Rome, Italie | AFP | lundi 18/03/2018 - La justice italienne a placé dimanche soir sous séquestre le navire d'une ONG espagnole engagée dans le secours aux migrants, soupçonnée d'association de malfaiteurs en vue de favoriser l'immigration clandestine, a-t-on appris lundi auprès de l'ONG.
Le navire Open Arms, qui a secouru plus de 5.000 migrants depuis l'année dernière, se trouve désormais au port de Pozzallo, dans le sud de la Sicile, où il avait débarqué samedi 216 migrants secourus jeudi au large de la Libye.
L'enquête ouverte par le parquet de Catane (Sicile) contre l'ONG, son fondateur, le chef de mission et le capitaine du navire fait suite à cette opération de secours.
Jeudi, les gardes-côtes italiens ont signalé deux embarcations en difficulté à l'Open Arms, qui s'est rendu sur les lieux et a commencé à porter secours aux migrants. Mais Rome a ensuite prévenu le navire que les gardes-côtes libyens prenaient la coordination des opérations et une vedette libyenne est arrivée sur place, à 73 milles des côtes libyennes.
Il arrive souvent que les gardes-côtes libyens interviennent avant l'arrivée d'un navire envoyé par les gardes-côtes italiens, mais selon Laura Lanuza, porte-parole de l'ONG, c'était la première fois que Rome demandait à un navire humanitaire de participer à une opération coordonnée par Tripoli.
Pour les migrants, la différence est de taille: lorsque les secours sont coordonnés depuis Rome, les migrants sont conduits en Italie. Lorsqu'ils le sont depuis Tripoli, les migrants sont reconduits en Libye, où beaucoup subissent un nouveau cycle de violences.
Pour cette raison, et malgré des menaces des gardes-côtes libyens, l'ONG a refusé de transférer sur la vedette libyenne les migrants qu'elle avait secourus et a mis cap au nord.
Après avoir évacué vers Malte une mère et son nouveau-né ayant besoin de soins urgents, l'Open Arms a continué sa route vers l'Italie, où les autorités ont expliqué avoir accepté son entrée samedi "compte tenu des conditions précaires des migrants à bord".
Quelques jours plus tôt, un Erythréen de 22 ans secouru en mer par l'Open Arms après 18 mois de détention en Libye était mort quelques heures après son arrivée à Pozzallo, des suites d'une malnutrition sévère.
Le navire Open Arms, qui a secouru plus de 5.000 migrants depuis l'année dernière, se trouve désormais au port de Pozzallo, dans le sud de la Sicile, où il avait débarqué samedi 216 migrants secourus jeudi au large de la Libye.
L'enquête ouverte par le parquet de Catane (Sicile) contre l'ONG, son fondateur, le chef de mission et le capitaine du navire fait suite à cette opération de secours.
Jeudi, les gardes-côtes italiens ont signalé deux embarcations en difficulté à l'Open Arms, qui s'est rendu sur les lieux et a commencé à porter secours aux migrants. Mais Rome a ensuite prévenu le navire que les gardes-côtes libyens prenaient la coordination des opérations et une vedette libyenne est arrivée sur place, à 73 milles des côtes libyennes.
Il arrive souvent que les gardes-côtes libyens interviennent avant l'arrivée d'un navire envoyé par les gardes-côtes italiens, mais selon Laura Lanuza, porte-parole de l'ONG, c'était la première fois que Rome demandait à un navire humanitaire de participer à une opération coordonnée par Tripoli.
Pour les migrants, la différence est de taille: lorsque les secours sont coordonnés depuis Rome, les migrants sont conduits en Italie. Lorsqu'ils le sont depuis Tripoli, les migrants sont reconduits en Libye, où beaucoup subissent un nouveau cycle de violences.
Pour cette raison, et malgré des menaces des gardes-côtes libyens, l'ONG a refusé de transférer sur la vedette libyenne les migrants qu'elle avait secourus et a mis cap au nord.
Après avoir évacué vers Malte une mère et son nouveau-né ayant besoin de soins urgents, l'Open Arms a continué sa route vers l'Italie, où les autorités ont expliqué avoir accepté son entrée samedi "compte tenu des conditions précaires des migrants à bord".
Quelques jours plus tôt, un Erythréen de 22 ans secouru en mer par l'Open Arms après 18 mois de détention en Libye était mort quelques heures après son arrivée à Pozzallo, des suites d'une malnutrition sévère.