CERRO PARANAL, 06 juin 2012 (AFP) - Le Chili, le Pérou, la Colombie et le Mexique ont signé mercredi un accord donnant officiellement le jour à l'Alliance du Pacifique, qui vise à intensifier les échanges commerciaux avec la région Asie-Pacifique.
"Sur les hauteurs de Paranal, dans le désert le plus aride du monde et sous les cieux les plus limpides, nous avons signé l'acte de naissance officiel de l'Alliance du Pacifique", a déclaré le président chilien Sebastian Piñera.
Le rencontre entre M. Piñera, les présidents du Mexique Felipe Calderon, du Pérou Ollanta Humala et de Colombie Juan Manuel Santos s'est tenue en plein désert d'Atacama (nord) dans les locaux de l'observatoire astronomique qui abrite le télescope le plus puissant de la planète.
L'idée de la création de ce nouveau bloc - un marché de plus de 215 millions de consommateurs avec un PIB total de plus de 2.000 milliards de dollars - s'est concrétisée à Lima l'an dernier sous l'impulsion de l'ancien président péruvien Alan Garcia.
"En peu de temps, nous avons réussi à avancer rapidement", a expliqué le président chilien, affirmant qu'il s'agit d'une "intégration en profondeur" qui veut aller "bien au delà du libre-commerce et se projeter vers la région Asie-Pacifique".
"Le potentiel économique de l'Alliance du Pacifique est notable", a renchéri le président Calderon, indiquant que la nouvelle entité regroupe les économies des pays qui enregistrent les taux de croissance économique les plus élevés en Amérique Latine, comme le Pérou et le Chili.
Le président Juan Manuel Santos a quant à lui estimé qu'il s'agit "du processus d'intégration le plus important d'Amérique latine".
"Il n'y a pas d'incompatibilité ou d'exclusion vis à vis des autres processus d'intégration. Nous ne sommes contre personne mais au contraire en faveur d'une intégration plus importante", a expliqué le chef d'Etat colombien.
"C'est un espace ouvert, sans confrontation ou idéologie qui ne cherche pas à s'opposer à d'autres espaces d'intégration" comme la Communauté Andine ou l'Union Sudaméricaine (Unasur), a déclaré pour sa part le président péruvien Ollanta Humala.
La présidente du Costa Rica, Laura Chinchilla, qui participait à la rencontre comme observatrice a demandé formellement l'adhésion de son pays à l'Alliance.
Le ministre des Affaires étrangères canadien John Baird et le roi d'Espagne Juan Carlos, qui cherche à promouvoir le prochain sommet Ibéroaméricain qui se tiendra à Cadix, en Andalousie (sud de l'Espagne), étaient les invités de marque du Sommet de Cerro Paranal.
pa/ms/ag/dro
"Sur les hauteurs de Paranal, dans le désert le plus aride du monde et sous les cieux les plus limpides, nous avons signé l'acte de naissance officiel de l'Alliance du Pacifique", a déclaré le président chilien Sebastian Piñera.
Le rencontre entre M. Piñera, les présidents du Mexique Felipe Calderon, du Pérou Ollanta Humala et de Colombie Juan Manuel Santos s'est tenue en plein désert d'Atacama (nord) dans les locaux de l'observatoire astronomique qui abrite le télescope le plus puissant de la planète.
L'idée de la création de ce nouveau bloc - un marché de plus de 215 millions de consommateurs avec un PIB total de plus de 2.000 milliards de dollars - s'est concrétisée à Lima l'an dernier sous l'impulsion de l'ancien président péruvien Alan Garcia.
"En peu de temps, nous avons réussi à avancer rapidement", a expliqué le président chilien, affirmant qu'il s'agit d'une "intégration en profondeur" qui veut aller "bien au delà du libre-commerce et se projeter vers la région Asie-Pacifique".
"Le potentiel économique de l'Alliance du Pacifique est notable", a renchéri le président Calderon, indiquant que la nouvelle entité regroupe les économies des pays qui enregistrent les taux de croissance économique les plus élevés en Amérique Latine, comme le Pérou et le Chili.
Le président Juan Manuel Santos a quant à lui estimé qu'il s'agit "du processus d'intégration le plus important d'Amérique latine".
"Il n'y a pas d'incompatibilité ou d'exclusion vis à vis des autres processus d'intégration. Nous ne sommes contre personne mais au contraire en faveur d'une intégration plus importante", a expliqué le chef d'Etat colombien.
"C'est un espace ouvert, sans confrontation ou idéologie qui ne cherche pas à s'opposer à d'autres espaces d'intégration" comme la Communauté Andine ou l'Union Sudaméricaine (Unasur), a déclaré pour sa part le président péruvien Ollanta Humala.
La présidente du Costa Rica, Laura Chinchilla, qui participait à la rencontre comme observatrice a demandé formellement l'adhésion de son pays à l'Alliance.
Le ministre des Affaires étrangères canadien John Baird et le roi d'Espagne Juan Carlos, qui cherche à promouvoir le prochain sommet Ibéroaméricain qui se tiendra à Cadix, en Andalousie (sud de l'Espagne), étaient les invités de marque du Sommet de Cerro Paranal.
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