Des camions qui traversent la rivière Taharu'u à gué. Il s'agit de regrouper sur une parcelle privée tous les matériaux extraits lors des travaux. Les travaux d'aménagement de la Taharu'u vont durer jusqu'en 2020 au moins.
PAPARA, le 12 janvier 2016. Après l'aménagement et le renforcement des berges en aval, les travaux à venir dans cette rivière de Papara concernent cette fois l'extraction de 85 000 m3 de matériaux pour créer en amont, un bassin dégraveur. Les riverains resteront mobilisés pour que les agrégats extraits ne quittent pas la commune.
La seconde tranche des travaux sur la rivière Taharu'u devrait commencer prochainement, probablement fin janvier. Il s'agit d'abord d'extraire environ 85 000 m3 de matériaux de la rivière et d'aménager une sorte de seuil où s'arrêteront les cailloux et les blocs de pierre avant que le cours d'eau ne poursuive sa route jusqu'à l'embouchure. Le coût de cette phase de travaux, avec la création d'un bassin dégraveur est évaluée à plus de 420 millions de Fcfp.
Depuis le début du mois de janvier, des riverains de la Taharu'u ont remarqué que de nombreux camions chargés d'agrégats circulent dans leur quartier, mais il ne s'agit de rien d'autre que de regrouper les 60 000 m3 de matériaux extraits au cours de la première phase sur une parcelle privée de près de deux hectares louée par l'Équipement pour établir un site de stockage des agrégats. Le bail pour cette parcelle a été conclu pour une durée d'un an (renouvelable) et le ministère doit s'acquitter d'un loyer de 400 000 Fcfp par mois. Heureusement, pour des raisons de facilité, les camions de matériaux qui doivent aller de la rive gauche à la rive droite ne passent pas par les routes communales ou privées, mais empruntent une chaussée créée à gué dans le lit de la rivière.
Cet aménagement de la Taharu'u doit permettre de créer un bassin dégraveur comprenant trois seuils permettant l'accumulation des blocs (piège à cailloux). Ce sera une première dans une rivière de Tahiti et évitera d'avoir à draguer le lit d'une rivière pour en récupérer les agrégats. Ici se pose néanmoins la question, selon des associations de riverains, de l'inventaire complet des propriétaires indivisaires des parcelles qui seront impactées par les travaux. En revanche, l'utilisation future des matériaux extraits de la Taharu'u semble réglée pour l'instant : ces agrégats stockés n'ont servi jusqu'ici que pour des travaux routiers de la commune.
Après deux réunions du nouveau comité de suivi de la commune de Papara, après les élections municipales partielles d'octobre dernier, la prochaine rencontre entre la mairie, l'Équipement, les associations et les riverains devrait avoir lieu avant la fin du mois en cours.
La seconde tranche des travaux sur la rivière Taharu'u devrait commencer prochainement, probablement fin janvier. Il s'agit d'abord d'extraire environ 85 000 m3 de matériaux de la rivière et d'aménager une sorte de seuil où s'arrêteront les cailloux et les blocs de pierre avant que le cours d'eau ne poursuive sa route jusqu'à l'embouchure. Le coût de cette phase de travaux, avec la création d'un bassin dégraveur est évaluée à plus de 420 millions de Fcfp.
Depuis le début du mois de janvier, des riverains de la Taharu'u ont remarqué que de nombreux camions chargés d'agrégats circulent dans leur quartier, mais il ne s'agit de rien d'autre que de regrouper les 60 000 m3 de matériaux extraits au cours de la première phase sur une parcelle privée de près de deux hectares louée par l'Équipement pour établir un site de stockage des agrégats. Le bail pour cette parcelle a été conclu pour une durée d'un an (renouvelable) et le ministère doit s'acquitter d'un loyer de 400 000 Fcfp par mois. Heureusement, pour des raisons de facilité, les camions de matériaux qui doivent aller de la rive gauche à la rive droite ne passent pas par les routes communales ou privées, mais empruntent une chaussée créée à gué dans le lit de la rivière.
Cet aménagement de la Taharu'u doit permettre de créer un bassin dégraveur comprenant trois seuils permettant l'accumulation des blocs (piège à cailloux). Ce sera une première dans une rivière de Tahiti et évitera d'avoir à draguer le lit d'une rivière pour en récupérer les agrégats. Ici se pose néanmoins la question, selon des associations de riverains, de l'inventaire complet des propriétaires indivisaires des parcelles qui seront impactées par les travaux. En revanche, l'utilisation future des matériaux extraits de la Taharu'u semble réglée pour l'instant : ces agrégats stockés n'ont servi jusqu'ici que pour des travaux routiers de la commune.
Après deux réunions du nouveau comité de suivi de la commune de Papara, après les élections municipales partielles d'octobre dernier, la prochaine rencontre entre la mairie, l'Équipement, les associations et les riverains devrait avoir lieu avant la fin du mois en cours.
Comité de suivi
A l'issue des élections municipales de Papara en octobre dernier et l'arrivée d'une équipe municipale renouvelée, un nouveau comité de suivi pour l'ensemble de la commune a été mis en place le 14 décembre. Dans le bureau on trouve Bernard Roure, adjoint de Papara en charge de l'environnement comme président ; en vice-présidente Yvette Brander, présidente de l'association Fatu Fenua. Claudine Tuarau, la présidente de l'association Ia Ora Taharu'u est secrétaire.
A l'issue des élections municipales de Papara en octobre dernier et l'arrivée d'une équipe municipale renouvelée, un nouveau comité de suivi pour l'ensemble de la commune a été mis en place le 14 décembre. Dans le bureau on trouve Bernard Roure, adjoint de Papara en charge de l'environnement comme président ; en vice-présidente Yvette Brander, présidente de l'association Fatu Fenua. Claudine Tuarau, la présidente de l'association Ia Ora Taharu'u est secrétaire.