Tahiti le 4 juillet 2024 – Après 13 jours de grève, la direction d’ADT et l’intersyndicale se sont montrés “satisfaits” de leurs échanges, samedi à l’issue de trois heures de négociation. Si les syndicats attendent de la “bonne volonté” de la part des dirigeants de l’entreprise, du côté d’ADT on estime qu’il y a des “avancées” sans pour autant vouloir s’engager avant d’avoir précisément mesuré “les tenants et aboutissants”.
Les négociations entre la direction de ADT et l’intersyndicale ont repris samedi, durant trois longues heures, après 13 jours d’une grève qui menaçait de s’enliser dans cette société en charge de la gestion de la plateforme aéroportuaire de Tahiti-Faa’a et des aérodromes de Bora Bora, Raiatea et Rangiroa. “Cette fois-ci c’est sérieux”, a commenté la secrétaire générale de Otahi, Lucie Tiffenat à l’issue de la rencontre. Pour la première fois, tous les points du préavis venaient d’être abordés, plaçant l’intersyndicale en attente des propositions de la direction.
Les négociations entre la direction de ADT et l’intersyndicale ont repris samedi, durant trois longues heures, après 13 jours d’une grève qui menaçait de s’enliser dans cette société en charge de la gestion de la plateforme aéroportuaire de Tahiti-Faa’a et des aérodromes de Bora Bora, Raiatea et Rangiroa. “Cette fois-ci c’est sérieux”, a commenté la secrétaire générale de Otahi, Lucie Tiffenat à l’issue de la rencontre. Pour la première fois, tous les points du préavis venaient d’être abordés, plaçant l’intersyndicale en attente des propositions de la direction.
Une lueur d’espoir”
Selon la secrétaire générale de Otahi, la direction “a reconnu à demi-mot qu’il y a un souci dans cette société au niveau du mal-être, de la souffrance des salariés”. Et l’intersyndicale attend de savoir quelles solutions la direction entend mettre en œuvre. Mais il ne suffira pas de mettre “du sparadrap”, prévient la syndicaliste.
Lucie Tiffenat reste toutefois optimiste quant à l’éventualité d’une sortie de grève : “Je vois une lueur d’espoir et on sent de la bonne volonté pour lever ce conflit. Je pense qu’on pourra y arriver […]. La balle est dans leur camp aujourd’hui.”
Même son de cloche du côté du directeur d’ADT, Gwenvaël Rosin-Hardy, qui s’est dit “satisfait” des discussions de samedi : “Nous avons pu aborder dans le détail tous les sujets. C’est une très bonne avancée.” Sur certains points, selon lui, les parties sont entrées dans le “détail” se félicite-t-il en affirmant que la direction de la société entend maintenant “répondre formellement par écrit, le plus rapidement possible”. Mais il prévient : “Il faut aussi qu’on s’engage sur un certain nombre d’actions et je ne suis pas quelqu’un qui m’engage comme cela sans avoir les tenants et aboutissants”. Une nouvelle rencontre pourrait avoir lieu lundi dans l’après-midi.
Lucie Tiffenat reste toutefois optimiste quant à l’éventualité d’une sortie de grève : “Je vois une lueur d’espoir et on sent de la bonne volonté pour lever ce conflit. Je pense qu’on pourra y arriver […]. La balle est dans leur camp aujourd’hui.”
Même son de cloche du côté du directeur d’ADT, Gwenvaël Rosin-Hardy, qui s’est dit “satisfait” des discussions de samedi : “Nous avons pu aborder dans le détail tous les sujets. C’est une très bonne avancée.” Sur certains points, selon lui, les parties sont entrées dans le “détail” se félicite-t-il en affirmant que la direction de la société entend maintenant “répondre formellement par écrit, le plus rapidement possible”. Mais il prévient : “Il faut aussi qu’on s’engage sur un certain nombre d’actions et je ne suis pas quelqu’un qui m’engage comme cela sans avoir les tenants et aboutissants”. Une nouvelle rencontre pourrait avoir lieu lundi dans l’après-midi.