PARIS, 20 déc 2012 (AFP) - Les niveaux de radioactivité artificielle sont restés très faibles en France en 2010 et durant le premier semestre 2011, indique dans un rapport publié jeudi l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).
Si l'on exclut l'accident nucléaire survenu dans la centrale japonaise de Fukushima en mars 2011, "dont les traces auront été détectables pendant plusieurs semaines, les niveaux de radioactivité mesurés sur l'ensemble du territoire français en 2010 et au premier semestre 2011 restent, d'un point de vue quantitatif, faibles", selon un communiqué de l'IRSN accompagnant ce "bilan national de la surveillance radiologique de l'environnement".
Les niveaux de radioactivité sont "proches ou en-deçà des limites de détection des instruments de mesure utilisés", précise l'Institut.
Les résultats "mettent en évidence un marquage de l'environnement par des radionucléides artificiels à proximité de sources de rejets connues", sites dédiés à l'industrie nucléaire ou installations médicales.
Ces radionucléides sont également présents hors de ces zones en raison "des retombées passées sur l'ensemble du territoire (essais atmosphériques d'armes nucléaires entre 1945 et 1980, accident de Tchernobyl en 1986)" ou en raison d'activités industrielles anciennes ayant laissé des sites pollués.
Pour la première fois depuis sa création en 2004, ce bilan annuel de l'IRSN intègre les données fournies par les opérateurs nucléaires, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), les collectivités territoriales et les associations réunies au sein du Réseau national de mesures de la radioactivité de l'environnement (RNM), soit plus de 300.000 résultats au total.
Disponible sur les sites internet de l'IRSN (http://www.irsn.fr) et du RNM (http://www.mesure-radioactivite.fr), ce bilan est conçu pour permettre un accès rapide aux résultats de principaux sites nucléaires de France et à des informations thématiques (air, littoral, lait, champignons, accident de Fukushima, etc.).
Un Français a reçu au total en 2010 une dose annuelle moyenne de rayonnements de l'ordre de 3,7 millisieverts. Les deux tiers de cette exposition aux rayonnements proviennent de la radioactivité naturelle, rappelle l'IRSN.
Cette valeur n'est qu'une moyenne à l'échelle de la population totale. La dose reçue par chaque individu est extrêmement variable en fonction de l'emplacement géographique et du mode de vie.
Si l'on exclut l'accident nucléaire survenu dans la centrale japonaise de Fukushima en mars 2011, "dont les traces auront été détectables pendant plusieurs semaines, les niveaux de radioactivité mesurés sur l'ensemble du territoire français en 2010 et au premier semestre 2011 restent, d'un point de vue quantitatif, faibles", selon un communiqué de l'IRSN accompagnant ce "bilan national de la surveillance radiologique de l'environnement".
Les niveaux de radioactivité sont "proches ou en-deçà des limites de détection des instruments de mesure utilisés", précise l'Institut.
Les résultats "mettent en évidence un marquage de l'environnement par des radionucléides artificiels à proximité de sources de rejets connues", sites dédiés à l'industrie nucléaire ou installations médicales.
Ces radionucléides sont également présents hors de ces zones en raison "des retombées passées sur l'ensemble du territoire (essais atmosphériques d'armes nucléaires entre 1945 et 1980, accident de Tchernobyl en 1986)" ou en raison d'activités industrielles anciennes ayant laissé des sites pollués.
Pour la première fois depuis sa création en 2004, ce bilan annuel de l'IRSN intègre les données fournies par les opérateurs nucléaires, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), les collectivités territoriales et les associations réunies au sein du Réseau national de mesures de la radioactivité de l'environnement (RNM), soit plus de 300.000 résultats au total.
Disponible sur les sites internet de l'IRSN (http://www.irsn.fr) et du RNM (http://www.mesure-radioactivite.fr), ce bilan est conçu pour permettre un accès rapide aux résultats de principaux sites nucléaires de France et à des informations thématiques (air, littoral, lait, champignons, accident de Fukushima, etc.).
Un Français a reçu au total en 2010 une dose annuelle moyenne de rayonnements de l'ordre de 3,7 millisieverts. Les deux tiers de cette exposition aux rayonnements proviennent de la radioactivité naturelle, rappelle l'IRSN.
Cette valeur n'est qu'une moyenne à l'échelle de la population totale. La dose reçue par chaque individu est extrêmement variable en fonction de l'emplacement géographique et du mode de vie.