PAPEETE, le 11 mars 2015. Relancer la perliculture est le mot d'ordre du tavana de Manihi Mireille Haoatai. Cette dernière compte beaucoup sur les recherches de l'Ifremer pour améliorer la qualité des perles.
Heitiare, 9 ans, accueille d'un orero la délégation ministérielle. Un peu stressée et fière à la fois, elle invite la ministre des outre-mer à pénétrer dans l'enceinte de la mairie. Aujourd'hui, sur l'atoll, ils sont un peu plus de 1000 personnes à travailler dans la perliculture. Il y a quelques années, ils étaient encore 4 000, assure le tavana Mireille Haoatai. Pendant son discours, la maire de l'île, a insisté sur les problèmes de la perliculture. « De nombreuses exploitations ont dû fermer en partie en raison d'une mauvaise gestion des concessions maritimes » , explique-t-elle. L'enjeu pour le tavana est de « produire mieux ». Mireille Haoatai compte donc sur les recherches de l'Ifremer. « On a besoin d'aider la nature », souligne-t-elle.
« L'Etat peut soutenir les recherches de l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer)», a souligné George Pau-Langevin, ministre des Outre-mer. « C'est important si on peut aider à produire des perles de meilleure couleur et plus régulières grâce à la recherche. »
La ministre ajoute qu'il faudrait également travailler sur l'image de la perle. « Il faut qu'on cherche, par exemple, pour l'année prochaine au Salon de l'agriculture comment on peut mettre en valeur la perle de la Polynésie », propose-t-elle. « Pour la remettre à la mode, il y a peut être quelque chose à trouver. »
Le président du Pays Edouard Fritch a lui mis l'accent sur « l'Australie où la perliculture est entre les mains d'une quarantaine de sociétés. On détruit tout ce qui n'est pas mis sur le marché. Il n'y a pas de rebuts là-bas. La place est laissée à la qualité », décrit-il. « Il faut repartir à zéro. Le Pays ne peut pas tout contrôler et ce n'est pas son rôle. Il faut que les sociétés s'auto-contrôlent et on arrivera à améliorer les résultats. »
Heitiare, 9 ans, accueille d'un orero la délégation ministérielle. Un peu stressée et fière à la fois, elle invite la ministre des outre-mer à pénétrer dans l'enceinte de la mairie. Aujourd'hui, sur l'atoll, ils sont un peu plus de 1000 personnes à travailler dans la perliculture. Il y a quelques années, ils étaient encore 4 000, assure le tavana Mireille Haoatai. Pendant son discours, la maire de l'île, a insisté sur les problèmes de la perliculture. « De nombreuses exploitations ont dû fermer en partie en raison d'une mauvaise gestion des concessions maritimes » , explique-t-elle. L'enjeu pour le tavana est de « produire mieux ». Mireille Haoatai compte donc sur les recherches de l'Ifremer. « On a besoin d'aider la nature », souligne-t-elle.
« L'Etat peut soutenir les recherches de l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer)», a souligné George Pau-Langevin, ministre des Outre-mer. « C'est important si on peut aider à produire des perles de meilleure couleur et plus régulières grâce à la recherche. »
La ministre ajoute qu'il faudrait également travailler sur l'image de la perle. « Il faut qu'on cherche, par exemple, pour l'année prochaine au Salon de l'agriculture comment on peut mettre en valeur la perle de la Polynésie », propose-t-elle. « Pour la remettre à la mode, il y a peut être quelque chose à trouver. »
Le président du Pays Edouard Fritch a lui mis l'accent sur « l'Australie où la perliculture est entre les mains d'une quarantaine de sociétés. On détruit tout ce qui n'est pas mis sur le marché. Il n'y a pas de rebuts là-bas. La place est laissée à la qualité », décrit-il. « Il faut repartir à zéro. Le Pays ne peut pas tout contrôler et ce n'est pas son rôle. Il faut que les sociétés s'auto-contrôlent et on arrivera à améliorer les résultats. »
Angèle Mataoa vit depuis plus de 20 ans à Manihi. Elle est greffeuse.
Elle décrit quels outils sont nécessaires pour réaliser les greffons. (Passez avec votre souris sur l'image pour connaître ses explications)
Cinq communes des Tuamotu bientôt en intercommunalité
Cinq communes des Tuamotu souhaitent se regrouper en syndicat intercommunal. Il s'agit de Takaroa, Manihi, Rangiroa, Fakarava et Ahe. Le tavana de Manihi Mireille Haotai espère que cette intercommunalité sera mise en place en début d'année prochaine. Le premier dossier que les communes aborderont ensemble sera le traitement des déchets.
Manihi cherche repreneur pour son hôtel
En octobre 2012, l'hôtel de Manihi fermait ses portes. « Une trentaine d’habitants travaillait dans le complexe hôtelier », rappelle le maire de Manihi, Mireille Haotai. Celle-ci souhaiterait qu'un repreneur achète l'hôtel. Mais le fait que celui-ci s'alimentait lui-même en énergie thermique est selon elle un frein à son rachat. Pour le maire, retrouver un repreneur sera plus facile si la mairie arrive à mettre en place une centrale hybride regroupant plusieurs types d'énergies : l'éolien, l'hydroélectricité et le solaire.