Tahiti, le 2 octobre 2022 - Une commission ad-hoc a été mise en place par le Pays en septembre pour réconcilier les fédérations de taekwondo du fenua, avec d'un côté la Polynesia taekwondo, présidée par Alfred Lai Koun Sing, et de l'autre, la fédération de taekwondo et disciplines associées de Polynésie Française, menée par Myrthana Tiaoao. Mais l'organisation de la President Cup et des Oceania a remis de l'eau dans le gaz.
Depuis 2018, aucune fédération de taekwondo n'est titulaire d'une délégation de service publique (DSP) et donc reconnue officiellement par le Pays. Il y a quatre ans, trois entités se disputaient cette fameuse DSP. Aujourd'hui, deux d'entre-elles sont toujours en course : la Polynesia taekwondo présidée par Alfred Lai Koun Sing, et la fédération de taekwondo et disciplines associées de Polynésie Française, menée par Myrthana Tiaoao.
Pour réconcilier les parties, le Pays a mis en place en septembre une commission ad-hoc. Cette commission s'est réunie pour la première fois la semaine dernière. Mais très rapidement, les débats ont tourné autour de l'organisation de la President Cup et des Oceania, à Mahina. Des compétitions, organisées par la Polynesia taekwondo, qui n'auraient pas dû se tenir, car aucune fédé n'est titulaire d'une DSP. Le président du Pays avait par ailleurs adressé, le 16 août dernier, une lettre à Alfred Lai Koun Sing pour lui signifier de se retirer de l'organisation de ces tournois. Sauf que le ministère des Sports est intervenu, ce mercredi, pour finalement autoriser la tenue de ces compétitions internationales. Une décision qui a provoqué l'indignation du côté de Myrthana Tiaoao et de la fédération de taekwondo et disciplines associées : “On ne siègera plus dans cette commission ad-hoc. On était venu pour travailler sur la réconciliation de notre discipline (…) On ne peut pas faire tout et n'importe quoi. En autorisant l'organisation de ces compétitions, le ministère des Sports a bafoué les règles et favorise une fédération plutôt que l'autre.”
Du côté du Comité olympique de Polynésie française (COPF) et de son président Louis Provost, on indique que, "la règle doit primer avant tout", et que le principal objectif reste la réconciliation du taekwondo polynésien. Une réconciliation mise à mal et qui prendre encore du temps.
Depuis 2018, aucune fédération de taekwondo n'est titulaire d'une délégation de service publique (DSP) et donc reconnue officiellement par le Pays. Il y a quatre ans, trois entités se disputaient cette fameuse DSP. Aujourd'hui, deux d'entre-elles sont toujours en course : la Polynesia taekwondo présidée par Alfred Lai Koun Sing, et la fédération de taekwondo et disciplines associées de Polynésie Française, menée par Myrthana Tiaoao.
Pour réconcilier les parties, le Pays a mis en place en septembre une commission ad-hoc. Cette commission s'est réunie pour la première fois la semaine dernière. Mais très rapidement, les débats ont tourné autour de l'organisation de la President Cup et des Oceania, à Mahina. Des compétitions, organisées par la Polynesia taekwondo, qui n'auraient pas dû se tenir, car aucune fédé n'est titulaire d'une DSP. Le président du Pays avait par ailleurs adressé, le 16 août dernier, une lettre à Alfred Lai Koun Sing pour lui signifier de se retirer de l'organisation de ces tournois. Sauf que le ministère des Sports est intervenu, ce mercredi, pour finalement autoriser la tenue de ces compétitions internationales. Une décision qui a provoqué l'indignation du côté de Myrthana Tiaoao et de la fédération de taekwondo et disciplines associées : “On ne siègera plus dans cette commission ad-hoc. On était venu pour travailler sur la réconciliation de notre discipline (…) On ne peut pas faire tout et n'importe quoi. En autorisant l'organisation de ces compétitions, le ministère des Sports a bafoué les règles et favorise une fédération plutôt que l'autre.”
Du côté du Comité olympique de Polynésie française (COPF) et de son président Louis Provost, on indique que, "la règle doit primer avant tout", et que le principal objectif reste la réconciliation du taekwondo polynésien. Une réconciliation mise à mal et qui prendre encore du temps.