Lille, France | AFP | jeudi 03/08/2017 - Une enquête sur l'impact des perturbateurs endocriniens sur l'organisme sera réalisée en septembre auprès de 400 habitants de Grande-Synthe (Nord), a-t-on appris jeudi auprès de la mairie de la ville.
Un laboratoire "indépendant" au Luxembourg analysera des mèches de cheveux de ces habitants, prélevées par le "centre de santé municipal" de cette ville de 22.000 habitants jouxtant Dunkerque, a expliqué à l'AFP un responsable de communication de la ville, confirmant une information de La Voix du Nord.
"Pour le moment, nous sommes à la phase de sensibilisation et d'information du public sur les enjeux et les conséquences des perturbateurs endocriniens", a-t-il précisé. Cette campagne se fait à travers des brochures distribuées aux habitants, expliquant la "nécessité de l'enquête".
L'enquête est "la plus grande jamais réalisée en France sur les perturbateurs endocriniens", selon ce responsable. Les résultats des analyses au laboratoire seront connus six mois après.
Le maire Damien Carême (EELV) s'était engagé lors de la campagne des élections municipales à traiter ce sujet, d'après ce responsable.
Présents dans les pesticides mais aussi de nombreux autres produits (cosmétiques, peintures, médicaments, plastiques etc), les perturbateurs endocriniens dérèglent le fonctionnement hormonal, nuisant à la santé et à la reproduction, y compris à de faibles niveaux d'exposition.
Un laboratoire "indépendant" au Luxembourg analysera des mèches de cheveux de ces habitants, prélevées par le "centre de santé municipal" de cette ville de 22.000 habitants jouxtant Dunkerque, a expliqué à l'AFP un responsable de communication de la ville, confirmant une information de La Voix du Nord.
"Pour le moment, nous sommes à la phase de sensibilisation et d'information du public sur les enjeux et les conséquences des perturbateurs endocriniens", a-t-il précisé. Cette campagne se fait à travers des brochures distribuées aux habitants, expliquant la "nécessité de l'enquête".
L'enquête est "la plus grande jamais réalisée en France sur les perturbateurs endocriniens", selon ce responsable. Les résultats des analyses au laboratoire seront connus six mois après.
Le maire Damien Carême (EELV) s'était engagé lors de la campagne des élections municipales à traiter ce sujet, d'après ce responsable.
Présents dans les pesticides mais aussi de nombreux autres produits (cosmétiques, peintures, médicaments, plastiques etc), les perturbateurs endocriniens dérèglent le fonctionnement hormonal, nuisant à la santé et à la reproduction, y compris à de faibles niveaux d'exposition.