Les quatre jeux produits sont Senior Citizen (équipe Néko Soup), Fall’en Time ( Léonbro), Shield of Freedom (TATE) et Island of Love (Notice me Sempai)
PAPEETE, le 23 avril 2018 - Les élèves de troisième année de l'école de création de jeux vidéo Poly3D soutenaient leurs projets tutorés la semaine dernière. Ils défendaient leur dernière création : un jeu vidéo qu'ils avaient carte blanche pour créer selon leurs envie. Un défi plus difficile que prévu, qu'ils ont tous relevé. Ils vont maintenant entrer sur le marché du travail, de l'entreprenariat ou poursuivre leurs études en métropole.
Les 19 élèves en troisième année de Poly3D ont eu trois mois et demi pour créer, en équipes de 4 ou 5, leur chef-d’œuvre. Ils pouvaient créer le jeu vidéo de leur rêve, en mettant à profit tout ce qu'ils ont appris à l'école, et recevaient l'appui de tuteurs de qualité pour le mener à bien dans les temps. Ils devaient produire un jeu fini, et ont dû présenter et défendre ce travail lors d'une soutenance le 19 mai.
Ils ont pu justifier leurs choix et leurs démarches devant le jury composé de tuteurs, de coaches et des cadres de Poly3D. C'était aussi l'occasion de faire un dernier point sur les forces et les faiblesses de chacun, et de lisser les dernières imperfections dans le travail de ces jeunes. Car les élèves sont maintenant en stage jusqu'en août, puis ils auront une dernière soutenance sur ce stage et ils seront enfin diplômés. Certains comptent entrer sur le marché du travail, d'autres préfèrent le freelance ou la création d'entreprise, et une demi-douzaine va aller poursuivre des études supérieures en métropole, principalement dans les écoles de jeux vidéo.
Les 19 élèves en troisième année de Poly3D ont eu trois mois et demi pour créer, en équipes de 4 ou 5, leur chef-d’œuvre. Ils pouvaient créer le jeu vidéo de leur rêve, en mettant à profit tout ce qu'ils ont appris à l'école, et recevaient l'appui de tuteurs de qualité pour le mener à bien dans les temps. Ils devaient produire un jeu fini, et ont dû présenter et défendre ce travail lors d'une soutenance le 19 mai.
Ils ont pu justifier leurs choix et leurs démarches devant le jury composé de tuteurs, de coaches et des cadres de Poly3D. C'était aussi l'occasion de faire un dernier point sur les forces et les faiblesses de chacun, et de lisser les dernières imperfections dans le travail de ces jeunes. Car les élèves sont maintenant en stage jusqu'en août, puis ils auront une dernière soutenance sur ce stage et ils seront enfin diplômés. Certains comptent entrer sur le marché du travail, d'autres préfèrent le freelance ou la création d'entreprise, et une demi-douzaine va aller poursuivre des études supérieures en métropole, principalement dans les écoles de jeux vidéo.
Equipe Neko Soup, créatrice du jeu Senior Citizen
Ce projet a duré trois mois et demi et vous deviez utiliser tout le savoir accumulé. Donc quel est votre niveau aujourd'hui ?
Tiihiva : "Par exemple, avec un an de travail à nous cinq sur un jeu, je suis persuadé qu'on pourrait sortir un jeu rentable. Quelque chose de beaucoup plus poussé que ce projet, que ce soit dans la mécanique ou même visuellement !"
Les jeux que vous avez produits, en êtes vous fiers ? Vous auriez envie d'y jouer en tant que joueurs ?
Tiihiva : "Sur les quatre jeux d'aujourd'hui, pour trois je dirait oui. Le dating game, ce n'est pas un genre que je connais… Mais j'ai terminé leur jeu, pour comprendre leur réflexion, leurs choix, et j'aime bien ce qu'ils ont fait. Pour notre jeu, où on joue des personnes âgées qui se font la guerre dans leur jardin, c'est sûr que j'aurais pu y jouer aussi. J'ai souvent aimé les jeux à plusieurs, à quatre ou huit comme sur Wii U, donc je l'aime bien."
Paritea : "La plupart des jeux que l'on a présenté, ce sont des jeux que j'ai affectionné dans mon enfance. J'aimerais y jouer… Mais personnellement, je trouve que ce qu'il nous manque, ça serait de donner une meilleure ambiance à nos jeux. Mais je crois que ça va être bon pour la suite !"
Vous voulez tous les deux poursuivre vos études en métropole, comment voyez-vous votre avenir ?
Paritea : "Alors en tant que game artist, mon principal but dans la vie est de vivre de ma passion et de continuer à m'améliorer au fil des années. Donc si ça me permet de travailler ici dans ce que j'aime, autant continuer mes études ! Mais je fais ça pour revenir en Polynésie et créer mon propre travail. On sera parmi les premiers à faire ça à Tahiti, donc j'espère qu'on pourra plus facilement commencer."
Tiihiva : "Moi j'espère me spécialiser avec cette formation, pour ensuite continuer sur des projets de jeux avec mes camarades de Poly3D. On pourra ensuite accueillir les prochaines générations."
Tiihiva : "Par exemple, avec un an de travail à nous cinq sur un jeu, je suis persuadé qu'on pourrait sortir un jeu rentable. Quelque chose de beaucoup plus poussé que ce projet, que ce soit dans la mécanique ou même visuellement !"
Les jeux que vous avez produits, en êtes vous fiers ? Vous auriez envie d'y jouer en tant que joueurs ?
Tiihiva : "Sur les quatre jeux d'aujourd'hui, pour trois je dirait oui. Le dating game, ce n'est pas un genre que je connais… Mais j'ai terminé leur jeu, pour comprendre leur réflexion, leurs choix, et j'aime bien ce qu'ils ont fait. Pour notre jeu, où on joue des personnes âgées qui se font la guerre dans leur jardin, c'est sûr que j'aurais pu y jouer aussi. J'ai souvent aimé les jeux à plusieurs, à quatre ou huit comme sur Wii U, donc je l'aime bien."
Paritea : "La plupart des jeux que l'on a présenté, ce sont des jeux que j'ai affectionné dans mon enfance. J'aimerais y jouer… Mais personnellement, je trouve que ce qu'il nous manque, ça serait de donner une meilleure ambiance à nos jeux. Mais je crois que ça va être bon pour la suite !"
Vous voulez tous les deux poursuivre vos études en métropole, comment voyez-vous votre avenir ?
Paritea : "Alors en tant que game artist, mon principal but dans la vie est de vivre de ma passion et de continuer à m'améliorer au fil des années. Donc si ça me permet de travailler ici dans ce que j'aime, autant continuer mes études ! Mais je fais ça pour revenir en Polynésie et créer mon propre travail. On sera parmi les premiers à faire ça à Tahiti, donc j'espère qu'on pourra plus facilement commencer."
Tiihiva : "Moi j'espère me spécialiser avec cette formation, pour ensuite continuer sur des projets de jeux avec mes camarades de Poly3D. On pourra ensuite accueillir les prochaines générations."
Equipe Notice me Sempai, créatrice du jeu Island of Love
Pourquoi avoir créé un dating game ?
Jessie : Parce que nous sommes passionnés par la culture geek japonaise ! Donc ça nous a servi d'inspiration.
Manoa : Comme le reste de l'équipe aime jouer à ce genre de jeu, on a voté en démocratie donc je n'avais pas le choix (rire) ! Mais j'en suis très content. J'aime qu'on retrouve des thèmes polynésiens, c'est le seul jeu où nous avons mélangé des éléments locaux dans l'univers.
Vous êtes en fin d'études, la pression se relâche enfin ?
Manoa : On est très heureux que ce soit fini, c'est la fin du stress de l'école. Mais maintenant on entre dans le monde professionnel, donc c'est remplacé par le stress du travail. Nous sommes plusieurs à partir en freelance pour travailler ensemble. On cherche des locaux par exemple. On va essayer de faire un peu de tout dans le numérique en utilisant nos talents, c'est important de rester polyvalents ici à Tahiti je pense.
Que dites-vous aux jeunes qui sont en train de tenter le concours Poly3D ?
Jessie : Bonne chance ! Vivez votre passion, et si vous êtes motivés, ça en vaut largement le coup.
Manoa : En fait Poly3D, pour la formation de base c'est parfait. C'est idéal pour ensuite intégrer les grandes écoles de France comme Les Gobelins ou Rubika.
Jessie : Parce que nous sommes passionnés par la culture geek japonaise ! Donc ça nous a servi d'inspiration.
Manoa : Comme le reste de l'équipe aime jouer à ce genre de jeu, on a voté en démocratie donc je n'avais pas le choix (rire) ! Mais j'en suis très content. J'aime qu'on retrouve des thèmes polynésiens, c'est le seul jeu où nous avons mélangé des éléments locaux dans l'univers.
Vous êtes en fin d'études, la pression se relâche enfin ?
Manoa : On est très heureux que ce soit fini, c'est la fin du stress de l'école. Mais maintenant on entre dans le monde professionnel, donc c'est remplacé par le stress du travail. Nous sommes plusieurs à partir en freelance pour travailler ensemble. On cherche des locaux par exemple. On va essayer de faire un peu de tout dans le numérique en utilisant nos talents, c'est important de rester polyvalents ici à Tahiti je pense.
Que dites-vous aux jeunes qui sont en train de tenter le concours Poly3D ?
Jessie : Bonne chance ! Vivez votre passion, et si vous êtes motivés, ça en vaut largement le coup.
Manoa : En fait Poly3D, pour la formation de base c'est parfait. C'est idéal pour ensuite intégrer les grandes écoles de France comme Les Gobelins ou Rubika.
Philippe Martin, responsable des études de Poly3D
Que se passait-il aujourd'hui pour les étudiants de Poly3D ?
"Aujourd'hui est un moment important pour ceux qui sont en train de finir leur cursus de trois ans à Poly3D. C'est la soutenance des projets tutorés. Il s'agissait d'une mise en situation complètement libre, ils ont choisi eux-mêmes leurs équipes, ils ont créé eux-mêmes leurs concepts de jeux et ils sont allés jusqu'au bout pour livrer en 14 semaines un produit fini. Ce jeudi ils soutiennent ce travail devant un jury composé d'experts et de professionnels du jeu vidéo, dont deux viennent de Montréal. Le format de cette soutenance est de 20 à 30 minutes de présentation avec 15 minutes d'échanges avec le jury.
Quelles sont les perspectives professionnelles qui s'ouvrent à ces futurs diplômés ?
Pour leurs stages ils travaillent aujourd'hui pour la plupart dans l'animation, il y a vraiment beaucoup de demande au niveau local. Certains sont entrés en partenariat avec une entreprise étrangère pour pouvoir développer leur propre jeu. D'autres travaillent sur leurs propres projets de jeu indépendant. Quelque uns veulent également poursuivre leurs études, nous avons 6 élèves sur les 19 de la promotion qui veulent continuer leur cursus dans des grandes écoles, dont Rubika qui est la sixième école de jeux vidéo au monde. C'est une école des CCI, avec qui nous avons un partenariat, ce qui permet à nos étudiants de troisième année d'intégrer le concours de mi-parcours, pour accéder à un bac+5.
Vous avez aussi lancé le recrutement d'une nouvelle promotion à Poly3D.
Oui c'est en cours. Ce sera une promotion de 20 à 22 étudiants. Les postulants viennent juste de terminer de livrer leurs projets de troisième épreuve. Nous allons étudier ça et ensuite ce sera la phase d'entretien. Pour l'instant, j'ai vu que nous avions beaucoup de bons passionnés qui sont déjà très avancés sur les outils. Donc Poly3D continue de se développer et de former aux compétences de demain.
"Aujourd'hui est un moment important pour ceux qui sont en train de finir leur cursus de trois ans à Poly3D. C'est la soutenance des projets tutorés. Il s'agissait d'une mise en situation complètement libre, ils ont choisi eux-mêmes leurs équipes, ils ont créé eux-mêmes leurs concepts de jeux et ils sont allés jusqu'au bout pour livrer en 14 semaines un produit fini. Ce jeudi ils soutiennent ce travail devant un jury composé d'experts et de professionnels du jeu vidéo, dont deux viennent de Montréal. Le format de cette soutenance est de 20 à 30 minutes de présentation avec 15 minutes d'échanges avec le jury.
Quelles sont les perspectives professionnelles qui s'ouvrent à ces futurs diplômés ?
Pour leurs stages ils travaillent aujourd'hui pour la plupart dans l'animation, il y a vraiment beaucoup de demande au niveau local. Certains sont entrés en partenariat avec une entreprise étrangère pour pouvoir développer leur propre jeu. D'autres travaillent sur leurs propres projets de jeu indépendant. Quelque uns veulent également poursuivre leurs études, nous avons 6 élèves sur les 19 de la promotion qui veulent continuer leur cursus dans des grandes écoles, dont Rubika qui est la sixième école de jeux vidéo au monde. C'est une école des CCI, avec qui nous avons un partenariat, ce qui permet à nos étudiants de troisième année d'intégrer le concours de mi-parcours, pour accéder à un bac+5.
Vous avez aussi lancé le recrutement d'une nouvelle promotion à Poly3D.
Oui c'est en cours. Ce sera une promotion de 20 à 22 étudiants. Les postulants viennent juste de terminer de livrer leurs projets de troisième épreuve. Nous allons étudier ça et ensuite ce sera la phase d'entretien. Pour l'instant, j'ai vu que nous avions beaucoup de bons passionnés qui sont déjà très avancés sur les outils. Donc Poly3D continue de se développer et de former aux compétences de demain.
Deux membres du jury venus de Montréal
Frédéric Simonin, chef d'équipe "level design" pour Ubisoft Montréal
"A Ubisoft Montréal je participe au "Warm up", qui est une formation que l'on fait avec les étudiants qui sortent d'école, pour les mettre à niveau pour nos outils, notre culture et nos méthodes de travail. Et comme les étudiants que l'on accueille, je vois du potentiel dans les élèves de Poly3D. Ils ont chacun des forces dans certains métiers, que ce soit en programmation, en art, etc., et ils pourraient parfaitement intégrer un grand studio. Mais c'est sûr qu'il y a tout de même une différence entre un projet étudiant qui doit être rendu en trois mois, et un produit fini commercialisable.
Dans les studios, ils se spécialiseraient beaucoup plus dans un domaine particulier, par exemple la création de niveaux, de personnages, dans la musique ou la programmation. Ce sont des équipes jusqu'à 500 personnes qui travaillent sur un jeux pendant des années. Mais ils ont aussi cette polyvalence indispensable pour travailler dans des petits studios indépendants, même ici à Tahiti, où une petite équipe doit tout faire afin de sortir un jeu avec un petit budget mais une excellente finition."
Yannick Blanchot, développeur avec des studios indépendants de Montréal, ancien d'Ubisoft
"J'ai coaché les étudiants à distance, nous organisions des vidéo-conférences, j'ai reçu leur documentation, j'ai essayé de les orienter en leur disant 'faites attentions là', 'ça c'est bien'… Et on en voit le résultat maintenant, certains ont des jeux plus aboutis que d'autres. Je pense qu'il y a encore quelques petites règles à peaufiner, mais dans la majorité des cas il y a un très bon potentiel. Les gens que l'on voit là sont vraiment passionnés, il y a juste besoin de les "driver" mais ils sont parfaitement prêts pour le marché du travail, tant local qu'international.
On voit que certaines équipes se sont démarquées et ont eu vraiment de bonnes pré-analyses, ils ont évité de tomber dans les pièges classiques… Par exemple le jeu de "dating", dès que j'ai pu le tester j'ai vu qu'ils avaient clairement identifié les différents points importants dans ce type de jeu, et dès le départ ils l'avaient bien calibré. Et on voit aujourd'hui un jeu très sympa, qui aurait même de l'avenir s'il était développé sur des marchés comme les iPhone. Le jeu de plate-forme Shield of Freedom a aussi une bonne idée, un gameplay original et un beau graphisme, il y a un potentiel. A ces jeux, il manque surtout quelques peaufinements pour pouvoir être commercialisables sur différentes plateformes.
Et leur culture, qu'ils ont parfois intégré dans le jeu, présente aussi un potentiel pour eux. Au Québec, des petites équipes de 5 à 10 personnes ont lancé une série de jeux qui sont basés sur la culture québécoise, ils se sont bien démarqués et se sont bien vendus au Québec et dans le monde… Là je pense au jeu de dating, si au lieu d'un personnage un peu manga évoluant en Polynésie, ils mettent une héroïne vraiment polynésienne, ça se démarquerait et ça marchera très bien sur le mobile."
"A Ubisoft Montréal je participe au "Warm up", qui est une formation que l'on fait avec les étudiants qui sortent d'école, pour les mettre à niveau pour nos outils, notre culture et nos méthodes de travail. Et comme les étudiants que l'on accueille, je vois du potentiel dans les élèves de Poly3D. Ils ont chacun des forces dans certains métiers, que ce soit en programmation, en art, etc., et ils pourraient parfaitement intégrer un grand studio. Mais c'est sûr qu'il y a tout de même une différence entre un projet étudiant qui doit être rendu en trois mois, et un produit fini commercialisable.
Dans les studios, ils se spécialiseraient beaucoup plus dans un domaine particulier, par exemple la création de niveaux, de personnages, dans la musique ou la programmation. Ce sont des équipes jusqu'à 500 personnes qui travaillent sur un jeux pendant des années. Mais ils ont aussi cette polyvalence indispensable pour travailler dans des petits studios indépendants, même ici à Tahiti, où une petite équipe doit tout faire afin de sortir un jeu avec un petit budget mais une excellente finition."
Yannick Blanchot, développeur avec des studios indépendants de Montréal, ancien d'Ubisoft
"J'ai coaché les étudiants à distance, nous organisions des vidéo-conférences, j'ai reçu leur documentation, j'ai essayé de les orienter en leur disant 'faites attentions là', 'ça c'est bien'… Et on en voit le résultat maintenant, certains ont des jeux plus aboutis que d'autres. Je pense qu'il y a encore quelques petites règles à peaufiner, mais dans la majorité des cas il y a un très bon potentiel. Les gens que l'on voit là sont vraiment passionnés, il y a juste besoin de les "driver" mais ils sont parfaitement prêts pour le marché du travail, tant local qu'international.
On voit que certaines équipes se sont démarquées et ont eu vraiment de bonnes pré-analyses, ils ont évité de tomber dans les pièges classiques… Par exemple le jeu de "dating", dès que j'ai pu le tester j'ai vu qu'ils avaient clairement identifié les différents points importants dans ce type de jeu, et dès le départ ils l'avaient bien calibré. Et on voit aujourd'hui un jeu très sympa, qui aurait même de l'avenir s'il était développé sur des marchés comme les iPhone. Le jeu de plate-forme Shield of Freedom a aussi une bonne idée, un gameplay original et un beau graphisme, il y a un potentiel. A ces jeux, il manque surtout quelques peaufinements pour pouvoir être commercialisables sur différentes plateformes.
Et leur culture, qu'ils ont parfois intégré dans le jeu, présente aussi un potentiel pour eux. Au Québec, des petites équipes de 5 à 10 personnes ont lancé une série de jeux qui sont basés sur la culture québécoise, ils se sont bien démarqués et se sont bien vendus au Québec et dans le monde… Là je pense au jeu de dating, si au lieu d'un personnage un peu manga évoluant en Polynésie, ils mettent une héroïne vraiment polynésienne, ça se démarquerait et ça marchera très bien sur le mobile."