OTTAWA, 22 août 2013 (AFP) - Rien ne va plus entre les oies du Canada et la capitale Ottawa qui a lancé une campagne à l'aide de drones pour les éloigner d'une de ses plages les plus populaires, polluée par les fientes.
L'hexacopter, un engin de 66 cm d'envergure télécommandé et propulsé par six petits rotors, a été adapté par son propriétaire pour lutter contre les parasites en tous genres et a été présenté mercredi par la municipalité.
Chaque matin à l'aube, le drone prend les airs pour partir à la chasse des oies Bernache du Canada qui prennent leurs aises sur les bords de la rivière Outaouais, dans le parc de l'Ile Petie, à l'Est de la ville.
"Cela a été vraiment efficace", a confié à l'AFP le conseiller municipal Bob Monette.
Il faut dire que la ville a tout essayé. Entre les chiens spécialement dressés pour l'exercice, les canons à bruit, les appeaux et autres artifices, tous les efforts ont été vains. Les agents municipaux ont même eu recours à l'épandage d'un gaz odorant censé repousser les Bernaches mais apparemment les volatiles se sont habitués à l'odeur.
En dépit de leur beauté majestueuse, les oies du Canada ont tellement déféqué que le niveau de la bactérie e-coli a significativement augmenté dans la rivière et a nécessité la fermeture de la plage pendant pratiquement deux semaines l'an dernier.
Depuis le lancement des drones le mois dernier, la colonie d'oies Bernache est passée de plusieurs centaines à quelques dizaines et la plage a pu rester ouverte, a assuré Bob Monette.
Le propriétaire de l'hexacopter Steve Wambolt, qui télécommande l'engin, a expliqué que sa nouvelle affaire a commencé par hasard. Féru de technologies, Steve Wambolt était venu proposer son drone pour faire des photos aériennes à la municipalité et Bob Monette a immédiatement vu l'utilisation qui pouvait être faite de l'engin contre les oies.
"Les mouettes sont plus têtues"
"Je ne connaissais absolument rien aux oies auparavant et maintenant je suis devenu expert", s'est amusé Steve Wambolt.
Les oies par exemple n'aiment pas les couleurs noire, argent ou orange très clair, des couleurs qui rappellent des prédateurs comme le renard, la belette ou même les vestes des chasseurs. Aussi, pour être sûr que les oies s'enfuyaient à l'approche de l'hexacopter et pas en raison de son gilet orange, le pilote s'est défait de son gilet.
Steve Wambolt a également appris beaucoup de ses recherches sur internet pour modifier son drone. Il lui a fallu deux semaines pour troquer les caméras contre des hauts-parleurs diffusant les cris des prédateurs censés effrayer les Bernaches.
Alors qu'il procédait à une démonstration mercredi, quelques baigneurs curieux se sont approchés avant de l'assaillir de questions et de l'encourager à utiliser son engin à d'autres fins comme par exemple éloigner les mouettes. Hélas, "les mouettes sont plus têtues", a déploré Steve Wambolt.
La municipalité ne regrette pas son budget de 30.000 dollars canadiens (22.000 euros) pour la saison qui prend fin en octobre. Et d'après Bob Monette, la municipalité envisage l'an prochain d'avoir recours une nouvelle fois à Steve Wambolt et à son hexacopte
L'hexacopter, un engin de 66 cm d'envergure télécommandé et propulsé par six petits rotors, a été adapté par son propriétaire pour lutter contre les parasites en tous genres et a été présenté mercredi par la municipalité.
Chaque matin à l'aube, le drone prend les airs pour partir à la chasse des oies Bernache du Canada qui prennent leurs aises sur les bords de la rivière Outaouais, dans le parc de l'Ile Petie, à l'Est de la ville.
"Cela a été vraiment efficace", a confié à l'AFP le conseiller municipal Bob Monette.
Il faut dire que la ville a tout essayé. Entre les chiens spécialement dressés pour l'exercice, les canons à bruit, les appeaux et autres artifices, tous les efforts ont été vains. Les agents municipaux ont même eu recours à l'épandage d'un gaz odorant censé repousser les Bernaches mais apparemment les volatiles se sont habitués à l'odeur.
En dépit de leur beauté majestueuse, les oies du Canada ont tellement déféqué que le niveau de la bactérie e-coli a significativement augmenté dans la rivière et a nécessité la fermeture de la plage pendant pratiquement deux semaines l'an dernier.
Depuis le lancement des drones le mois dernier, la colonie d'oies Bernache est passée de plusieurs centaines à quelques dizaines et la plage a pu rester ouverte, a assuré Bob Monette.
Le propriétaire de l'hexacopter Steve Wambolt, qui télécommande l'engin, a expliqué que sa nouvelle affaire a commencé par hasard. Féru de technologies, Steve Wambolt était venu proposer son drone pour faire des photos aériennes à la municipalité et Bob Monette a immédiatement vu l'utilisation qui pouvait être faite de l'engin contre les oies.
"Les mouettes sont plus têtues"
"Je ne connaissais absolument rien aux oies auparavant et maintenant je suis devenu expert", s'est amusé Steve Wambolt.
Les oies par exemple n'aiment pas les couleurs noire, argent ou orange très clair, des couleurs qui rappellent des prédateurs comme le renard, la belette ou même les vestes des chasseurs. Aussi, pour être sûr que les oies s'enfuyaient à l'approche de l'hexacopter et pas en raison de son gilet orange, le pilote s'est défait de son gilet.
Steve Wambolt a également appris beaucoup de ses recherches sur internet pour modifier son drone. Il lui a fallu deux semaines pour troquer les caméras contre des hauts-parleurs diffusant les cris des prédateurs censés effrayer les Bernaches.
Alors qu'il procédait à une démonstration mercredi, quelques baigneurs curieux se sont approchés avant de l'assaillir de questions et de l'encourager à utiliser son engin à d'autres fins comme par exemple éloigner les mouettes. Hélas, "les mouettes sont plus têtues", a déploré Steve Wambolt.
La municipalité ne regrette pas son budget de 30.000 dollars canadiens (22.000 euros) pour la saison qui prend fin en octobre. Et d'après Bob Monette, la municipalité envisage l'an prochain d'avoir recours une nouvelle fois à Steve Wambolt et à son hexacopte