Besançon, France | AFP | samedi 09/09/2017 - Faire participer le public à l'exécution d'une symphonie de Brahms ou de Mahler, grâce à des caméras et autres capteurs qui leur assignent une place dans un orchestre virtuel: c'est le pari d'une scénographie originale et interactive, dévoilée samedi au Festival de musique de Besançon.
Cette "Immersion symphonique", conçue par le compositeur italien Jacopo Baboni Schilingi - spécialiste de la musique interactive et de l'informatique musicale - permet au public de décomposer et recomposer une pièce symphonique en montant sur des estrades. Les mouvements des participants déclenchent les instruments d'un orchestre invisible.
"C'est un hommage aux grands répertoires de la musique symphoniques", explique le compositeur, dont l'orchestre virtuel décline la 7e symphonie de Beethoven, les 1res de Brahms et Schumann, la 5e de Mahler et le Boléro de Ravel pendant 25 min de diffusion.
Huit pieds de colonnes antiques et un pupitre de chef d'orchestre sont disposés dans la cour du Palais Granvelle de Besançon, selon une scénographie de Romuald Boissenin, faisant écho aux grandes colonnes de style italien des allées voûtées de l'édifice construit en 1532.
Chaque pied correspond à un groupe d'instruments. Lorsqu'une personne monte sur un pied, le groupe d'instrument se met à jouer. Ainsi les huit colonnes doivent être occupées pour que l'orchestre invisible donne à entendre l'oeuvre complète.
Quant au pupitre de chef d'orchestre, celui ou celle qui y prend place a le pouvoir d'amplifier, d'un simple geste de la main, tel ou tel groupe d'instruments.
Pour parvenir à ce résultat, Jacopo Baboni Schilingi a décortiqué chaque oeuvre piste par piste, et mis en oeuvre un savant système de caméras, capteurs et ordinateurs.
Cette scénographie est ouverte au public tous les jours jusqu'au 23 septembre, dans le cadre du vénérable festival de Besançon, connu notamment pour son prestigieux Concours international de jeunes chefs d'orchestre.
L'installation de M. Baboni Schilingi s'adresse autant "aux mélomanes qui vont apprécier l'écriture des compositeurs et parcourir les oeuvres comme s'ils étaient à l'intérieur de la partition, en passant de la file des violons, à la file des trompettes, à la file de cors", qu'aux personnes "qui n'écoutent jamais de musique symphonique", estime le compositeur.
"Pour les jeunes qui sont plutôt tablettes tactiles, dans l'interactivité, cette oeuvre présente une approche interactive : on n'est pas assis, il faut évoluer dans l'espace pour découvrir les sons", souligne-t-il.
as/ab/pad
© Agence France-Presse
Cette "Immersion symphonique", conçue par le compositeur italien Jacopo Baboni Schilingi - spécialiste de la musique interactive et de l'informatique musicale - permet au public de décomposer et recomposer une pièce symphonique en montant sur des estrades. Les mouvements des participants déclenchent les instruments d'un orchestre invisible.
"C'est un hommage aux grands répertoires de la musique symphoniques", explique le compositeur, dont l'orchestre virtuel décline la 7e symphonie de Beethoven, les 1res de Brahms et Schumann, la 5e de Mahler et le Boléro de Ravel pendant 25 min de diffusion.
Huit pieds de colonnes antiques et un pupitre de chef d'orchestre sont disposés dans la cour du Palais Granvelle de Besançon, selon une scénographie de Romuald Boissenin, faisant écho aux grandes colonnes de style italien des allées voûtées de l'édifice construit en 1532.
Chaque pied correspond à un groupe d'instruments. Lorsqu'une personne monte sur un pied, le groupe d'instrument se met à jouer. Ainsi les huit colonnes doivent être occupées pour que l'orchestre invisible donne à entendre l'oeuvre complète.
Quant au pupitre de chef d'orchestre, celui ou celle qui y prend place a le pouvoir d'amplifier, d'un simple geste de la main, tel ou tel groupe d'instruments.
Pour parvenir à ce résultat, Jacopo Baboni Schilingi a décortiqué chaque oeuvre piste par piste, et mis en oeuvre un savant système de caméras, capteurs et ordinateurs.
Cette scénographie est ouverte au public tous les jours jusqu'au 23 septembre, dans le cadre du vénérable festival de Besançon, connu notamment pour son prestigieux Concours international de jeunes chefs d'orchestre.
L'installation de M. Baboni Schilingi s'adresse autant "aux mélomanes qui vont apprécier l'écriture des compositeurs et parcourir les oeuvres comme s'ils étaient à l'intérieur de la partition, en passant de la file des violons, à la file des trompettes, à la file de cors", qu'aux personnes "qui n'écoutent jamais de musique symphonique", estime le compositeur.
"Pour les jeunes qui sont plutôt tablettes tactiles, dans l'interactivité, cette oeuvre présente une approche interactive : on n'est pas assis, il faut évoluer dans l'espace pour découvrir les sons", souligne-t-il.
as/ab/pad
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