Pour Edouard Fritch, la loi du Pays pour la protection de l'emploi local complète "la stratégie [du] gouvernement qui vise à favoriser [les] jeunes dans l’attribution de postes".
PAPEETE, 9 juillet 2019 - Pour le président Edouard Fritch, la loi du Pays pour la promotion et la protection de l'emploi local est un dispositif réglementaire propre à rassurer les Polynésiens en favorisant la main d’œuvre locale sur le marché de l'emploi.
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Selon vous, ce texte a également une "portée psychologique", pouvez-vous nous expliquer en quoi ?
Vous savez, on l’a entendu fortement à l’époque de l’annonce de l’arrivée de la compagnie French bee. Certains affirmaient que les passagers de cette compagnie allaient venir "piquer l’emploi" aux Polynésiens. On constate bien évidement que ce n’est pas du tout ce qu’il se passe, en réalité. Il nous faut avoir, à un moment donné, des arguments pour contrer ce genre d’allégations. Je pense que ce texte, dans ce sens, a effectivement une portée psychologique auprès de notre population.
Que dit-il de psychologiquement réconfortant à la population ?
Eh bien que l’on va favoriser, à compétences et qualifications égales, la main d’œuvre locale. Pour tous les emplois pouvant être occupés par des Polynésiens, ils seront prioritaires. C’est ce que dit cette loi, en résumé. Et c’est déjà ce que nous faisons dans l’administration. Et je dois vous dire qu’à ce niveau-là, il y a peu de métropolitains qui viennent chercher des petits boulots. Après, reste effectivement les postes de cadres, à compétences un peu plus élevées. Et c’est vrai que l’on a l’impression que les cadres polynésiens sont moins favorisés que d’autres. Cela n’est pas vrai. Dans l’administration, nous faisons tout pour que les emplois soient réservés à des Polynésiens et je pense que dans le privé c’est la même chose.
Le Pays mise-t-il beaucoup sur la capacité de ce texte à favoriser de l’insertion professionnelle des Polynésiens ?
Je suis optimiste à ce niveau-là. Depuis de nombreuses années, nos Polynésiens montrent qu’ils sont capables d’avoir des mentions au bac, d’intégrer des écoles sur concours, de sortir diplômés d’études supérieures, etc. Je suis convaincu qu’à terme les choses vont évoluer de façon positive pour cette main d’œuvre polynésienne. Ce texte vient compléter la stratégie de notre gouvernement qui vise à favoriser nos jeunes dans l’attribution de postes. (…)
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Selon vous, ce texte a également une "portée psychologique", pouvez-vous nous expliquer en quoi ?
Vous savez, on l’a entendu fortement à l’époque de l’annonce de l’arrivée de la compagnie French bee. Certains affirmaient que les passagers de cette compagnie allaient venir "piquer l’emploi" aux Polynésiens. On constate bien évidement que ce n’est pas du tout ce qu’il se passe, en réalité. Il nous faut avoir, à un moment donné, des arguments pour contrer ce genre d’allégations. Je pense que ce texte, dans ce sens, a effectivement une portée psychologique auprès de notre population.
Que dit-il de psychologiquement réconfortant à la population ?
Eh bien que l’on va favoriser, à compétences et qualifications égales, la main d’œuvre locale. Pour tous les emplois pouvant être occupés par des Polynésiens, ils seront prioritaires. C’est ce que dit cette loi, en résumé. Et c’est déjà ce que nous faisons dans l’administration. Et je dois vous dire qu’à ce niveau-là, il y a peu de métropolitains qui viennent chercher des petits boulots. Après, reste effectivement les postes de cadres, à compétences un peu plus élevées. Et c’est vrai que l’on a l’impression que les cadres polynésiens sont moins favorisés que d’autres. Cela n’est pas vrai. Dans l’administration, nous faisons tout pour que les emplois soient réservés à des Polynésiens et je pense que dans le privé c’est la même chose.
Le Pays mise-t-il beaucoup sur la capacité de ce texte à favoriser de l’insertion professionnelle des Polynésiens ?
Je suis optimiste à ce niveau-là. Depuis de nombreuses années, nos Polynésiens montrent qu’ils sont capables d’avoir des mentions au bac, d’intégrer des écoles sur concours, de sortir diplômés d’études supérieures, etc. Je suis convaincu qu’à terme les choses vont évoluer de façon positive pour cette main d’œuvre polynésienne. Ce texte vient compléter la stratégie de notre gouvernement qui vise à favoriser nos jeunes dans l’attribution de postes. (…)