PAPEETE, le 9 avril 2015 – Mercredi en fin d'après-midi, un accord a été signé entre la direction de la Caisse de Protection Sociale et ses salariés, en grève depuis plus de deux semaines. Les négociations avaient repris mardi 7 avril, après la levée des barricades qui bloquaient l'entrée du siège de la CPS à Mamao.
Selon Yves Laugrost, président du conseil d'administration de la Caisse, l'accord signé reprend globalement les termes de celui du 8 mars. Le directeur de l'établissement, Régis Chang, recevra le support d'un adjoint, qui aura les mêmes prérogatives que lui, le remplacera pendant ses vacances, mais surtout sera en charge des relations sociales et humaines dans la Caisse.
Le syndicat interne de l'établissement, par la voix de son délégué Karl Helme, se réjouit de l'accord : "nous les avons obligés à respecter l'accord du 8 mars, il était clair qu'ils voulaient le remettre en cause. Maintenant il va y avoir une réorganisation de la direction, avec ce nouveau directeur adjoint qui va prendre certaines responsabilités, et nous allons rester vigilants."
Outre la remise en cause de leur convention collective, ce qui cristallisait les tensions entre salariés grévistes et la direction était la méthode de management de Régis Chang. Certains salariés parlaient même de harcèlement, et voulaient une procédure anonyme pour traiter leurs plaintes. L'accord signé prévoit donc la mise en place d'une commission de 4 personnes composée de deux membres du CA (un représentant du patronat et un des salariés), deux représentants des salariés de la CPS, et l'inspection du travail comme arbitre. Elle examinera anonymement les dossiers de plainte des salariés, et décidera des réponses à apporter. Cette solution, qui a séduit tous les négociateurs, aurait été proposée par l'un des nouveaux administrateurs de la Caisse.
Troisième point de l'accord, les mises à la retraite d'office à 60 ans et 35 années de cotisation pourront subir des dérogations, en prenant en compte le nombre d'enfants, sur le modèle de l'administration territoriale.
"Je suis satisfait de rétablir la paix sociale et que le dossier Régis soit écarté. Je souhaitais le conserver, tout comme le gouvernement et le patronat, car c'est lui qui a et qui va faire bouger les choses pour la réforme de la PSG" se félicite Yves Laugrost.
Les grévistes sont également satisfaits : "les solutions proposées peuvent fonctionner, mais il va falloir rester vigilant et vérifier que ça va aller jusqu'au bout."
Selon Yves Laugrost, président du conseil d'administration de la Caisse, l'accord signé reprend globalement les termes de celui du 8 mars. Le directeur de l'établissement, Régis Chang, recevra le support d'un adjoint, qui aura les mêmes prérogatives que lui, le remplacera pendant ses vacances, mais surtout sera en charge des relations sociales et humaines dans la Caisse.
Le syndicat interne de l'établissement, par la voix de son délégué Karl Helme, se réjouit de l'accord : "nous les avons obligés à respecter l'accord du 8 mars, il était clair qu'ils voulaient le remettre en cause. Maintenant il va y avoir une réorganisation de la direction, avec ce nouveau directeur adjoint qui va prendre certaines responsabilités, et nous allons rester vigilants."
Outre la remise en cause de leur convention collective, ce qui cristallisait les tensions entre salariés grévistes et la direction était la méthode de management de Régis Chang. Certains salariés parlaient même de harcèlement, et voulaient une procédure anonyme pour traiter leurs plaintes. L'accord signé prévoit donc la mise en place d'une commission de 4 personnes composée de deux membres du CA (un représentant du patronat et un des salariés), deux représentants des salariés de la CPS, et l'inspection du travail comme arbitre. Elle examinera anonymement les dossiers de plainte des salariés, et décidera des réponses à apporter. Cette solution, qui a séduit tous les négociateurs, aurait été proposée par l'un des nouveaux administrateurs de la Caisse.
Troisième point de l'accord, les mises à la retraite d'office à 60 ans et 35 années de cotisation pourront subir des dérogations, en prenant en compte le nombre d'enfants, sur le modèle de l'administration territoriale.
"Je suis satisfait de rétablir la paix sociale et que le dossier Régis soit écarté. Je souhaitais le conserver, tout comme le gouvernement et le patronat, car c'est lui qui a et qui va faire bouger les choses pour la réforme de la PSG" se félicite Yves Laugrost.
Les grévistes sont également satisfaits : "les solutions proposées peuvent fonctionner, mais il va falloir rester vigilant et vérifier que ça va aller jusqu'au bout."