on arrive à s'en sortir."
L'entreprise a cependant encore plus de 60 millions de Fcfp de dettes, qu'elle compte rembourser "avec un échéancier, je pense sur 10 ans." Mais le Pays ne semble toujours pas vouloir donner de coup de pouce au Maupiti Express malgré ses demandes répétées. Gérald Sachet assure portant qu'avec une telle aide, par exemple sur le prix du carburant, il pourrait redescendre ses tarifs.
Le ministre des Transports, Albert Solia, ne veut pas se prononcer sur ce dossier. Il note tout de même qu'aider un armateur privé particulier serait une perturbation de la concurrence.
Le tribunal mixte de commerce a examiné ce lundi matin le dossier du Maupiti Express et a décidé de laisser l'entreprise, en graves difficultés financières, continuer son activité. Le juge aurait noté que la société "a une mission de service public" et a laissé encore deux mois au Maupiti Express pour établir un plan de redressement définitif.
Gérald Sachet, gérant, cofondateur de la société et le premier capitaine du ferry, assure qu'avec "les nouveaux tarifs nous arrivons à reprendre la situation en main, donc nous sommes partis pour nous revoir ici le 9 février avec le plan de redressement. À ce moment-là nous pourrons voir un avenir meilleur."
Les nouveaux tarifs dont il parle consistent en un quasi-doublement du prix du billet aller-retour de base, qui est passé à 10 400 Fcfp (au lieu de 5 500 Fcfp). Les tarifs étudiants ont aussi été augmentés de presque 30%. Ses clients ont bien sûr été mécontents de ces nouveaux prix, mais l'armateur n'a pas de regrets : face au refus du gouvernement d'aider l'entreprise à éponger les dettes accumulées depuis 5 ans, "la seule solution qu'on a trouvée, c'était une augmentation énorme des tarifs. C'est sûr qu'aujourd'hui je passe pour le méchant, mais c'était ou ça, ou tout arrêter. Là, avec cette augmentation de tarif, on arrive à s'en sortir."
L'entreprise a cependant encore plus de 60 millions de Fcfp de dettes, qu'elle compte rembourser "avec un échéancier, je pense sur 10 ans." Mais le Pays ne semble toujours pas vouloir donner de coup de pouce au Maupiti Express malgré ses demandes répétées. Gérald Sachet assure portant qu'avec une telle aide, par exemple sur le prix du carburant, il pourrait redescendre ses tarifs.
Le ministre des Transports, Albert Solia, ne veut pas se prononcer sur ce dossier. Il note tout de même qu'aider un armateur privé particulier serait une perturbation de la concurrence.
Neuf investisseurs peu intéressés
Le gérant du Maupiti Express assure avoir reçu neuf investisseurs pour parler d'un rachat de la société, mais un seul semblait sérieux : "je l'ai reçu il y a deux semaines, mais jusqu'à présent je n'ai pas de nouvelles. Les autres ont tous laissé tomber, parce que l'affaire n'était pas rentable, et qui voudrait reprendre une affaire qui ne tourne pas ? Mais maintenant que ça va repartir, peut-être qu'ils vont revenir."
Le gérant du Maupiti Express assure avoir reçu neuf investisseurs pour parler d'un rachat de la société, mais un seul semblait sérieux : "je l'ai reçu il y a deux semaines, mais jusqu'à présent je n'ai pas de nouvelles. Les autres ont tous laissé tomber, parce que l'affaire n'était pas rentable, et qui voudrait reprendre une affaire qui ne tourne pas ? Mais maintenant que ça va repartir, peut-être qu'ils vont revenir."
De nouvelles rotations sont prévues
L'entreprise, forte de sa meilleure santé comptable, espère pouvoir ajouter d'ici janvier une quatrième rotation vers Raiatea les mercredis. Et pour avril 2015, une rotation vers Maupiti devrait être de nouveau instaurée, le jeudi, dès que le quai sera restauré. L'entreprise va commencer par rencontrer les élus et agriculteurs de l'île pour "savoir quelles sont leurs priorités."
L'entreprise, forte de sa meilleure santé comptable, espère pouvoir ajouter d'ici janvier une quatrième rotation vers Raiatea les mercredis. Et pour avril 2015, une rotation vers Maupiti devrait être de nouveau instaurée, le jeudi, dès que le quai sera restauré. L'entreprise va commencer par rencontrer les élus et agriculteurs de l'île pour "savoir quelles sont leurs priorités."