Accueil polynésien avec les autorités à la descente de l'avion.
PAPEETE, dimanche 20 janvier 2013. La première visite officielle du ministre des outre-mer Victorin Lurel en Polynésie française, va être profondément perturbée en raison du décès de sa mère en Guadeloupe survenu alors qu’il était dans l’avion le conduisant de Paris à Papeete. Le ministre, âgé de 60 ans, a appris la triste nouvelle à son arrivée à l’aéroport de Faa’a. Le programme officiel de sa visite ministérielle va nécessairement évoluer et au lieu des trois jours prévus, jusqu’au mercredi 23 janvier, son séjour polynésien pourrait s’arrêter dès ce soir ou demain matin.
Accueilli à sa descente d’avion sur le tarmac par Jean-Pierre Laflaquière, le Haut-commissaire, le vice-président de Polynésie Antony Geros, le président de l’assemblée de Polynésie Jacqui Drollet, ainsi que les trois députés et le sénateur Gaston Flosse, le ministre a pris néanmoins le temps d’être accueilli dans le hall de l’aéroport, selon la tradition polynésienne, avec les chants et les danses traditionnelles. Le ministre Victorin Lurel a tenu d’ailleurs à remercier le groupe ayant fait cette prestation par ces quelques mots : «Merci pour cet accueil spectaculaire, c’est votre culture et votre civilisation, votre expression (…) merci pour cet accueil pour moi qui suis dans un moment difficile. Je vous remercie de m’égayer ainsi. Je suis content d’être venu ici pour la première fois. Il faudra reprogrammer cette visite si je devais quitter le territoire plus tôt que prévu car il me faudra deux jours environ pour me rendre chez moi en Guadeloupe».
Effectivement, selon les dernières informations, le déplacement du ministre prévu dans les Îles sous le Vent (à Raiatea et Taha’a) semble sérieusement compromis. L’agenda de Victorin Lurel semble confirmer toutefois le déplacement prévu ce dimanche à Manihi (Tuamotu) avec un retour à Papeete en début de soirée. Les rendez-vous de ce dimanche matin sont également maintenus avec la cérémonie à 9 heures au monument aux morts, et deux entretiens. L’un avec le vice-président Antony Geros, en lieu et place de celui prévu avec le président Oscar Temaru, resté à New-York. L’autre entretien est prévu avec le président de l’assemblée de Polynésie française, Jacqui Drollet. Sur le parking de l'aéroport de Faa'a une banderole déployée par des membres du bureau du Tavini venait également rappeler ce matin au ministre socialiste, la convention de partenariat signée en 2004 entre le parti indépendantiste polynésien et le parti socialiste français. A cette date, François Hollande qui n'était pas président de la République, avait en préambule, selon les militants présents ce matin à l'aéroport, noté la nécessité de la réinscription de la Polynésie française sur la liste des pays non autonomes à décoloniser. "Nous sommes juste là pour le rappeler" expliquaient les militantes, toutes des femmes, qui tenaient la banderole bien en vue, à la sortie de l'aéroport.
Accueilli à sa descente d’avion sur le tarmac par Jean-Pierre Laflaquière, le Haut-commissaire, le vice-président de Polynésie Antony Geros, le président de l’assemblée de Polynésie Jacqui Drollet, ainsi que les trois députés et le sénateur Gaston Flosse, le ministre a pris néanmoins le temps d’être accueilli dans le hall de l’aéroport, selon la tradition polynésienne, avec les chants et les danses traditionnelles. Le ministre Victorin Lurel a tenu d’ailleurs à remercier le groupe ayant fait cette prestation par ces quelques mots : «Merci pour cet accueil spectaculaire, c’est votre culture et votre civilisation, votre expression (…) merci pour cet accueil pour moi qui suis dans un moment difficile. Je vous remercie de m’égayer ainsi. Je suis content d’être venu ici pour la première fois. Il faudra reprogrammer cette visite si je devais quitter le territoire plus tôt que prévu car il me faudra deux jours environ pour me rendre chez moi en Guadeloupe».
Effectivement, selon les dernières informations, le déplacement du ministre prévu dans les Îles sous le Vent (à Raiatea et Taha’a) semble sérieusement compromis. L’agenda de Victorin Lurel semble confirmer toutefois le déplacement prévu ce dimanche à Manihi (Tuamotu) avec un retour à Papeete en début de soirée. Les rendez-vous de ce dimanche matin sont également maintenus avec la cérémonie à 9 heures au monument aux morts, et deux entretiens. L’un avec le vice-président Antony Geros, en lieu et place de celui prévu avec le président Oscar Temaru, resté à New-York. L’autre entretien est prévu avec le président de l’assemblée de Polynésie française, Jacqui Drollet. Sur le parking de l'aéroport de Faa'a une banderole déployée par des membres du bureau du Tavini venait également rappeler ce matin au ministre socialiste, la convention de partenariat signée en 2004 entre le parti indépendantiste polynésien et le parti socialiste français. A cette date, François Hollande qui n'était pas président de la République, avait en préambule, selon les militants présents ce matin à l'aéroport, noté la nécessité de la réinscription de la Polynésie française sur la liste des pays non autonomes à décoloniser. "Nous sommes juste là pour le rappeler" expliquaient les militantes, toutes des femmes, qui tenaient la banderole bien en vue, à la sortie de l'aéroport.
A distance, puisque toujours en déplacement à New-York pour plaider à l'Onu (organisation des Nations Unies) la réinscription de la Polynésie sur la liste des pays non autonomes, le président polynésien Oscar Temaru a adressé dès 7h15 ce matin un message de condoléances à son "ami et ministre des Outre-mer Victorin Lurel". Le communiqué signé par Oscar Temaru indique "à la sortie de l’Eglise ce matin, j’ai appris la nouvelle du décès de Mme Lurel, la maman de notre ami et ministre des Outre-mer, Victorin
Lurel. Maman courage d’une fratrie de douze enfants, élevés dans l’exigence d’excellence que dicte la dureté de la vie rurale.
A Victorin, à la famille et aux proches, je veux transmettre mes condoléances, et tout mon soutien dans l’épreuve qu’ils endurent. Le gouvernement et le Peuple Ma’ohi se joignent à ces condoléances".
Lurel. Maman courage d’une fratrie de douze enfants, élevés dans l’exigence d’excellence que dicte la dureté de la vie rurale.
A Victorin, à la famille et aux proches, je veux transmettre mes condoléances, et tout mon soutien dans l’épreuve qu’ils endurent. Le gouvernement et le Peuple Ma’ohi se joignent à ces condoléances".
