Le ministre de la Santé, Cédric Mercadal, a convié la presse ce vendredi midi à l'issue du conseil d'administration du CHPF pour annoncer la création de 97 postes à l’hôpital. Crédit photo SD
Tahiti, le 4 octobre 2024 - À l'issue du conseil d'administration du CHPF qui s'est tenu ce vendredi matin, le ministre de la Santé, Cédric Mercadal, a annoncé la création de “97 postes” à l'hôpital du Taaone financés par la CPS et le Pays. 67 d'entre eux sont en fait déjà occupés par des contrats CDD mais ils seront “stabilisés”. Les 30 postes restants sont ceux que le Pays s'était engagé à créer pour la Sauv (salle d'accueil des urgences vitales).
Bonne nouvelle pour le centre hospitalier de Polynésie française dont le conseil d'administration vient d'acter la création de “97 postes”. C'est ce qu'a annoncé, ravi, le ministre Cédric Mercadal après quasiment quatre heures de réunion ce vendredi matin à la Direction de la santé. Mais il s'agit d'une régularisation plutôt que d'une création. En effet, sur ces 97 postes, 67 existent et sont déjà occupés. Mais il s'agit uniquement de CDD sur deux ans, et le renouvellement de ces contrats est suspendu à l'octroi d'une subvention exceptionnelle. Résultat des courses, “les gens se retrouvaient en galère en fin d'année car ils ne savaient pas s'ils seraient reconduits ou pas ce qui générait un turnover assez important au CHPF de 60%”, déplore le ministre qui annonce donc que désormais, ces postes seront “stabilisés”.
Quant aux 30 postes restants, ils seront dédiés à la Sauv, cette salle d'accueil des urgences vitales qui a notamment servi de salle de tri et de test pendant la crise Covid. Une salle qui existe depuis la construction de l'hôpital mais qui n'avait jamais été “dotée”, comme l'a rappelé le ministre de la Santé, Cédric Mercadal vendredi matin. “On vient créer quelque chose qui était prévu depuis la construction de l'hôpital quand même. On était le dernier territoire à ne pas avoir de Sauv, ce qui faisait que quand vous aviez une urgence médicale, vous vous retrouviez dans un tout petit boxe et on ralentissait toutes les urgences”, a ainsi expliqué le ministre qui précise : “C'est une équipe dédiée qu'on a mise en place avec les JO. Le Pays s'était engagé à pérenniser ces postes et on vient donc les pérenniser.”
97 postes pour “quelques centaines de millions” de francs
Voilà qui va faire plaisir au chef des urgences de Taaone, Tony Tekuatoa, qui plaide depuis de nombreuses années pour la création de cette fameuse Sauv. Il avait même évoqué le sujet avec Emmanuel Macron lors de la visite présidentielle de 2021. Il estimait alors la dépense annuelle de cette structure à environ “200 millions” uniquement pour les soignants puisque l'hôpital disposait déjà du matériel.
Plus compliqué d'obtenir des chiffres avec le ministre qui est resté assez vague sur le coût que représente la création ou pérennisation de ces 97 postes. Quelle facture pour le CHPF qui a déjà un budget en déficit ? “On est dans l'ordre de quelques centaines de millions, dont deux tiers financés par le Pays et un tiers par la CPS”, a-t-il lâché, ajoutant qu'il allait “augmenter la DGF [dotation globale de fonctionnement] au CHPF, cette année, pour absorber cette création de postes”.
Quant à savoir comment ces postes seront répartis, la réponse n'est pas tellement plus précise. “Vraiment il y a de tout. On a les praticiens urgentistes, des professionnels de santé, des catégories B, des catégories C, des brancardiers... le détail vous sera fourni”, a expliqué Cédric Mercadal qui veut surtout “stabiliser les effectifs et arrêter les CDD”.
Le ministre doit s'envoler ce vendredi soir pour Paris afin d'aller renégocier la convention Santé avec l'État et il “espère revenir avec de bonnes nouvelles”.
Bonne nouvelle pour le centre hospitalier de Polynésie française dont le conseil d'administration vient d'acter la création de “97 postes”. C'est ce qu'a annoncé, ravi, le ministre Cédric Mercadal après quasiment quatre heures de réunion ce vendredi matin à la Direction de la santé. Mais il s'agit d'une régularisation plutôt que d'une création. En effet, sur ces 97 postes, 67 existent et sont déjà occupés. Mais il s'agit uniquement de CDD sur deux ans, et le renouvellement de ces contrats est suspendu à l'octroi d'une subvention exceptionnelle. Résultat des courses, “les gens se retrouvaient en galère en fin d'année car ils ne savaient pas s'ils seraient reconduits ou pas ce qui générait un turnover assez important au CHPF de 60%”, déplore le ministre qui annonce donc que désormais, ces postes seront “stabilisés”.
Quant aux 30 postes restants, ils seront dédiés à la Sauv, cette salle d'accueil des urgences vitales qui a notamment servi de salle de tri et de test pendant la crise Covid. Une salle qui existe depuis la construction de l'hôpital mais qui n'avait jamais été “dotée”, comme l'a rappelé le ministre de la Santé, Cédric Mercadal vendredi matin. “On vient créer quelque chose qui était prévu depuis la construction de l'hôpital quand même. On était le dernier territoire à ne pas avoir de Sauv, ce qui faisait que quand vous aviez une urgence médicale, vous vous retrouviez dans un tout petit boxe et on ralentissait toutes les urgences”, a ainsi expliqué le ministre qui précise : “C'est une équipe dédiée qu'on a mise en place avec les JO. Le Pays s'était engagé à pérenniser ces postes et on vient donc les pérenniser.”
97 postes pour “quelques centaines de millions” de francs
Voilà qui va faire plaisir au chef des urgences de Taaone, Tony Tekuatoa, qui plaide depuis de nombreuses années pour la création de cette fameuse Sauv. Il avait même évoqué le sujet avec Emmanuel Macron lors de la visite présidentielle de 2021. Il estimait alors la dépense annuelle de cette structure à environ “200 millions” uniquement pour les soignants puisque l'hôpital disposait déjà du matériel.
Plus compliqué d'obtenir des chiffres avec le ministre qui est resté assez vague sur le coût que représente la création ou pérennisation de ces 97 postes. Quelle facture pour le CHPF qui a déjà un budget en déficit ? “On est dans l'ordre de quelques centaines de millions, dont deux tiers financés par le Pays et un tiers par la CPS”, a-t-il lâché, ajoutant qu'il allait “augmenter la DGF [dotation globale de fonctionnement] au CHPF, cette année, pour absorber cette création de postes”.
Quant à savoir comment ces postes seront répartis, la réponse n'est pas tellement plus précise. “Vraiment il y a de tout. On a les praticiens urgentistes, des professionnels de santé, des catégories B, des catégories C, des brancardiers... le détail vous sera fourni”, a expliqué Cédric Mercadal qui veut surtout “stabiliser les effectifs et arrêter les CDD”.
Le ministre doit s'envoler ce vendredi soir pour Paris afin d'aller renégocier la convention Santé avec l'État et il “espère revenir avec de bonnes nouvelles”.