Tahiti, le 3 décembre 2024 - Ce mardi, le Pays a accueilli dans ses locaux de la présidence une vingtaine d'associations afin de célébrer la Journée internationale du handicap. Une occasion dont s'est saisi le ministère des Solidarités afin d'organiser un job dating pour favoriser l'insertion professionnelle d'un public encore sujet à de trop nombreuses contraintes.
Les handicaps sont nombreux, de natures diverses et pas toujours décelables au premier coup d'œil. Une réalité contraignante pour un public pourtant capable et surtout motivé à s'insérer professionnellement et socialement. Heureusement, les temps changent et les mentalités évoluent : “Cela fait 15 ans que je suis dans la vie associative et au fil des années, je vois les choses avancer, se développer”, assure Sabine Moua, éducatrice spécialisée au sein de l'association Rima Here. “Notre association accueille un public adulte atteint de maladie psychiatrique, de 18 ans jusqu'à 72 ans. C'est un public qui a besoin d'être mis en avant, d'être reconnu. Aujourd'hui encore, la maladie mentale fait peur et aujourd'hui, nous sommes là pour ça, pour dire ‘arrêtons d'avoir peur de ces maladies’. On remercie le Pays et les autres associations avec qui l'on travaille, mais aussi tous ceux qui œuvrent ou veulent contribuer à l'évolution du monde du handicap.”
Également présente pour l'occasion, la ministre des solidarités, Minarii Chantal Galenon-Taupua, en a profité pour rappeler les axes de sa politique en faveur des personnes en situation de handicap : “Le président Moetai Brotherson nous a donné des directives très précises concernant le travail en interministérialité. Pour nous, c'est le travail transversal entre les ministères qui permettra d'arriver au bout de nos projets. J'ai travaillé avec la ministre de l'Emploi et le ministre de la Santé sur la prise en charge professionnelle de nos personnes à handicap particulier. L'insertion professionnelle favorise l'autonomie de ces personnes. L'année dernière, nous avons mis l'accent sur l'aménagement des infrastructures, notamment au niveau des bâtiments publics. Cette année, nous voulons mettre l'accent sur l'insertion professionnelle et c'est la raison pour laquelle nous avons organisé aujourd'hui un job dating. À ce titre, nous remercions les entreprises qui ont accepté de participer à cette journée. Les chefs d'entreprise se sont montrés enthousiastes, c'est que le concept plaît. Sinon, je suis actuellement en train de travailler sur des textes concernant les Sisaé (Structures d'insertion sociale par l'activité économique, NDLR) afin de permettre aux personnes en situation de handicap d'avoir plus de moyens, mais également sur la déconjugalisation.”
Quoi qu'il en soit, la journée a surtout été l'occasion pour les associations et leurs membres – environ 500 invités – de profiter d'une journée de divertissements : ateliers de maquillage ou de coiffure, photobooth, activités de motricité avec la fédération handisport ou encore prestations de danse et de chant. Une belle journée où les sourires se sont invités allègrement sur les visages des convives.
Les handicaps sont nombreux, de natures diverses et pas toujours décelables au premier coup d'œil. Une réalité contraignante pour un public pourtant capable et surtout motivé à s'insérer professionnellement et socialement. Heureusement, les temps changent et les mentalités évoluent : “Cela fait 15 ans que je suis dans la vie associative et au fil des années, je vois les choses avancer, se développer”, assure Sabine Moua, éducatrice spécialisée au sein de l'association Rima Here. “Notre association accueille un public adulte atteint de maladie psychiatrique, de 18 ans jusqu'à 72 ans. C'est un public qui a besoin d'être mis en avant, d'être reconnu. Aujourd'hui encore, la maladie mentale fait peur et aujourd'hui, nous sommes là pour ça, pour dire ‘arrêtons d'avoir peur de ces maladies’. On remercie le Pays et les autres associations avec qui l'on travaille, mais aussi tous ceux qui œuvrent ou veulent contribuer à l'évolution du monde du handicap.”
Également présente pour l'occasion, la ministre des solidarités, Minarii Chantal Galenon-Taupua, en a profité pour rappeler les axes de sa politique en faveur des personnes en situation de handicap : “Le président Moetai Brotherson nous a donné des directives très précises concernant le travail en interministérialité. Pour nous, c'est le travail transversal entre les ministères qui permettra d'arriver au bout de nos projets. J'ai travaillé avec la ministre de l'Emploi et le ministre de la Santé sur la prise en charge professionnelle de nos personnes à handicap particulier. L'insertion professionnelle favorise l'autonomie de ces personnes. L'année dernière, nous avons mis l'accent sur l'aménagement des infrastructures, notamment au niveau des bâtiments publics. Cette année, nous voulons mettre l'accent sur l'insertion professionnelle et c'est la raison pour laquelle nous avons organisé aujourd'hui un job dating. À ce titre, nous remercions les entreprises qui ont accepté de participer à cette journée. Les chefs d'entreprise se sont montrés enthousiastes, c'est que le concept plaît. Sinon, je suis actuellement en train de travailler sur des textes concernant les Sisaé (Structures d'insertion sociale par l'activité économique, NDLR) afin de permettre aux personnes en situation de handicap d'avoir plus de moyens, mais également sur la déconjugalisation.”
Quoi qu'il en soit, la journée a surtout été l'occasion pour les associations et leurs membres – environ 500 invités – de profiter d'une journée de divertissements : ateliers de maquillage ou de coiffure, photobooth, activités de motricité avec la fédération handisport ou encore prestations de danse et de chant. Une belle journée où les sourires se sont invités allègrement sur les visages des convives.