MARSEILLE, 15 février 2011 (AFP) - Un différend commercial portant depuis plusieurs années sur l'AOC du monoï de Tahiti, a valu récemment à deux entrepreneurs d'Aubagne (Bouches-du-Rhône) et Perpignan d'être condamnés par un tribunal de Papeete, selon un jugement dont l'AFP a eu copie mardi.
Un laboratoire tahitien, Tevi, au coeur du conflit avec le Groupement interprofessionnel du monoï de Tahiti (GIMT) qui protège l'AOC de ce produit, a également été condamné dans cette affaire.
Le jugement rendu le 12 janvier par le tribunal civil de première instance de Papeete, interdit à Tevi de perdurer dans la commercialisation de produits ne respectant pas l'appellation "monoï made in Tahiti", la première accordée à un cosmétique en 1992.
"La commercialisation du produit du laboratoire Tevi est prohibée par le décret instaurant l'appellation d'origine. Il doit en conséquence être ordonné aux requérants de cesser cette commercialisation, sous astreinte", indique le jugement.
L'entreprise Tahiti Santé et Beauté, basée à Perpignan, qui représente Tevi en France, et un grossiste en import-export basé à Aubagne, qui a commercialisé les produits du laboratoire, ont été condamnés, avec Tevi, à payer au GIMT un million de francs pacifiques (8.380 euros) de dommages-intérêts pour procédure abusive.
L'obtention en 2006, par le laboratoire Tevi, du marché des enseignes Carrefour dans le sud-est de la France, avait été à l'origine du conflit avec le GIMT, qui avait alors saisi le tribunal de commerce d'Aix-en-Provence pour contrefaçon. Tevi avait riposté en 2009 en portant l'affaire devant le tribunal de Papeete.
Le monoï est une huile de bronzage, utilisée notamment par les vahinés en Polynésie, tirée de la macération des fleurs de tiaré dans l'huile de coprah, obtenue à partir de l'amande séchée de la noix de coco.
ppy/cho/jmg
Un laboratoire tahitien, Tevi, au coeur du conflit avec le Groupement interprofessionnel du monoï de Tahiti (GIMT) qui protège l'AOC de ce produit, a également été condamné dans cette affaire.
Le jugement rendu le 12 janvier par le tribunal civil de première instance de Papeete, interdit à Tevi de perdurer dans la commercialisation de produits ne respectant pas l'appellation "monoï made in Tahiti", la première accordée à un cosmétique en 1992.
"La commercialisation du produit du laboratoire Tevi est prohibée par le décret instaurant l'appellation d'origine. Il doit en conséquence être ordonné aux requérants de cesser cette commercialisation, sous astreinte", indique le jugement.
L'entreprise Tahiti Santé et Beauté, basée à Perpignan, qui représente Tevi en France, et un grossiste en import-export basé à Aubagne, qui a commercialisé les produits du laboratoire, ont été condamnés, avec Tevi, à payer au GIMT un million de francs pacifiques (8.380 euros) de dommages-intérêts pour procédure abusive.
L'obtention en 2006, par le laboratoire Tevi, du marché des enseignes Carrefour dans le sud-est de la France, avait été à l'origine du conflit avec le GIMT, qui avait alors saisi le tribunal de commerce d'Aix-en-Provence pour contrefaçon. Tevi avait riposté en 2009 en portant l'affaire devant le tribunal de Papeete.
Le monoï est une huile de bronzage, utilisée notamment par les vahinés en Polynésie, tirée de la macération des fleurs de tiaré dans l'huile de coprah, obtenue à partir de l'amande séchée de la noix de coco.
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