PARIS, le 1er décembre 2014. Le sénateur réunionnais Didier Robert a fait voter vendredi dernier au Sénat un amendement réduisant les crédits du service militaire adapté au profit de la continuité territoriale.
Son amendement ampute de 10 millions d’euros (1 193,3 millions de Fcfp) les crédits affectés au (Service militaire adapté) SMA, afin de les inscrire sur la ligne « continuité territoriale ».
Dans un communiqué, la ministre des Outre-mer, George Pau-Langevin, « déplore l’obstination du sénateur UMP (...) qui, en faisant voter en scrutin public un amendement amputant de 40% les crédits du service militaire adapté (SMA), a profondément modifié l’équilibre et les priorités du budget de la mission outre-mer pour l’année 2015 ».
« Au nom du gouvernement et soucieuse de maintenir ses priorités en faveur de la jeunesse des outre-mer, la ministre a donc, avec le soutien de la majorité des sénateurs présents et la quasi-unanimité des sénateurs d’outre-mer, demandé le rejet de cet 'amendement anti SMA' », explique le ministère dans un communiqué. « Elle a également émis un avis défavorable sur le budget des outre-mer ainsi dénaturé et qui a été adopté par un scrutin public ne reflétant ni la tonalité des débats dans l’hémicycle, ni les votes des sénateurs présents physiquement. »
La Guadeloupéenne s'interroge sur le « choix assumé par les groupes UMP et UDI de sacrifier une part des crédits dédiés à la formation et à l’insertion professionnelle des jeunes pour financer le rétablissement d’une partie du dispositif de continuité territoriale dont il est établi qu’elle bénéficie majoritairement à des familles aisées ».
Le ministère assure que « l’Assemblée nationale, à majorité de gauche, votera naturellement le rétablissement des crédits de la mission Outre-mer conformément à l’équilibre proposé initialement et annulera cet amendement anti SMA soutenu par la droite ».
Son amendement ampute de 10 millions d’euros (1 193,3 millions de Fcfp) les crédits affectés au (Service militaire adapté) SMA, afin de les inscrire sur la ligne « continuité territoriale ».
Dans un communiqué, la ministre des Outre-mer, George Pau-Langevin, « déplore l’obstination du sénateur UMP (...) qui, en faisant voter en scrutin public un amendement amputant de 40% les crédits du service militaire adapté (SMA), a profondément modifié l’équilibre et les priorités du budget de la mission outre-mer pour l’année 2015 ».
« Au nom du gouvernement et soucieuse de maintenir ses priorités en faveur de la jeunesse des outre-mer, la ministre a donc, avec le soutien de la majorité des sénateurs présents et la quasi-unanimité des sénateurs d’outre-mer, demandé le rejet de cet 'amendement anti SMA' », explique le ministère dans un communiqué. « Elle a également émis un avis défavorable sur le budget des outre-mer ainsi dénaturé et qui a été adopté par un scrutin public ne reflétant ni la tonalité des débats dans l’hémicycle, ni les votes des sénateurs présents physiquement. »
La Guadeloupéenne s'interroge sur le « choix assumé par les groupes UMP et UDI de sacrifier une part des crédits dédiés à la formation et à l’insertion professionnelle des jeunes pour financer le rétablissement d’une partie du dispositif de continuité territoriale dont il est établi qu’elle bénéficie majoritairement à des familles aisées ».
Le ministère assure que « l’Assemblée nationale, à majorité de gauche, votera naturellement le rétablissement des crédits de la mission Outre-mer conformément à l’équilibre proposé initialement et annulera cet amendement anti SMA soutenu par la droite ».
