PARIS, 22 mai 2012 (AFP) - La ministre de l'Ecologie Nicole Bricq a lancé mardi le premier baromètre de l'état de la biodiversité en France, qui devrait offrir près de 50 indicateurs de l'état des espèces et des plantes.
"Il ne peut y avoir de politique efficace en matière de protection de la biodiversité sans une connaissance précise de l'état des espèces, des paysages, des sols...", a dit la ministre dans un communiqué publié à l'occasion de la Journée mondiale de la biodiversité. Elle s'engage à donner "une place centrale à la réduction de l'érosion de la biodiversité au même titre qu'à une action résolue en matière de climat".
Elle rappelle que la nature "rend au quotidien des services inestimables", tels que pollinisation des végétaux, prévention contre les inondations, stockage du carbone... "Préserver la biodiversité, c'est protéger le capital écologique et le capital économique", ajoute-t-elle.
Ce baromètre, ouvert mardi (indicateurs-biodiversite.naturefrance.fr.naturefrance.fr ), présente les résultats des travaux accomplis dans le cadre de l'Observatoire national de la biodiversité. Il devrait permettre d'apprécier les progrès accomplis depuis la mise en place de la stratégie nationale pour la biodiversité, adoptée en mai 2011.
L'observatoire fait apparaître par exemple que 18% d'espèces métropolitaines et 22% d'espèces ultramarines sont éteintes ou menacées, que 43,7% des eaux de surfaces étaient considérées en 2010 comme en bon ou très bon état, et que la dépense nationale pour la biodiversité a été en 2009 de 1,7 milliard d'euros.
A l'occasion de la Journée mondiale, l'association Humanité et biodiversité a publié ses propositions au nouveau gouvernement (http://humanite-biodiversite.fr/actualite).
Elle lui demande notamment de "faire de la stratégie nationale pour la biodiversité un élément déterminant des politiques publiques" en assurant le portage politique "au plus haut niveau" et en engageant "l'ensemble du nouveau gouvernement". Elle demande aussi la création d'une agence nationale de la biodiversité.
chc/fa/cld
"Il ne peut y avoir de politique efficace en matière de protection de la biodiversité sans une connaissance précise de l'état des espèces, des paysages, des sols...", a dit la ministre dans un communiqué publié à l'occasion de la Journée mondiale de la biodiversité. Elle s'engage à donner "une place centrale à la réduction de l'érosion de la biodiversité au même titre qu'à une action résolue en matière de climat".
Elle rappelle que la nature "rend au quotidien des services inestimables", tels que pollinisation des végétaux, prévention contre les inondations, stockage du carbone... "Préserver la biodiversité, c'est protéger le capital écologique et le capital économique", ajoute-t-elle.
Ce baromètre, ouvert mardi (indicateurs-biodiversite.naturefrance.fr.naturefrance.fr ), présente les résultats des travaux accomplis dans le cadre de l'Observatoire national de la biodiversité. Il devrait permettre d'apprécier les progrès accomplis depuis la mise en place de la stratégie nationale pour la biodiversité, adoptée en mai 2011.
L'observatoire fait apparaître par exemple que 18% d'espèces métropolitaines et 22% d'espèces ultramarines sont éteintes ou menacées, que 43,7% des eaux de surfaces étaient considérées en 2010 comme en bon ou très bon état, et que la dépense nationale pour la biodiversité a été en 2009 de 1,7 milliard d'euros.
A l'occasion de la Journée mondiale, l'association Humanité et biodiversité a publié ses propositions au nouveau gouvernement (http://humanite-biodiversite.fr/actualite).
Elle lui demande notamment de "faire de la stratégie nationale pour la biodiversité un élément déterminant des politiques publiques" en assurant le portage politique "au plus haut niveau" et en engageant "l'ensemble du nouveau gouvernement". Elle demande aussi la création d'une agence nationale de la biodiversité.
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