Tahiti, le 4 mars 2021 - Il y a un mois, le conseil des ministres adoptait deux projets de loi visant à sécuriser et simplifier l’accès à la contraception et à l’interruption de grossesse pour les mineurs. Saisi pour avis, le Cesec a donné aujourd’hui son feu vert.
Le 3 mars dernier, le conseil des ministres a adopté deux projets de « loi du pays » relatifs à la contraception et à la contraception d’urgence. L’un porte sur la pilule du lendemain, l’autre sur les mesures d’application relatives à l’IVG.
La pilule du lendemain anonyme et gratuite
Soumis à l’avis du Cesec, le premier projet entend faciliter l’accès à la pilule du lendemain pour les mineurs. Ces dernières pourront donc se faire délivrer gratuitement un moyen de contraception anonyme et sans ordonnance en pharmacies. En parallèle, le texte prévoit la possibilité pour les professionnels de santé de distribuer ce type de contraceptifs d’urgence dans les établissements scolaires ou universitaires. Un accès simplifié qui devrait être étendu à la contraception masculine. « Pour que ces dispositifs soient efficaces et que les patientes prennent la décision de consulter les professionnels » le Cesec précise que « cet anonymat doit être assuré au sein de chaque structure ».
Les IVG pratiquées par les sages-femmes
Le deuxième projet doit permettre aux sages-femmes de réaliser des IVG par voie médicamenteuse pour les mineurs. En Polynésie, sur les 1 000 interventions volontaires de grosses, 60% sont des IVG médicamenteux. Si les chiffres sont stables depuis dix ans, ce projet de loi permettra de diminuer les avortements chirurgicaux parfois pratiquées au troisième mois de la grossesse.
Enfin, le conseil économique et social souligne l’importance de l’éducation : « Au-delà de ces améliorations, il est indispensable d’informer les jeunes filles comme les jeunes garçons sur la sexualité, sur les risques encourus en cas de rapports non protégés, mais également sur les moyens d’y remédier, avant ou après ces rapports. Cette éducation relève en premier lieu de la famille et notamment des parents qui doivent assumer leur rôle auprès de leurs enfants. Pour ce faire, ils doivent pouvoir être, eux aussi, accompagnés en cas de besoin ».
Sous réserve des observations et recommandations détaillées dans leur rapport, l’institution a émis un avis favorable à ces deux projets de loi adoptés le mois dernier.
Le 3 mars dernier, le conseil des ministres a adopté deux projets de « loi du pays » relatifs à la contraception et à la contraception d’urgence. L’un porte sur la pilule du lendemain, l’autre sur les mesures d’application relatives à l’IVG.
La pilule du lendemain anonyme et gratuite
Soumis à l’avis du Cesec, le premier projet entend faciliter l’accès à la pilule du lendemain pour les mineurs. Ces dernières pourront donc se faire délivrer gratuitement un moyen de contraception anonyme et sans ordonnance en pharmacies. En parallèle, le texte prévoit la possibilité pour les professionnels de santé de distribuer ce type de contraceptifs d’urgence dans les établissements scolaires ou universitaires. Un accès simplifié qui devrait être étendu à la contraception masculine. « Pour que ces dispositifs soient efficaces et que les patientes prennent la décision de consulter les professionnels » le Cesec précise que « cet anonymat doit être assuré au sein de chaque structure ».
Les IVG pratiquées par les sages-femmes
Le deuxième projet doit permettre aux sages-femmes de réaliser des IVG par voie médicamenteuse pour les mineurs. En Polynésie, sur les 1 000 interventions volontaires de grosses, 60% sont des IVG médicamenteux. Si les chiffres sont stables depuis dix ans, ce projet de loi permettra de diminuer les avortements chirurgicaux parfois pratiquées au troisième mois de la grossesse.
Enfin, le conseil économique et social souligne l’importance de l’éducation : « Au-delà de ces améliorations, il est indispensable d’informer les jeunes filles comme les jeunes garçons sur la sexualité, sur les risques encourus en cas de rapports non protégés, mais également sur les moyens d’y remédier, avant ou après ces rapports. Cette éducation relève en premier lieu de la famille et notamment des parents qui doivent assumer leur rôle auprès de leurs enfants. Pour ce faire, ils doivent pouvoir être, eux aussi, accompagnés en cas de besoin ».
Sous réserve des observations et recommandations détaillées dans leur rapport, l’institution a émis un avis favorable à ces deux projets de loi adoptés le mois dernier.