Tahiti, le 20 décembre 2019 – Le Conseil économique, social, environnemental et culturel (Cesec) a rendu vendredi un avis favorable sous quelques « réserves » au projet de loi du Pays interdisant les sacs plastiques en Polynésie à compter de juillet 2021. Globalement, la quatrième institution du Pays demande au Pays de meilleurs moyens de répression et de contrôle pour garantir l’efficacité de la mesure.
Le Cesec a rendu vendredi son avis sur le projet de loi du Pays « relatif aux dispositifs spécifiques applicables aux produits utilisant du plastique ». Saluant l’étape importante franchie avec un tel texte prévoyant d’interdire totalement les sacs en plastique en juillet 2021, le Cesec dit « regretter » dans son avis « les comportements d’une partie de la population ne sont toujours pas en adéquation avec cette réalité ». La quatrième institution du Pays estime que « l’incivisme devrait être sanctionné de manière plus efficace » dans la population et qu’il est « primordial que les commerçants s’inscrivent également dans cette démarche en faisant preuve d’exemplarité et en proposant des solutions innovantes ».
Mais l’institution déplore surtout que « le contrôle reste le volet manquant de cette réglementation ». Pour le Cesec : « aucune donnée n’est présentée concernant le type de contrôles, les moyens de les effectuer notamment par la direction de l’environnement dont les effectifs ne sont clairement pas suffisants pour les exercer dans toute la Polynésie française ». Le conseil propose notamment d’affecter une partie de la TEAP pour renforcer les services en charge du contrôle des pollutions aux sacs plastiques.
En conclusion, le Cesec estime que « l’objectif doit être celui du 0 déchet » et propose plusieurs étapes telles que « l’interdiction des sacs plastique à usage unique non recyclables ; l’optimisation des sacs recyclables en fonction des normes des professionnels locaux (produits pouvant être recyclés) et la mise en place de solutions alternatives (telles que celles préconisées par le collectif Nana Sac Plastique ou par des artisans locaux, par exemple). » Ces mesures devant, selon le Cesec, être renforcées par des opérations de collecte par les grandes surfaces (mise à disposition de bacs verts de grande capacité) et de récupération et de recyclage par les professionnels ou les pouvoirs publics.
Le Cesec a rendu vendredi son avis sur le projet de loi du Pays « relatif aux dispositifs spécifiques applicables aux produits utilisant du plastique ». Saluant l’étape importante franchie avec un tel texte prévoyant d’interdire totalement les sacs en plastique en juillet 2021, le Cesec dit « regretter » dans son avis « les comportements d’une partie de la population ne sont toujours pas en adéquation avec cette réalité ». La quatrième institution du Pays estime que « l’incivisme devrait être sanctionné de manière plus efficace » dans la population et qu’il est « primordial que les commerçants s’inscrivent également dans cette démarche en faisant preuve d’exemplarité et en proposant des solutions innovantes ».
Mais l’institution déplore surtout que « le contrôle reste le volet manquant de cette réglementation ». Pour le Cesec : « aucune donnée n’est présentée concernant le type de contrôles, les moyens de les effectuer notamment par la direction de l’environnement dont les effectifs ne sont clairement pas suffisants pour les exercer dans toute la Polynésie française ». Le conseil propose notamment d’affecter une partie de la TEAP pour renforcer les services en charge du contrôle des pollutions aux sacs plastiques.
En conclusion, le Cesec estime que « l’objectif doit être celui du 0 déchet » et propose plusieurs étapes telles que « l’interdiction des sacs plastique à usage unique non recyclables ; l’optimisation des sacs recyclables en fonction des normes des professionnels locaux (produits pouvant être recyclés) et la mise en place de solutions alternatives (telles que celles préconisées par le collectif Nana Sac Plastique ou par des artisans locaux, par exemple). » Ces mesures devant, selon le Cesec, être renforcées par des opérations de collecte par les grandes surfaces (mise à disposition de bacs verts de grande capacité) et de récupération et de recyclage par les professionnels ou les pouvoirs publics.